Le gouvernement israélien a approuvé dimanche le tracé du "mur" de séparation à Jérusalem-est, qui va exclure de la partie orientale, annexée, de la Ville sainte un quart de sa population palestinienne.
Le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a dénoncé cette décision à son retour à Ramallah (Cisjordanie) après une tournée en Syrie et au Liban.
Les autorités israéliennes ont par ailleurs réaffirmé leur détermination à réaliser le retrait de Gaza le plus rapidement possible, à partir du 17 août, excluant un report réclamé par l'extrême droite et le lobby des colons.
A Jérusalem-est, la barrière de séparation va traverser deux quartiers palestiniens, plaçant 55.000 habitants du côté oriental (palestinien) de cet ouvrage.
Le vice-Premier ministre Ehud Olmert a estimé que la "construction pourrait être achevée d'ici au 1er septembre", si les travaux se déroulent comme prévu.
Il a en outre assuré aux Palestiniens de Jérusalem-est qui se trouveront de l'autre côté de cet ouvrage "qu'ils continueront de bénéficier de tous les services sociaux et municipaux auxquels leurs cartes de résident leur donnent droit".
A cet effet, il est prévu d'établir douze points de passage dans la barrière pour permettre notamment à 3.500 élèves de rejoindre leur école.
"Nous rejetons cette mesure qui ne sera certes pas bénéfique au processus de paix ni même à la sécurité d'Israël", a déclaré aux journalistes M. Abbas.
Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a jugé pour sa part qu'il "s'agit d'un acte unilatéral pour fixer le destin de Jérusalem" en dehors de toute négociation.
"Cela va créer des difficultés considérables aux Palestiniens et cette mesure s'inscrit dans une stratégie visant à réduire au maximum leur nombre dans Jérusalem", a accusé pour sa part Zyad Hamouri, responsable d'une ONG palestinienne, le Centre de Jérusalem des droits sociaux.
Le "mur" exclura principalement des limites de Jérusalem, le camp de réfugiés de Chouafat et le village de Koufr Akab. Il inclura en revanche tous les quartiers de colonisation israéliens de Jérusalem et des colonies urbaines de la banlieue en Cisjordanie, comme Maale Adoumim, la plus grande colonie, qui compte quelque 30 000 habitants.
C'est la première fois, depuis le début de sa construction, que des quartiers faisant partie des limites municipales de la ville se retrouvent du côté oriental de la barrière.
Depuis près d'un an, nombre de Palestiniens de Jérusalem-est avaient anticipé sur cette situation, déménageant vers le centre-ville afin de préserver leur liberté de mouvement.
Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", la barrière, qui doit s'étendre à terme sur plus de 650 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens car elle empiète sur la Cisjordanie et rend problématique la création d'un Etat palestinien viable.
Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé illégale la construction de cette barrière et exigé son démantèlement, tout comme l'a fait ensuite l'Assemblée générale de l'Onu, mais Israël n'a pas tenu compte de ces demandes non contraignantes.
S'agissant du retrait israélien de la bande de Gaza, M. Olmert a indiqué qu'il devrait être réalisé en deux semaines à compter du 17 août.
Dans le sud de la bande de Gaza, deux bombes de fortes puissance, contenant en tout 70 kg d'explosifs, ont été découvertes et désamorcées près de la frontière avec Israël, selon l'armée israélienne.
Par ailleurs, une voiture civile israélienne a essuyé des tirs dans le nord de la Cisjordanie, près de la colonie d'Ofra, selon la même source. Les tirs ont touché le véhicule sans faire de blessé.
Le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a dénoncé cette décision à son retour à Ramallah (Cisjordanie) après une tournée en Syrie et au Liban.
Les autorités israéliennes ont par ailleurs réaffirmé leur détermination à réaliser le retrait de Gaza le plus rapidement possible, à partir du 17 août, excluant un report réclamé par l'extrême droite et le lobby des colons.
A Jérusalem-est, la barrière de séparation va traverser deux quartiers palestiniens, plaçant 55.000 habitants du côté oriental (palestinien) de cet ouvrage.
Le vice-Premier ministre Ehud Olmert a estimé que la "construction pourrait être achevée d'ici au 1er septembre", si les travaux se déroulent comme prévu.
Il a en outre assuré aux Palestiniens de Jérusalem-est qui se trouveront de l'autre côté de cet ouvrage "qu'ils continueront de bénéficier de tous les services sociaux et municipaux auxquels leurs cartes de résident leur donnent droit".
A cet effet, il est prévu d'établir douze points de passage dans la barrière pour permettre notamment à 3.500 élèves de rejoindre leur école.
"Nous rejetons cette mesure qui ne sera certes pas bénéfique au processus de paix ni même à la sécurité d'Israël", a déclaré aux journalistes M. Abbas.
Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a jugé pour sa part qu'il "s'agit d'un acte unilatéral pour fixer le destin de Jérusalem" en dehors de toute négociation.
"Cela va créer des difficultés considérables aux Palestiniens et cette mesure s'inscrit dans une stratégie visant à réduire au maximum leur nombre dans Jérusalem", a accusé pour sa part Zyad Hamouri, responsable d'une ONG palestinienne, le Centre de Jérusalem des droits sociaux.
Le "mur" exclura principalement des limites de Jérusalem, le camp de réfugiés de Chouafat et le village de Koufr Akab. Il inclura en revanche tous les quartiers de colonisation israéliens de Jérusalem et des colonies urbaines de la banlieue en Cisjordanie, comme Maale Adoumim, la plus grande colonie, qui compte quelque 30 000 habitants.
C'est la première fois, depuis le début de sa construction, que des quartiers faisant partie des limites municipales de la ville se retrouvent du côté oriental de la barrière.
Depuis près d'un an, nombre de Palestiniens de Jérusalem-est avaient anticipé sur cette situation, déménageant vers le centre-ville afin de préserver leur liberté de mouvement.
Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", la barrière, qui doit s'étendre à terme sur plus de 650 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens car elle empiète sur la Cisjordanie et rend problématique la création d'un Etat palestinien viable.
Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé illégale la construction de cette barrière et exigé son démantèlement, tout comme l'a fait ensuite l'Assemblée générale de l'Onu, mais Israël n'a pas tenu compte de ces demandes non contraignantes.
S'agissant du retrait israélien de la bande de Gaza, M. Olmert a indiqué qu'il devrait être réalisé en deux semaines à compter du 17 août.
Dans le sud de la bande de Gaza, deux bombes de fortes puissance, contenant en tout 70 kg d'explosifs, ont été découvertes et désamorcées près de la frontière avec Israël, selon l'armée israélienne.
Par ailleurs, une voiture civile israélienne a essuyé des tirs dans le nord de la Cisjordanie, près de la colonie d'Ofra, selon la même source. Les tirs ont touché le véhicule sans faire de blessé.
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