Le texte autorisant Tsahal à déterminer quel Palestinien peut étudier en Israël, et ce, même si cette personne ne représente aucun danger, fait actuellement débat.
Cette question est en suspend depuis déjà un an.
En effet, en décembre 2006, l’organisme 'Gisha' avait présenté un recours devant la haute cour de justice, lorsque Tsahal avait refusé à Sawsan Salameh, une étudiante palestinienne d’Anata, un village de Judée-Samarie, de poursuivre son cycle universitaire à Jérusalem.
Cette dernière souhaitait continuer son doctorat en chimie à l’Université hébraïque, qui lui avait d’ailleurs attribué une bourse à cet effet.
La cour israélienne avait alors stipulé qu’il était désormais interdit pour les autorités militaires israéliennes "de refuser systématiquement à un Palestinien de venir étudier en Israël".
Cependant, aucun critère n’avait été fixé, les autorités judiciaires préférant que les demandes des étudiants palestiniens soient examinées au cas par cas.
Une décision non satisfaisante pour l’armée inquiète de ne pouvoir garantir la sécurité de son pays.
Après des mois de discussion, un compromis a finalement été trouvé, et d’ici quatre mois, la haute cour de justice examinera de nouveaux critères mis en place par l’Etat, qui permettront ainsi de justifier l’acceptation ou non d’étudiants palestiniens dans les universités israéliennes.
Selon le Procureur Noam Peleg, le nouveau règlement ne doit pas entraver le parcours scolaire des étudiants. "Les programmes ainsi que les conditions d’accès doivent être identiques pour tous" a-t-il déclaré.
Le groupe d’experts chargé de contrôler le projet, est dirigé par le président de la Cour Suprême, Dorit Beinisch, qui s’occupera de démasquer toute violation des libertés académiques israéliennes.
A ce jour, un premier texte a été élaboré.
Il prévoit que les étudiants de premier cycle ne soient pas autorisés à étudier en Israël.
En revanche, pour le second cycle, si le diplôme que l’étudiant souhaite préparer n’est pas proposé par les établissements situés en territoires sous contrôle palestinien, il pourra dès lors recevoir une autorisation pour venir étudier en Israël.
Par ailleurs, les étudiants qui souhaitent présenter une maîtrise, pourront s’inscrire uniquement dans deux programmes ; celui de "la coopération régionale avec les pays en développement", et celui s’intitulant "la coexistence et la paix dans la région".
Une fois qu’un élève aura présenté sa demande, le ministère de l’Education l’examinera, puis statuera.
Dans le cas des programmes internationaux, comme ceux proposés par l’Université de Tel-Aviv, le ministère des Affaires Etrangères sera également consulté.
Puis, si l’étudiant présente les conditions nécessaires pour intégrer l’une des universités d’Israël, l’établissement d’accueil devra alors donner les raisons précises de cette acceptation.
Mais, dans chaque cas, et afin de garantir un environnement sécuritaire à l’Etat hébreu, l'armée pourra refuser d’examiner les demandes des candidats, même si les exigences de base sont satisfaites.
Elle sera également en mesure de fixer des quotas pour la délivrance de diplômes de fin d’étude.
Un point qui pose encore problème pour les organisations de défense des droits de l’homme, lesquelles refusent de laisser à l’armée le pouvoir de régler cette question.
Guysen International News
Cette question est en suspend depuis déjà un an.
En effet, en décembre 2006, l’organisme 'Gisha' avait présenté un recours devant la haute cour de justice, lorsque Tsahal avait refusé à Sawsan Salameh, une étudiante palestinienne d’Anata, un village de Judée-Samarie, de poursuivre son cycle universitaire à Jérusalem.
Cette dernière souhaitait continuer son doctorat en chimie à l’Université hébraïque, qui lui avait d’ailleurs attribué une bourse à cet effet.
La cour israélienne avait alors stipulé qu’il était désormais interdit pour les autorités militaires israéliennes "de refuser systématiquement à un Palestinien de venir étudier en Israël".
Cependant, aucun critère n’avait été fixé, les autorités judiciaires préférant que les demandes des étudiants palestiniens soient examinées au cas par cas.
Une décision non satisfaisante pour l’armée inquiète de ne pouvoir garantir la sécurité de son pays.
Après des mois de discussion, un compromis a finalement été trouvé, et d’ici quatre mois, la haute cour de justice examinera de nouveaux critères mis en place par l’Etat, qui permettront ainsi de justifier l’acceptation ou non d’étudiants palestiniens dans les universités israéliennes.
Selon le Procureur Noam Peleg, le nouveau règlement ne doit pas entraver le parcours scolaire des étudiants. "Les programmes ainsi que les conditions d’accès doivent être identiques pour tous" a-t-il déclaré.
Le groupe d’experts chargé de contrôler le projet, est dirigé par le président de la Cour Suprême, Dorit Beinisch, qui s’occupera de démasquer toute violation des libertés académiques israéliennes.
A ce jour, un premier texte a été élaboré.
Il prévoit que les étudiants de premier cycle ne soient pas autorisés à étudier en Israël.
En revanche, pour le second cycle, si le diplôme que l’étudiant souhaite préparer n’est pas proposé par les établissements situés en territoires sous contrôle palestinien, il pourra dès lors recevoir une autorisation pour venir étudier en Israël.
Par ailleurs, les étudiants qui souhaitent présenter une maîtrise, pourront s’inscrire uniquement dans deux programmes ; celui de "la coopération régionale avec les pays en développement", et celui s’intitulant "la coexistence et la paix dans la région".
Une fois qu’un élève aura présenté sa demande, le ministère de l’Education l’examinera, puis statuera.
Dans le cas des programmes internationaux, comme ceux proposés par l’Université de Tel-Aviv, le ministère des Affaires Etrangères sera également consulté.
Puis, si l’étudiant présente les conditions nécessaires pour intégrer l’une des universités d’Israël, l’établissement d’accueil devra alors donner les raisons précises de cette acceptation.
Mais, dans chaque cas, et afin de garantir un environnement sécuritaire à l’Etat hébreu, l'armée pourra refuser d’examiner les demandes des candidats, même si les exigences de base sont satisfaites.
Elle sera également en mesure de fixer des quotas pour la délivrance de diplômes de fin d’étude.
Un point qui pose encore problème pour les organisations de défense des droits de l’homme, lesquelles refusent de laisser à l’armée le pouvoir de régler cette question.
Guysen International News
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