L'annonce de la mort de Gabriele Sandri, 28 ans, tué par un policier à la suite d'une rixe avec des supporteurs de la Juventus Turin sur une aire d'autoroute à Arezzo (centre-ouest), a soulevé une vague de colère parmi les tifosi dans plusieurs villes italiennes, qui a fait au moins quatre blessés.
Les forces de l'ordre ont été la cible de provocations dans l'après-midi aux abords de plusieurs stades, tandis que des affrontements plus musclés avec les policiers se sont déroulés à Bergame (nord) et Milan.
Mais c'est à la nuit tombée que la violence a explosé à Rome.
Après avoir incendié des scooters aux alentours du stade olympique, entre 100 et 200 tifosi selon les estimations des photographes de l'AFP sur place, la plupart le visage masqué par des écharpes et armés de bâtons, ont attaqué une caserne de la police, brûlant notamment un car et plusieurs véhicules.
Les mêmes supporteurs, très mobiles, ont ensuite pénétré dans le siège voisin du Comité national olympique italien (Coni) et ont mis à sac une partie des locaux, brisant du matériel et faisant exploser un pétard très puissant.
Les forces de police ont mené plusieurs charges contre les manifestants et lancé à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes.
Au moins quatre personnes, trois tifosi et un carabinier, ont été blessées lors des affrontements, selon l'agence Ansa, tandis que trois journalistes, deux photographes et un cameraman, ont été agressés et dépouillés de leur matériel. Deux personnes, un homme et une femme, ont également été arrêtés.
Les autorités gouvernementales, en accord avec les instances du football, avaient auparavant décidé de reporter à une date ultérieure le match de la 12e journée du championnat Inter-Lazio qui devait être disputé (14h00 GMT) à Milan, ainsi que le match AS Rome-Cagliari, qui devait débuter à 19h40 GMT dans la capitale.
En signe de deuil, les sept autres matches de la journée ont commencé avec dix minutes de retard. Tous les joueurs et arbitres arboraient également un brassard noir.
La mort du tifoso italien a eu lieu neuf mois après le meurtre d'un policier par un supporteur en marge du derby Catane-Palerme en Sicile, qui avait choqué tout le pays et poussé le gouvernement à renforcer l'arsenal des mesures contre la violence dans les stades.
"Nous sommes encore en train de vérifier la dynamique exacte des faits, mais il semble qu'il s'agisse d'une tragique erreur d'un agent qui était intervenu pour évider qu'une rixe puisse dégénérer", a déclaré le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato.
"Je tiens à vous assurer que la police saura assumer ses propres responsabilités, et fournira son entière collaboration aux magistrats chargés de l'enquête", a déclaré pour sa part le chef de la police italienne, Antonio Manganelli.
Lors d'une conférence de presse en fin de journée, le préfet d'Arezzo, Vincenzo Giacobbe, était resté très flou sur les circonstances de la mort du jeune Romain et avait refusé de répondre aux questions des journalistes, au motif qu"'une enquête est en cours".
Les forces de l'ordre ont été la cible de provocations dans l'après-midi aux abords de plusieurs stades, tandis que des affrontements plus musclés avec les policiers se sont déroulés à Bergame (nord) et Milan.
Mais c'est à la nuit tombée que la violence a explosé à Rome.
Après avoir incendié des scooters aux alentours du stade olympique, entre 100 et 200 tifosi selon les estimations des photographes de l'AFP sur place, la plupart le visage masqué par des écharpes et armés de bâtons, ont attaqué une caserne de la police, brûlant notamment un car et plusieurs véhicules.
Les mêmes supporteurs, très mobiles, ont ensuite pénétré dans le siège voisin du Comité national olympique italien (Coni) et ont mis à sac une partie des locaux, brisant du matériel et faisant exploser un pétard très puissant.
Les forces de police ont mené plusieurs charges contre les manifestants et lancé à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes.
Au moins quatre personnes, trois tifosi et un carabinier, ont été blessées lors des affrontements, selon l'agence Ansa, tandis que trois journalistes, deux photographes et un cameraman, ont été agressés et dépouillés de leur matériel. Deux personnes, un homme et une femme, ont également été arrêtés.
Les autorités gouvernementales, en accord avec les instances du football, avaient auparavant décidé de reporter à une date ultérieure le match de la 12e journée du championnat Inter-Lazio qui devait être disputé (14h00 GMT) à Milan, ainsi que le match AS Rome-Cagliari, qui devait débuter à 19h40 GMT dans la capitale.
En signe de deuil, les sept autres matches de la journée ont commencé avec dix minutes de retard. Tous les joueurs et arbitres arboraient également un brassard noir.
La mort du tifoso italien a eu lieu neuf mois après le meurtre d'un policier par un supporteur en marge du derby Catane-Palerme en Sicile, qui avait choqué tout le pays et poussé le gouvernement à renforcer l'arsenal des mesures contre la violence dans les stades.
"Nous sommes encore en train de vérifier la dynamique exacte des faits, mais il semble qu'il s'agisse d'une tragique erreur d'un agent qui était intervenu pour évider qu'une rixe puisse dégénérer", a déclaré le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato.
"Je tiens à vous assurer que la police saura assumer ses propres responsabilités, et fournira son entière collaboration aux magistrats chargés de l'enquête", a déclaré pour sa part le chef de la police italienne, Antonio Manganelli.
Lors d'une conférence de presse en fin de journée, le préfet d'Arezzo, Vincenzo Giacobbe, était resté très flou sur les circonstances de la mort du jeune Romain et avait refusé de répondre aux questions des journalistes, au motif qu"'une enquête est en cours".
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