Comme il l'avait annoncé la veille, le chef du gouvernement a remis sa démission au président Sergio Mattarella ce mardi 26 janvier 2021. Avec cette démission, Giuseppe Conte espère obtenir un mandat du président Sergio Mattarella pour tenter de former un nouveau gouvernement, le troisième depuis 2018.
L'enjeu pour le Premier ministre est de mettre en œuvre un plan de plus de 200 milliards d'euros censé relancer le moteur de la troisième économie de la zone euro, refroidi par la pandémie qui a fait plus de 85.000 morts dans le pays. La crise politique a été déclenchée par l'ex-Premier ministre Matteo Renzi (2014-2016), qui a retiré son petit parti Italia Viva (IV) de la coalition au pouvoir le 13 janvier, après des semaines de critiques sur la gestion de la crise sanitaire et les plans de dépenses économiques de Giuseppe Conte.
Selon un communiqué de la présidence, le chef de l'Etat aurait demandé au Premier ministre d’expédier les affaires courantes. « Le président prendra son temps pour décider et a invité le gouvernement à rester en fonction pour gérer les affaires courantes », précise le communiqué.
Pour pouvoir rester au pouvoir et éviter la démission, Giuseppe Conte a dû se présenter devant le Parlement la semaine dernière pour un vote de confiance des deux chambres. Facile à la chambre basse, le vote au Sénat a été remporté de justesse, avec seulement une majorité relative après le retrait des sénateurs d'IV.
Giuseppe Conte menait depuis des tractations tendues en coulisses dans l'espoir de s'assurer le ralliement de parlementaires indépendants ou dissidents qui lui auraient éventuellement permis de rester aux commandes en remaniant son équipe. Sans succès.
Dos au mur, Giuseppe Conte n'avait plus d'autre choix que de remettre son mandat en jeu, en espérant néanmoins conserver la confiance du président. D'autant que son ministre de la Justice doit présenter cette semaine au Sénat une réforme quasiment assurée d'être retoquée, un revers qui aurait mis son gouvernement en minorité et l'aurait de toute façon contraint à se démettre.
L'enjeu pour le Premier ministre est de mettre en œuvre un plan de plus de 200 milliards d'euros censé relancer le moteur de la troisième économie de la zone euro, refroidi par la pandémie qui a fait plus de 85.000 morts dans le pays. La crise politique a été déclenchée par l'ex-Premier ministre Matteo Renzi (2014-2016), qui a retiré son petit parti Italia Viva (IV) de la coalition au pouvoir le 13 janvier, après des semaines de critiques sur la gestion de la crise sanitaire et les plans de dépenses économiques de Giuseppe Conte.
Selon un communiqué de la présidence, le chef de l'Etat aurait demandé au Premier ministre d’expédier les affaires courantes. « Le président prendra son temps pour décider et a invité le gouvernement à rester en fonction pour gérer les affaires courantes », précise le communiqué.
Pour pouvoir rester au pouvoir et éviter la démission, Giuseppe Conte a dû se présenter devant le Parlement la semaine dernière pour un vote de confiance des deux chambres. Facile à la chambre basse, le vote au Sénat a été remporté de justesse, avec seulement une majorité relative après le retrait des sénateurs d'IV.
Giuseppe Conte menait depuis des tractations tendues en coulisses dans l'espoir de s'assurer le ralliement de parlementaires indépendants ou dissidents qui lui auraient éventuellement permis de rester aux commandes en remaniant son équipe. Sans succès.
Dos au mur, Giuseppe Conte n'avait plus d'autre choix que de remettre son mandat en jeu, en espérant néanmoins conserver la confiance du président. D'autant que son ministre de la Justice doit présenter cette semaine au Sénat une réforme quasiment assurée d'être retoquée, un revers qui aurait mis son gouvernement en minorité et l'aurait de toute façon contraint à se démettre.
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