"C'est une période cruciale et un pas en avant vers une plus grande démocratie dans la région comme en Irak", a estimé M. Talabani, en appelant ses concitoyens kurdes à voter.
A l'heure où la sécurité progresse dans le pays tout entier, les commandants américains considèrent les tensions entre Kurdes et Arabes, en particulier dans la région de Kirkouk, riche en pétrole, comme la plus grande menace pesant sur la stabilité de l'Irak. Le président Barack Obama a d'ailleurs appelé le gouvernement de Bagdad à se montrer plus souple quant au partage du pouvoir et à autoriser les gouvernements des provinces à jouer un rôle plus important dans la prise de décision.
Mais Bagdad se montre réticent à accorder davantage d'autorité aux Kurdes, de peur d'encourager des velléités sécessionnistes dans cette région riche en pétrole. La question du partage des recettes de l'or noir n'est toujours pas réglée dans le pays. Les autorités affirment que la douzaine d'accords signés par les Kurdes avec des groupes pétroliers étrangers sont illégaux car Bagdad n'a pas donné son feu vert.
La sécurité a été renforcée pour le scrutin de samedi, les 2,5 millions d'électeurs inscrits pouvant se rendre aux bureaux de vote uniquement à pied ou dans les bus autorisés par le gouvernement.
Les deux coalitions traditionnellement dominantes, l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) du président de la région Massoud Barzani, ont fait front commun pour affronter de nouvelles alliances de l'opposition qui accusent la direction actuelle de corruption. Cent onze postes sont à pourvoir au Parlement.
Les Kurdes se sont séparés du reste de l'Irak après le soulèvement contre le président Saddam Hussein en 1991. L'instauration d'une zone interdite de survol et surveillée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne les a protégés des forces armées du dictateur, renversé en avril 2003 par l'invasion conduite par les Etats-Unis.
Source: Associated Presse via Yahoo News
A l'heure où la sécurité progresse dans le pays tout entier, les commandants américains considèrent les tensions entre Kurdes et Arabes, en particulier dans la région de Kirkouk, riche en pétrole, comme la plus grande menace pesant sur la stabilité de l'Irak. Le président Barack Obama a d'ailleurs appelé le gouvernement de Bagdad à se montrer plus souple quant au partage du pouvoir et à autoriser les gouvernements des provinces à jouer un rôle plus important dans la prise de décision.
Mais Bagdad se montre réticent à accorder davantage d'autorité aux Kurdes, de peur d'encourager des velléités sécessionnistes dans cette région riche en pétrole. La question du partage des recettes de l'or noir n'est toujours pas réglée dans le pays. Les autorités affirment que la douzaine d'accords signés par les Kurdes avec des groupes pétroliers étrangers sont illégaux car Bagdad n'a pas donné son feu vert.
La sécurité a été renforcée pour le scrutin de samedi, les 2,5 millions d'électeurs inscrits pouvant se rendre aux bureaux de vote uniquement à pied ou dans les bus autorisés par le gouvernement.
Les deux coalitions traditionnellement dominantes, l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) du président de la région Massoud Barzani, ont fait front commun pour affronter de nouvelles alliances de l'opposition qui accusent la direction actuelle de corruption. Cent onze postes sont à pourvoir au Parlement.
Les Kurdes se sont séparés du reste de l'Irak après le soulèvement contre le président Saddam Hussein en 1991. L'instauration d'une zone interdite de survol et surveillée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne les a protégés des forces armées du dictateur, renversé en avril 2003 par l'invasion conduite par les Etats-Unis.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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