Inondations au Pakistan: Islamabad accepte l'aide de l'Inde
Les autorités d'Islamabad ont accepté une aide de l'Inde d'un montant de cinq millions de dollars en faveur des victimes des inondations qui frappent le Pakistan. Le geste de New Dehli et l'acceptation d'Islamabad témoignent d'une rare expression de solidarité et de bonne volonté dans les relations conflictuelles entre les deux pays voisins. Les inondations ont affecté quelque 20 millions de personnes et environ un cinquième du territoire pakistanais, mettant à rude épreuve les autorités d'Islamabad engagées par ailleurs dans la lutte contre les violences d'Al-Qaïda et des talibans. Au moins six millions de personnes se sont retrouvées sans-abri à la suite de la catastrophe naturelle, dont le coût économique devrait atteindre les milliards d'euros. Le chef de l'Organisation mondiale de la santé au Pakistan a déclaré vendredi qu'il y avait eu des "cas sporadiques" de choléra parmi les millions de sinistrés, dont nombre vivent dans des conditions insalubres. Mais Guido Sabatinelli s'est déclaré "optimiste" quant au fait qu'il n'y avait "pas de menace immédiate d'épidémie de choléra". Il a exhorté la communauté internationale à étendre son assistance financière en faveur des rescapés. D'après lui, l'OMC a souhaité 56 millions de dollars pour financer des projets en matière de santé, mais moins de la moitié des fonds ont été promis. M. Sabatinelli a néanmoins mis en avant une montée en puissance de l'aide internationale. Les Nations unies ont demandé le déblocage de 460 millions de dollars en aide d'urgence. Le chef de la diplomatie pakistanaise Shah Mahmood Qureshi a déclaré à la chaîne de télévision indienne NDTV que son gouvernement avait accepté l'aide de l'Inde. Les relations entre les deux pays sont si difficiles qu'il a fallu plusieurs jours à Islamabad pour arrêter sa décision. Cette assistance "est hautement appréciée au Pakistan et nous l'avons reconnu", a-t-il dit à New York. Le ministère indien des Affaires étrangères a salué vendredi la décision du Pakistan d'accepter l'aide, a rapporté l'agence Press Trust of India, ajoutant que le gouvernement était disposé à fournir une assistance supplémentaire. L'Inde avait octroyé une aide au Pakistan après le séisme de 2006 au Cachemire, qui a fait plus de 70.000 morts. Les inondations ont commencé le 29 juillet dans le nord-ouest du Pakistan après des pluies de mousson exceptionnelles et ont depuis submergé des milliers de localités dans les provinces du Penjab et du Sindh. Si les chutes de pluie ont baissé d'intensité, les inondations se poursuivent dans certaines zones de la province du Sindh.(AP)
Législatives australiennes: une courte victoire prédite pour les travaillistes
Les Australiens sont appelés samedi aux urnes pour des élections fédérales qui s'annoncent serrées entre les deux principaux partis: les travaillistes, emmenés par la première femme Premier ministre du pays, Julia Gillard, et les libéraux du très conservateur Tony Abbott. A l'issue d'une campagne très disputée, les observateurs prévoient une courte victoire du Parti travailliste, vainqueur du dernier scrutin en 2007 avec une majorité de 11 sièges -sur 150-, après 11 années d'opposition. Martin O'Shannessy, directeur de l'institut de sondage Newspoll, table ainsi sur un second mandat de trois ans pour les travaillistes, avec une avance de quatre ou cinq sièges. Les cinq semaines de campagne se sont principalement résumées à un duel entre deux personnages aux profils opposés: le Premier ministre Julia Gillard, 48 ans, féministe et athée, et le chef de l'opposition libérale Tony Abbott, 52 ans, ancien journaliste et ministre du gouvernement conservateur de John Howard, catholique pratiquant. Vice-Premier ministre du gouvernement de Kevin Rudd depuis 2007, Julia Gillard a pris le pouvoir le 24 juin dernier en poussant vers la sortie le chef du gouvernement avec l'aide de plusieurs autres ministres. Une fois installée, elle a convoqué des élections pour légitimer son mandat. Mais la campagne s'est révélée être tout sauf une formalité. Julia Gillard a d'abord dû faire face au ressentiment des électeurs travaillistes après son coup de force, à l'origine de nombreuses fuites dans les médias attribuées à son propre camp. "La principale faiblesse stratégique de la campagne travailliste a été l'échec à expliquer de manière satisfaisante le changement de leader", explique Nick Economu, politologue à l'université Monash. "Je pense que cela va certainement nuire au Parti travailliste et à Gillard dans le Queensland", l'Etat natal de Kevin Rudd. Après seulement une semaine de campagne, Julia Gillard est également en partie revenue sur un des principaux engagements de Kevin Rudd en 2007: l'instauration d'une taxe écologique sur les grands groupes miniers. Une décision qui, selon Martin O'Shannessy, a ouvert "une crise de leadership" chez les travaillistes. "Les gens se disent que ce n'est pas ce pour quoi ils ont signé". En face, Tony Abbott est le troisième chef des libéraux depuis 2007, mais le seul à avoir inquiéter le parti au pouvoir dans les sondages. Catholique pratiquant, entré au séminaire avant de devenir journaliste puis finalement député et ministre, ce sportif accompli de 52 ans est surnommé "le moine fou" à la fois en raison de son passé et de sa réputation de franc-tireur dans le jeu politique.(AP)
Source: Yahoo Actualités
