Deux jours après le feu vert donné par le cabinet israélien à la construction de 455 nouveaux logements en Cisjordanie, l'organisme public chargé des terres a réactivé mardi un programme immobilier, pourtant enlisé depuis un an, dans le quartier juif de Pisgat Zeev, hors des limites nord-est de Jérusalem.
Ce programme avait déjà été approuvé par le gouvernement, mais il était retardé depuis un an en raison de divergences avec les entreprises de BTP sur les tarifs.
Mardi, l'organisme public a décidé de relancer son appel d'offres pour la construction de 486 nouveaux appartements dans ce quartier de Jérusalem-Est. Si ce projet voit le jour, il rapprocherait Pisgat Zeev des quartiers palestiniens voisins.
Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, et l'Union européenne, son principal partenaire commercial, réclament le gel de la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés par Israël en Cisjordanie et à Jérusalem-Est afin de favoriser la relance du processus de paix au Proche-Orient. Les Palestiniens refusent de reprendre les négociations tant que la colonisation se poursuivra.
Mercredi, l'Union européenne a une nouvelle fois réclamé l'arrêt total de la colonisation juive dans tous les territoires palestiniens, exprimant sa "grave préoccupation" après le feu vert donné aux nouvelles constructions à Jérusalem-Est. "L'Union européenne réitère son appel à Israël à mettre fin immédiatement aux activités de colonisation, y compris à Jérusalem-Est", a souligné l'UE dans un communiqué.
Mais l'Etat hébreu, gouverné actuellement par une coalition de droite pro-colons, reste sourd aux pressions internationales. Il se dit prêt à limiter les nouvelles constructions en Cisjordanie, mais il refuse de les geler totalement, et surtout, il exclut Jérusalem de cette politique.
"Si le gouvernement israélien, dans l'intérêt du processus de paix, veut bien envisager de strictes limitations aux constructions en Cisjordanie, cela ne s'applique pas à Jérusalem", a expliqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Mark Regev. "La position du gouvernement est que Jérusalem-Est et restera la capitale unifiée d'Israël."
L'Etat hébreu a conquis Jérusalem-Est -partie arabe de Jérusalem- lors de la Guerre des Six-Jours en 1967 et l'a immédiatement annexé, contrairement à la Cisjordanie qu'il s'est contenté d'occuper. Cette annexion suivie de la proclamation de la ville unifiée comme capitale d'Israël n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
L'appel d'offres pour Pisgat Zeev permet au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de "s'engager activement dans la colonisation à Jérusalem, tout en affirmant sournoisement que ce n'est pas nouveau", a dénoncé Danny Seidemann, conseiller juridique d'Ir Amim, un mouvement israélien favorable à la coexistence entre Israéliens et Palestiniens dans la Ville sainte. "Dans les déclarations, (Nétanyahou) va dans la direction d'Obama. Mais, dans les faits, il vide tout futur engagement sur un gel de la colonisation de l'essentiel de sa signification."
Quelque 300.000 Israéliens vivent dans des colonies juives en Cisjordanie aux côtés de 2,5 millions de Palestiniens. Et 180.000 autres vivent dans des quartiers juifs à Jérusalem-Est. Les Palestiniens veulent faire de la partie orientale de Jérusalem la capitale de leur futur Etat.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Ce programme avait déjà été approuvé par le gouvernement, mais il était retardé depuis un an en raison de divergences avec les entreprises de BTP sur les tarifs.
Mardi, l'organisme public a décidé de relancer son appel d'offres pour la construction de 486 nouveaux appartements dans ce quartier de Jérusalem-Est. Si ce projet voit le jour, il rapprocherait Pisgat Zeev des quartiers palestiniens voisins.
Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, et l'Union européenne, son principal partenaire commercial, réclament le gel de la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés par Israël en Cisjordanie et à Jérusalem-Est afin de favoriser la relance du processus de paix au Proche-Orient. Les Palestiniens refusent de reprendre les négociations tant que la colonisation se poursuivra.
Mercredi, l'Union européenne a une nouvelle fois réclamé l'arrêt total de la colonisation juive dans tous les territoires palestiniens, exprimant sa "grave préoccupation" après le feu vert donné aux nouvelles constructions à Jérusalem-Est. "L'Union européenne réitère son appel à Israël à mettre fin immédiatement aux activités de colonisation, y compris à Jérusalem-Est", a souligné l'UE dans un communiqué.
Mais l'Etat hébreu, gouverné actuellement par une coalition de droite pro-colons, reste sourd aux pressions internationales. Il se dit prêt à limiter les nouvelles constructions en Cisjordanie, mais il refuse de les geler totalement, et surtout, il exclut Jérusalem de cette politique.
"Si le gouvernement israélien, dans l'intérêt du processus de paix, veut bien envisager de strictes limitations aux constructions en Cisjordanie, cela ne s'applique pas à Jérusalem", a expliqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Mark Regev. "La position du gouvernement est que Jérusalem-Est et restera la capitale unifiée d'Israël."
L'Etat hébreu a conquis Jérusalem-Est -partie arabe de Jérusalem- lors de la Guerre des Six-Jours en 1967 et l'a immédiatement annexé, contrairement à la Cisjordanie qu'il s'est contenté d'occuper. Cette annexion suivie de la proclamation de la ville unifiée comme capitale d'Israël n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
L'appel d'offres pour Pisgat Zeev permet au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de "s'engager activement dans la colonisation à Jérusalem, tout en affirmant sournoisement que ce n'est pas nouveau", a dénoncé Danny Seidemann, conseiller juridique d'Ir Amim, un mouvement israélien favorable à la coexistence entre Israéliens et Palestiniens dans la Ville sainte. "Dans les déclarations, (Nétanyahou) va dans la direction d'Obama. Mais, dans les faits, il vide tout futur engagement sur un gel de la colonisation de l'essentiel de sa signification."
Quelque 300.000 Israéliens vivent dans des colonies juives en Cisjordanie aux côtés de 2,5 millions de Palestiniens. Et 180.000 autres vivent dans des quartiers juifs à Jérusalem-Est. Les Palestiniens veulent faire de la partie orientale de Jérusalem la capitale de leur futur Etat.
Source: Associated Presse via Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin