Le gouvernement italien en appelle aux sacrifices pour réduire la dette
Le Conseil des ministres devait se réunir mardi à Rome pour approuver des coupes d'un total de 24 milliards d'euros dans les dépenses en 2011-2012. Ces réductions comprendraient un gel des salaires dans la Fonction publique, une baisse des salaires pour les fonctionnaires les mieux payés, et pourraient affecter le système de santé italien. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre d'une cure d'austérité en cours sur le continent, à l'heure où l'Europe tente de convaincre les marchés qu'elle peut maîtriser son endettement et éviter une situation comparable à celle de la Grèce. Les réductions en Italie permettraient au déficit budgétaire de descendre sous la barre des 3% du Produit intérieur brut d'ici 2012, contre 5,3% du PIB en 2009, et d'apaiser les craintes des marchés face au fardeau de la dette publique de 115% du PIB, le plus élevé de la zone euro, qui compte 16 pays membres. Le ministre des Finances Giulio Tremonti rencontrait mardi des responsables locaux pour présenter les mesures et obtenir leur coopération. Gianni Letta, l'un des collaborateurs du président du Conseil Silvio Berlusconi, a souligné lundi soir l'importance de ces mesures. "Nous sommes contraints de faire de très lourds et difficiles sacrifices, j'espère de façon provisoire, pour sauver notre pays du risque grec", a-t-il déclaré à L'Aquila, selon l'agence de presse ANSA.(AP)
Rome s'apprête à prendre le tournant de la rigueur
Le gouvernement italien devrait adopter mardi après-midi une enveloppe de mesures d'économies budgétaires pour 2011-2012, essentiellement axée sur une réduction des dépenses de l'Etat, a-t-on appris lundi de sources officielles. Un conseil des ministres est convoqué mardi à 16H00 GMT afin d'"examiner un décret-loi sur des mesures urgentes de stabilisation financière et de compétitivité économique", selon un communiqué officiel. Paolo Bonaiuti, porte-parole du gouvernement de Silvio Berlusconi, a annoncé lundi à une télévision que l'enveloppe devrait porter sur 24 milliards d'euros et que "l'on ne toucherait pas au portefeuille des Italiens donc (qu') il n'y aurait pas de nouveaux impôts". Les économies devront être trouvées par les différents ministères, a ajouté M. Bonaiuti, interrogé par la chaîne de télévision Canale 5. L'idée est de limiter le périmètre et le poids de l'Etat et de mieux dépenser l'argent public, a-t-il ajouté en confirmant un possible gel des salaires des hauts fonctionnaires publics. "Dans une période de réduction générale des dépenses, il est juste que ceux qui gagnent plus apportent leur contribution", a souligné M. Bonaiuti. Le 14 mai, un ministre issu de la Ligue du Nord avait évoqué une baisse de 5% des salaires des ministres et des parlementaires. Selon M. Bonaiuti, il n'est pas question de toucher au montant des retraites, mais des aménagements sur l'âge des départs sont envisagés. Les syndicats seront reçus à la présidence du Conseil mardi, avant le conseil des ministres.La tension sur les marchés, une certaine difficulté à placer les obligations d'Etat et la faiblesse de l'euro, ont poussé l'exécutif italien à anticiper l'adoption d'une correction budgétaire qui était prévue en juin.(afp)
Le Conseil des ministres devait se réunir mardi à Rome pour approuver des coupes d'un total de 24 milliards d'euros dans les dépenses en 2011-2012. Ces réductions comprendraient un gel des salaires dans la Fonction publique, une baisse des salaires pour les fonctionnaires les mieux payés, et pourraient affecter le système de santé italien. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre d'une cure d'austérité en cours sur le continent, à l'heure où l'Europe tente de convaincre les marchés qu'elle peut maîtriser son endettement et éviter une situation comparable à celle de la Grèce. Les réductions en Italie permettraient au déficit budgétaire de descendre sous la barre des 3% du Produit intérieur brut d'ici 2012, contre 5,3% du PIB en 2009, et d'apaiser les craintes des marchés face au fardeau de la dette publique de 115% du PIB, le plus élevé de la zone euro, qui compte 16 pays membres. Le ministre des Finances Giulio Tremonti rencontrait mardi des responsables locaux pour présenter les mesures et obtenir leur coopération. Gianni Letta, l'un des collaborateurs du président du Conseil Silvio Berlusconi, a souligné lundi soir l'importance de ces mesures. "Nous sommes contraints de faire de très lourds et difficiles sacrifices, j'espère de façon provisoire, pour sauver notre pays du risque grec", a-t-il déclaré à L'Aquila, selon l'agence de presse ANSA.(AP)
Rome s'apprête à prendre le tournant de la rigueur
Le gouvernement italien devrait adopter mardi après-midi une enveloppe de mesures d'économies budgétaires pour 2011-2012, essentiellement axée sur une réduction des dépenses de l'Etat, a-t-on appris lundi de sources officielles. Un conseil des ministres est convoqué mardi à 16H00 GMT afin d'"examiner un décret-loi sur des mesures urgentes de stabilisation financière et de compétitivité économique", selon un communiqué officiel. Paolo Bonaiuti, porte-parole du gouvernement de Silvio Berlusconi, a annoncé lundi à une télévision que l'enveloppe devrait porter sur 24 milliards d'euros et que "l'on ne toucherait pas au portefeuille des Italiens donc (qu') il n'y aurait pas de nouveaux impôts". Les économies devront être trouvées par les différents ministères, a ajouté M. Bonaiuti, interrogé par la chaîne de télévision Canale 5. L'idée est de limiter le périmètre et le poids de l'Etat et de mieux dépenser l'argent public, a-t-il ajouté en confirmant un possible gel des salaires des hauts fonctionnaires publics. "Dans une période de réduction générale des dépenses, il est juste que ceux qui gagnent plus apportent leur contribution", a souligné M. Bonaiuti. Le 14 mai, un ministre issu de la Ligue du Nord avait évoqué une baisse de 5% des salaires des ministres et des parlementaires. Selon M. Bonaiuti, il n'est pas question de toucher au montant des retraites, mais des aménagements sur l'âge des départs sont envisagés. Les syndicats seront reçus à la présidence du Conseil mardi, avant le conseil des ministres.La tension sur les marchés, une certaine difficulté à placer les obligations d'Etat et la faiblesse de l'euro, ont poussé l'exécutif italien à anticiper l'adoption d'une correction budgétaire qui était prévue en juin.(afp)
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