Les autorités d'Islamabad ont accepté une aide de l'Inde d'un montant de cinq millions de dollars en faveur des victimes des inondations qui frappent le Pakistan. Le geste de New Dehli et l'acceptation d'Islamabad témoignent d'une rare expression de solidarité et de bonne volonté dans les relations conflictuelles entre les deux pays voisins. Les inondations ont affecté quelque 20 millions de personnes et environ un cinquième du territoire pakistanais, mettant à rude épreuve les autorités d'Islamabad engagées par ailleurs dans la lutte contre les violences d'Al-Qaïda et des talibans. Au moins six millions de personnes se sont retrouvées sans-abri à la suite de la catastrophe naturelle, dont le coût économique devrait atteindre les milliards d'euros. Le chef de l'Organisation mondiale de la santé au Pakistan a déclaré vendredi qu'il y avait eu des "cas sporadiques" de choléra parmi les millions de sinistrés, dont nombre vivent dans des conditions insalubres. Mais Guido Sabatinelli s'est déclaré "optimiste" quant au fait qu'il n'y avait "pas de menace immédiate d'épidémie de choléra". Il a exhorté la communauté internationale à étendre son assistance financière en faveur des rescapés. D'après lui, l'OMC a souhaité 56 millions de dollars pour financer des projets en matière de santé, mais moins de la moitié des fonds ont été promis. M. Sabatinelli a néanmoins mis en avant une montée en puissance de l'aide internationale. Les Nations unies ont demandé le déblocage de 460 millions de dollars en aide d'urgence. Le chef de la diplomatie pakistanaise Shah Mahmood Qureshi a déclaré à la chaîne de télévision indienne NDTV que son gouvernement avait accepté l'aide de l'Inde. Les relations entre les deux pays sont si difficiles qu'il a fallu plusieurs jours à Islamabad pour arrêter sa décision. Cette assistance "est hautement appréciée au Pakistan et nous l'avons reconnu", a-t-il dit à New York. Le ministère indien des Affaires étrangères a salué vendredi la décision du Pakistan d'accepter l'aide, a rapporté l'agence Press Trust of India, ajoutant que le gouvernement était disposé à fournir une assistance supplémentaire. L'Inde avait octroyé une aide au Pakistan après le séisme de 2006 au Cachemire, qui a fait plus de 70.000 morts. Les inondations ont commencé le 29 juillet dans le nord-ouest du Pakistan après des pluies de mousson exceptionnelles et ont depuis submergé des milliers de localités dans les provinces du Penjab et du Sindh. Si les chutes de pluie ont baissé d'intensité, les inondations se poursuivent dans certaines zones de la province du Sindh.(AP)
Législatives australiennes: une courte victoire prédite pour les travaillistes
Les Australiens sont appelés samedi aux urnes pour des élections fédérales qui s'annoncent serrées entre les deux principaux partis: les travaillistes, emmenés par la première femme Premier ministre du pays, Julia Gillard, et les libéraux du très conservateur Tony Abbott. A l'issue d'une campagne très disputée, les observateurs prévoient une courte victoire du Parti travailliste, vainqueur du dernier scrutin en 2007 avec une majorité de 11 sièges -sur 150-, après 11 années d'opposition. Martin O'Shannessy, directeur de l'institut de sondage Newspoll, table ainsi sur un second mandat de trois ans pour les travaillistes, avec une avance de quatre ou cinq sièges. Les cinq semaines de campagne se sont principalement résumées à un duel entre deux personnages aux profils opposés: le Premier ministre Julia Gillard, 48 ans, féministe et athée, et le chef de l'opposition libérale Tony Abbott, 52 ans, ancien journaliste et ministre du gouvernement conservateur de John Howard, catholique pratiquant. Vice-Premier ministre du gouvernement de Kevin Rudd depuis 2007, Julia Gillard a pris le pouvoir le 24 juin dernier en poussant vers la sortie le chef du gouvernement avec l'aide de plusieurs autres ministres. Une fois installée, elle a convoqué des élections pour légitimer son mandat. Mais la campagne s'est révélée être tout sauf une formalité. Julia Gillard a d'abord dû faire face au ressentiment des électeurs travaillistes après son coup de force, à l'origine de nombreuses fuites dans les médias attribuées à son propre camp. "La principale faiblesse stratégique de la campagne travailliste a été l'échec à expliquer de manière satisfaisante le changement de leader", explique Nick Economu, politologue à l'université Monash. "Je pense que cela va certainement nuire au Parti travailliste et à Gillard dans le Queensland", l'Etat natal de Kevin Rudd. Après seulement une semaine de campagne, Julia Gillard est également en partie revenue sur un des principaux engagements de Kevin Rudd en 2007: l'instauration d'une taxe écologique sur les grands groupes miniers. Une décision qui, selon Martin O'Shannessy, a ouvert "une crise de leadership" chez les travaillistes. "Les gens se disent que ce n'est pas ce pour quoi ils ont signé". En face, Tony Abbott est le troisième chef des libéraux depuis 2007, mais le seul à avoir inquiéter le parti au pouvoir dans les sondages. Catholique pratiquant, entré au séminaire avant de devenir journaliste puis finalement député et ministre, ce sportif accompli de 52 ans est surnommé "le moine fou" à la fois en raison de son passé et de sa réputation de franc-tireur dans le jeu politique.(AP)
Source: Yahoo Actualités
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