La ministre sortante des Affaires étrangères et chef du parti centriste Kadima, Tzipi Livni, a elle aussi rejeté pour l'instant la demande de M. Netanyahu de participer à un tel gouvernement mais a laissé la porte ouverte en acceptant de le rencontrer dans les prochains jours.
Officiellement chargé par le président Shimon Peres de former le prochain cabinet au plus tard d'ici le 3 avril, le chef du parti Likoud s'est entretenu à Jérusalem avec M. Barak, le ministre sortant de la Défense, sans parvenir à le convaincre de rallier un cabinet d'union.
"Le peuple a tranché et décidé de renvoyer les travaillistes dans l'opposition, et nous respectons ce choix. Nous serons une opposition responsable, sérieuse et constructive", a dit M. Barak aux journalistes après la rencontre.
Le parti travailliste, fondateur du pays, a réalisé son pire score historique aux législatives du 10 février en n'obtenant que 13 sièges sur un total de 120 à la Knesset.
Selon son entourage, M. Netanyahu a proposé à son interlocuteur le portefeuille de la Défense et quatre autres ministères.
"Nous devons coopérer, car l'heure est grave, à cause de la crise économique et des efforts poursuivis par l'Iran pour se doter de l'arme nucléaire et de missiles balistiques", a-t-il déclaré à la presse.
La veille, et malgré le refus de Mme Livni, M. Netanyahu a affirmé vouloir poursuivre ses efforts "afin de former un gouvernement d'union".
Interrogée à la radio militaire, Mme Livni a maintenu sa décision de gagner les bancs de l'opposition "à cause des divergences avec Netanyahu sur la voie que doit emprunter le gouvernement", soulignant que le programme d'un cabinet d'union devrait mentionner "la nécessité de deux Etats pour deux peuples".
"Quand nous serons d'accord sur cette voie, nous pourrons charger des équipes de négociateurs de conclure des ententes", a-t-elle dit, ajoutant que M. Netanyahu devrait lui soumettre prochainement "d'autres idées".
M. Netanyahu, 59 ans, opposé aux accords d'Oslo de 1993 et hostile à la création d'un Etat palestinien, est en principe soutenu par un bloc de partis de droite comptant 65 députés.
Mais il envisagerait à contre-coeur de s'appuyer sur cette majorité de "durs" qui susciterait inéluctablement des tensions avec la nouvelle administration américaine désireuse de relancer les efforts de paix.
Ce bloc pourrait même se réduire comme une peau de chagrin, car les quatre élus d'extrême droite de l'Union nationale exigent la colonisation à outrance en Cisjordanie occupée.
Le député Guidéon Saar, numéro deux du Likoud, a fait état "de plusieurs points de convergence avec le Kadima" ajoutant qu'"il est possible de combler les écarts".
Selon lui, "il faut de la patience, de la bonne volonté et des idées constructives car les négociations avec les Palestiniens ne constituent pas un problème fondamental, et nous sommes prêts à les poursuivre".
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton doit effectuer les 3 et 4 mars sa première visite officielle en Cisjordanie et en Israël, a indiqué à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat.
Source: Yahoo News
Officiellement chargé par le président Shimon Peres de former le prochain cabinet au plus tard d'ici le 3 avril, le chef du parti Likoud s'est entretenu à Jérusalem avec M. Barak, le ministre sortant de la Défense, sans parvenir à le convaincre de rallier un cabinet d'union.
"Le peuple a tranché et décidé de renvoyer les travaillistes dans l'opposition, et nous respectons ce choix. Nous serons une opposition responsable, sérieuse et constructive", a dit M. Barak aux journalistes après la rencontre.
Le parti travailliste, fondateur du pays, a réalisé son pire score historique aux législatives du 10 février en n'obtenant que 13 sièges sur un total de 120 à la Knesset.
Selon son entourage, M. Netanyahu a proposé à son interlocuteur le portefeuille de la Défense et quatre autres ministères.
"Nous devons coopérer, car l'heure est grave, à cause de la crise économique et des efforts poursuivis par l'Iran pour se doter de l'arme nucléaire et de missiles balistiques", a-t-il déclaré à la presse.
La veille, et malgré le refus de Mme Livni, M. Netanyahu a affirmé vouloir poursuivre ses efforts "afin de former un gouvernement d'union".
Interrogée à la radio militaire, Mme Livni a maintenu sa décision de gagner les bancs de l'opposition "à cause des divergences avec Netanyahu sur la voie que doit emprunter le gouvernement", soulignant que le programme d'un cabinet d'union devrait mentionner "la nécessité de deux Etats pour deux peuples".
"Quand nous serons d'accord sur cette voie, nous pourrons charger des équipes de négociateurs de conclure des ententes", a-t-elle dit, ajoutant que M. Netanyahu devrait lui soumettre prochainement "d'autres idées".
M. Netanyahu, 59 ans, opposé aux accords d'Oslo de 1993 et hostile à la création d'un Etat palestinien, est en principe soutenu par un bloc de partis de droite comptant 65 députés.
Mais il envisagerait à contre-coeur de s'appuyer sur cette majorité de "durs" qui susciterait inéluctablement des tensions avec la nouvelle administration américaine désireuse de relancer les efforts de paix.
Ce bloc pourrait même se réduire comme une peau de chagrin, car les quatre élus d'extrême droite de l'Union nationale exigent la colonisation à outrance en Cisjordanie occupée.
Le député Guidéon Saar, numéro deux du Likoud, a fait état "de plusieurs points de convergence avec le Kadima" ajoutant qu'"il est possible de combler les écarts".
Selon lui, "il faut de la patience, de la bonne volonté et des idées constructives car les négociations avec les Palestiniens ne constituent pas un problème fondamental, et nous sommes prêts à les poursuivre".
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton doit effectuer les 3 et 4 mars sa première visite officielle en Cisjordanie et en Israël, a indiqué à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat.
Source: Yahoo News
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