Alors que l'Iran traverse sa pire crise depuis la révolution islamique en 1979, les autorités ont interdit toute couverture par la presse étrangère des événements, après des manifestations contre la réélection vendredi de M. Ahmadinejad (63% au 1er tour).
Cette colère populaire, accompagnée de heurts meurtriers, a suivi les accusations de fraude et d'"irrégularités" dans le scrutin par le principal rival du président ultraconservateur à la présidentielle, Mir Hossein Moussavi (34%).
Face à ces protestations, l'ayatollah Khamenei s'est dit favorable à un recomptage partiel des voix "en présence des représentants des candidats", selon la télévision d'Etat.
Avant lui, le Conseil des gardiens de la Constitution, chargé d'examiner les plaintes, s'est dit prêt à recompter les "bulletins de vote dans les urnes sujettes à la contestation".
Sur le terrain et à l'appel d'un organisme officiel, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans le centre de Téhéran lors d'une "marche d'unification" en soutien à M. Ahmadinejad, selon la télévision d'Etat.
Après le défilé, les organisateurs ont accusé "les ennemis, spécialement les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël" de "s'ingérer dans les affaires iraniennes, de comploter contre le gouvernement et d'offrir un soutien médiatique aux groupes ennemis, aux émeutiers et aux hooligans sociaux et politiques qui tentent d'alimenter le chaos dans la république islamique".
A l'opposé, des partisans de M. Moussavi ont manifesté dans le nord de la ville, selon le site internet de la chaîne d'Etat PressTv, malgré l'appel à l'annulation lancé par le candidat pour éviter de nouveaux heurts.
Mais le cortège de ses supporteurs "s'est transformé en grande manifestation" su... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
Cette colère populaire, accompagnée de heurts meurtriers, a suivi les accusations de fraude et d'"irrégularités" dans le scrutin par le principal rival du président ultraconservateur à la présidentielle, Mir Hossein Moussavi (34%).
Face à ces protestations, l'ayatollah Khamenei s'est dit favorable à un recomptage partiel des voix "en présence des représentants des candidats", selon la télévision d'Etat.
Avant lui, le Conseil des gardiens de la Constitution, chargé d'examiner les plaintes, s'est dit prêt à recompter les "bulletins de vote dans les urnes sujettes à la contestation".
Sur le terrain et à l'appel d'un organisme officiel, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans le centre de Téhéran lors d'une "marche d'unification" en soutien à M. Ahmadinejad, selon la télévision d'Etat.
Après le défilé, les organisateurs ont accusé "les ennemis, spécialement les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël" de "s'ingérer dans les affaires iraniennes, de comploter contre le gouvernement et d'offrir un soutien médiatique aux groupes ennemis, aux émeutiers et aux hooligans sociaux et politiques qui tentent d'alimenter le chaos dans la république islamique".
A l'opposé, des partisans de M. Moussavi ont manifesté dans le nord de la ville, selon le site internet de la chaîne d'Etat PressTv, malgré l'appel à l'annulation lancé par le candidat pour éviter de nouveaux heurts.
Mais le cortège de ses supporteurs "s'est transformé en grande manifestation" su... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
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