Hier, la police iranienne a usé de gaz lacrymogène et de la force pour disperser des manifestants, venus rendre hommage aux opposants tués lors des troubles post-électoraux. Sur une artère du centre de Téhéran, des centaines d'automobilistes scandant des slogans en faveur de leur leader Mir Hossein Moussavi ont été pris pour cible.
Non loin de là, bravant une interdiction de manifester édictée par les autorités, environ 3.000 personnes ont afflué au Grand Mossala, lieu de prière à ciel ouvert du centre de la capitale iranienne. «Certains manifestants ont incendié des poubelles tandis que des policiers anti-émeutes à moto passaient au milieu de la foule pour essayer de disperser les manifestants», a raconté un témoin. «La police a brisé les vitres de plusieurs voitures», a-t-il ajouté.
Ce rassemblement interdit s'est tenu à l'initiative de Mir Hossein Moussavi et de Mehdi Karoubi. Les deux candidats malheureux de l'élection présidentielle, qui réclament toujours l'annulation du scrutin pour fraude et de nouvelles élections, souhaitaient organiser un hommage «silencieux». Se heurtant à un refus des autorités, ils ont alors décidé de se rendre au cimetière de Beheshte Zahra, situé dans la banlieue sud de Téhéran.
Hommage à Neda
Environ 150 policiers anti-émeute et autres membres des forces de l'ordre les y attendaient, déployés autour du carré où sont enterrées les victimes du mouvement de contestation. Ils ont contraint Mir Hossein Moussavi à rejoindre rapidement sa voiture, malgré le soutien de plusieurs centaines de personnes. «La police a alors commencé à repousser les manifestants, après quoi Moussavi est parti», a expliqué un témoin.
Le chef de l'opposition souhaitait se rendre sur la tombe de Neda Agha Soltan, la jeune femme devenue une icône de mouvement réformateur , après que la vidéo de sa mort a circulé sur internet. ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
Non loin de là, bravant une interdiction de manifester édictée par les autorités, environ 3.000 personnes ont afflué au Grand Mossala, lieu de prière à ciel ouvert du centre de la capitale iranienne. «Certains manifestants ont incendié des poubelles tandis que des policiers anti-émeutes à moto passaient au milieu de la foule pour essayer de disperser les manifestants», a raconté un témoin. «La police a brisé les vitres de plusieurs voitures», a-t-il ajouté.
Ce rassemblement interdit s'est tenu à l'initiative de Mir Hossein Moussavi et de Mehdi Karoubi. Les deux candidats malheureux de l'élection présidentielle, qui réclament toujours l'annulation du scrutin pour fraude et de nouvelles élections, souhaitaient organiser un hommage «silencieux». Se heurtant à un refus des autorités, ils ont alors décidé de se rendre au cimetière de Beheshte Zahra, situé dans la banlieue sud de Téhéran.
Hommage à Neda
Environ 150 policiers anti-émeute et autres membres des forces de l'ordre les y attendaient, déployés autour du carré où sont enterrées les victimes du mouvement de contestation. Ils ont contraint Mir Hossein Moussavi à rejoindre rapidement sa voiture, malgré le soutien de plusieurs centaines de personnes. «La police a alors commencé à repousser les manifestants, après quoi Moussavi est parti», a expliqué un témoin.
Le chef de l'opposition souhaitait se rendre sur la tombe de Neda Agha Soltan, la jeune femme devenue une icône de mouvement réformateur , après que la vidéo de sa mort a circulé sur internet. ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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