La sécurité s'étant détériorée depuis un an dans une grande partie de l'Iraq, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés s'est déclarée aujourd'hui inquiète de ce que certains Etats envisageraient le retrait de la protection généralement offerte aux demandeurs d'asile originaires d'Iraq..
Les recommandations du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés sur le retour Iraquiens dans leur pays » montrent que, malgré les élections de janvier dernier, les autorités iraquiennes ne sont pas capables d'assurer la protection de leurs concitoyens contre les violences et notamment celles qui visent les civils dans le sud et le centre de l'Iraq.
« Les autorités iraquiennes ne peuvent pas non plus garantir l'accès aux fournitures de base nécessaires à une vie stable et en toute sécurité », a également indiqué Ron Redmond, porte-parole du HCR, qui présentait les recommandations de l'agence, lors « d'un point presse » aujourd'hui à Genève.
« Il est à signaler, a-t-il ajouté, que des retours prématurés pourraient provoquer des tensions plus graves entre les résidents et les rapatriés et donc provoquer une plus grande insécurité ».
En conséquence, le HCR encourage les gouvernements à reporter l'introduction de mesures qui pourraient conduire à des retours volontaires de personnes d'origine iraquienne dans le sud ou le centre du pays.
Les conditions de sécurité et les capacités d'absorption pour un retour durable devraient être mises en place avant les Iraquiens ne reviennent, indique le HCR.
De la même façon, poursuit l'agence, pour les demandeurs d'asile qui n'ont pas été reconnus comme réfugiés, une certaine forme de protection en accord avec les principes internationaux des droits de l'homme doivent leur être proposés.
Les pays d'asile sont aussi vivement encouragés à poursuivre les processus de détermination du statut de réfugiés pour les individus vulnérables, particulièrement ceux qui ont de graves problèmes de protection.
« Les demandeurs d'asile iraquiens ne devraient pas se voir rejetés simplement parce qu'ils pourraient avoir la possibilité de rentrer quelque part en Iraq. La relocalisation ailleurs dans le pays peut s'avérer extrêmement risquée à cause des problèmes de sécurité dans de nombreuses régions d'Iraq », a souligné Ron Redmond.
Le HCR a par ailleurs revu sa position quant aux retours possibles dans les trois gouvernorats du nord - Suleymaniah, Dohuk et Erbil - où des actes de violence sont relativement moins fréquents que dans le reste du pays et où un certain niveau de stabilité politique, malgré une économie et une sécurité fragiles, a pu être atteint.
« Les retours volontaires d'iraquiens originaires de ces trois gouvernorats du nord sont estimés faisables, à condition que les rapatriés aient des liens familiaux ou communautaires suffisamment forts pour pouvoir assurer leur protection, leur hébergement et d'autres services de base », indique l'agence.
Selon les dernières estimations, plus de 253 000 personnes sont rentrées, pour la plupart d'entre elles spontanément, en Iraq entre 2003 et 2005. Quelque 23 074 Iraquiens ont choisi de rentrer volontairement chez eux depuis l'Iran, l'Arabie Saoudite, le Liban et la Jordanie.
Le HCR fournit régulièrement aux gouvernements des recommandations et des conduites à suivre pour des populations et des pays spécifiques.
Les recommandations du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés sur le retour Iraquiens dans leur pays » montrent que, malgré les élections de janvier dernier, les autorités iraquiennes ne sont pas capables d'assurer la protection de leurs concitoyens contre les violences et notamment celles qui visent les civils dans le sud et le centre de l'Iraq.
« Les autorités iraquiennes ne peuvent pas non plus garantir l'accès aux fournitures de base nécessaires à une vie stable et en toute sécurité », a également indiqué Ron Redmond, porte-parole du HCR, qui présentait les recommandations de l'agence, lors « d'un point presse » aujourd'hui à Genève.
« Il est à signaler, a-t-il ajouté, que des retours prématurés pourraient provoquer des tensions plus graves entre les résidents et les rapatriés et donc provoquer une plus grande insécurité ».
En conséquence, le HCR encourage les gouvernements à reporter l'introduction de mesures qui pourraient conduire à des retours volontaires de personnes d'origine iraquienne dans le sud ou le centre du pays.
Les conditions de sécurité et les capacités d'absorption pour un retour durable devraient être mises en place avant les Iraquiens ne reviennent, indique le HCR.
De la même façon, poursuit l'agence, pour les demandeurs d'asile qui n'ont pas été reconnus comme réfugiés, une certaine forme de protection en accord avec les principes internationaux des droits de l'homme doivent leur être proposés.
Les pays d'asile sont aussi vivement encouragés à poursuivre les processus de détermination du statut de réfugiés pour les individus vulnérables, particulièrement ceux qui ont de graves problèmes de protection.
« Les demandeurs d'asile iraquiens ne devraient pas se voir rejetés simplement parce qu'ils pourraient avoir la possibilité de rentrer quelque part en Iraq. La relocalisation ailleurs dans le pays peut s'avérer extrêmement risquée à cause des problèmes de sécurité dans de nombreuses régions d'Iraq », a souligné Ron Redmond.
Le HCR a par ailleurs revu sa position quant aux retours possibles dans les trois gouvernorats du nord - Suleymaniah, Dohuk et Erbil - où des actes de violence sont relativement moins fréquents que dans le reste du pays et où un certain niveau de stabilité politique, malgré une économie et une sécurité fragiles, a pu être atteint.
« Les retours volontaires d'iraquiens originaires de ces trois gouvernorats du nord sont estimés faisables, à condition que les rapatriés aient des liens familiaux ou communautaires suffisamment forts pour pouvoir assurer leur protection, leur hébergement et d'autres services de base », indique l'agence.
Selon les dernières estimations, plus de 253 000 personnes sont rentrées, pour la plupart d'entre elles spontanément, en Iraq entre 2003 et 2005. Quelque 23 074 Iraquiens ont choisi de rentrer volontairement chez eux depuis l'Iran, l'Arabie Saoudite, le Liban et la Jordanie.
Le HCR fournit régulièrement aux gouvernements des recommandations et des conduites à suivre pour des populations et des pays spécifiques.
A lire également: