La naissance de PSA Peugeot Citroën intervient en 1976, lorsque Peugeot SA fusionne avec Citroën SA (il s'agit en réalité d'une absorption de la seconde par la première). Puisque aussi bien chez Peugeot que chez Citroën, avec ses succès commerciaux (GS et CX), les finances ont été gérées soigneusement, l'entreprise PSA a réalisé de bons résultats de 1976 à 1979. En 1979, PSA a acheté les capitaux périmés de Chrysler-Europe (Simca) pour le petit prix symbolique de USD $1, ce qui a mené à des pertes pour PSA entre 1980 et 1985 (Rootes au Royaume-Uni et Barreiros en Espagne). À partir de juillet 1979, Chrysler Europe prend le nom de Talbot. Trois marques composent alors le groupe français PSA : Peugeot, Talbot et Citroën. PSA va alors développer une synergie entre ses marques et développer des projets sur les mêmes bases, pour limiter les coûts de production. C'est le cas notamment de la Peugeot 104, qui donnera naissance à deux dérivés : la Citroën LN et la Talbot Samba. Mais la chute progressive de Talbot, quelques années plus tard, mettra un terme à cette entente tri-marques. Les synergies ne sont pas totalement exploitées, puisque deux modèles jumeaux, la Peugeot 106 et la Citroën Saxo n'ont que 40 % d'éléments en commun. Alors que Talbot disparaît en France en 1986, les deux autres marques du groupe se redressent grâce aux modèles Peugeot 205 et Citroën BX. Le groupe se stabilisera par la suite avant de connaître une nouvelle forte croissance entre 1998 et 2003, notamment grâce au succès de la Peugeot 206, aux moteurs diesel et à une politique intelligente de coopération. Pour réduire les coûts de recherche et de production, PSA mène depuis plusieurs années des coopérations ciblées avec ses concurrents. Les plus anciennes sont avec Renault (mécanique) depuis 1966 et Fiat avec les filiales Sevel (utilitaires légers) depuis 1983. Elle s'est renforcée avec Ford (tous les moteurs diesel), Toyota (petite voiture d'entrée de gamme), BMW (moteurs essence) et Mitsubishi (4×4). Afin de multiplier les silhouettes des véhicules, le groupe s'est également engagé dans une politique de plates-formes (bases communes à plusieurs véhicules) : plates-formes 1, 2 et 3. Infos recueillies par JC AUTOS