Le jour n'était pas encore levé que les transports en commun étaient submergés de spectateurs ralliant Pennsylvania Avenue et le National Mall, par une température de -7 degrés.
"C'est le fruit de deux ans de travail", confiait Akin Salawu, un militant pro-Obama venu de Brooklyn, à New York. "Obama est comme un enfant sur lequel nous avons veillé. Maintenant, il s'en va dans le vaste monde!"
Dès 4h du matin, heure locale (9h GMT), des files de voitures se sont formées dans les parkings des gares de la banlieue de Washington, alors que des trains supplémentaires étaient prévus pour acheminer les foules attendues.
Pour l'occasion, Metrorail, le métro de Washington, a ouvert une heure plus tôt que d'habitude, à 4h. A 7h (12H00 GMT), 207.000 voyageurs avaient déjà pris le métro, 410.000 à 9h, selon l'opérateur. Peu avant 9h30 (14H30 GMT), les écrans géants annonçaient le bouclage du trajet de la grande parade, le nombre maximum de spectateurs étant déjà atteint.
Le District de Columbia, territoire englobant la capitale fédérale, était quant à lui envahi par les autocars en provenance des quatre coins des Etats-Unis. Si la plupart ont pu être garés dans des parkings, certains ont dû se rabattre sur les rues fermées lundi soir à la circulation.
Tous les ponts reliant le District de Columbia et la Virginie ont également été fermés, la police ne laissant passer que les véhicules autorisés, les piétons et les cyclistes. Le centre-ville s'est transformé en vaste marché offrant T-shirts et tasses Obama aussi bien que de la nourriture, de l'eau, des écharpes ou des chaufferettes pour les mains.
On ne pouvait pas davantage circuler dans le centre de Washington, où certains parkings étaient interdits d'accès par mesure de sécurité. Pour cette même raison, deux stations de métro proches du National Mall ne devaient pas ouvrir de la journée.
Quant aux taxis, bon nombre ont décidé de ne pas travailler ce mardi, du fait des restrictions imposées par les autorités du District de Columbia mais aussi pour avoir la possibilité de suivre l'investiture de Barack Obama.
La police attendait entre un et deux millions de personnes. Les organisateurs du national Park Service tablaient sur une foule record, supérieure aux 1,2 million de personnes venues assister à l'investiture de Lyndon Johnson en 1965. L'investiture de Ronald Reagan en 1981 avait attiré environ 500.000 spectateurs, et celle de Bill Clinton en 1993, environ 800.000, selon des estimations des autorités.
Dans la foule mardi, un homme noir de 73 ans avouait son émotion. Christian Alderson se trouvait à Memphis, dans le Tennessee, quand Martin Luther King a été assassiné en 1968. Aujourd'hui, dit-il, "pour moi, c'est un rêve qui devient réalité".
Source: Yahoo News
"C'est le fruit de deux ans de travail", confiait Akin Salawu, un militant pro-Obama venu de Brooklyn, à New York. "Obama est comme un enfant sur lequel nous avons veillé. Maintenant, il s'en va dans le vaste monde!"
Dès 4h du matin, heure locale (9h GMT), des files de voitures se sont formées dans les parkings des gares de la banlieue de Washington, alors que des trains supplémentaires étaient prévus pour acheminer les foules attendues.
Pour l'occasion, Metrorail, le métro de Washington, a ouvert une heure plus tôt que d'habitude, à 4h. A 7h (12H00 GMT), 207.000 voyageurs avaient déjà pris le métro, 410.000 à 9h, selon l'opérateur. Peu avant 9h30 (14H30 GMT), les écrans géants annonçaient le bouclage du trajet de la grande parade, le nombre maximum de spectateurs étant déjà atteint.
Le District de Columbia, territoire englobant la capitale fédérale, était quant à lui envahi par les autocars en provenance des quatre coins des Etats-Unis. Si la plupart ont pu être garés dans des parkings, certains ont dû se rabattre sur les rues fermées lundi soir à la circulation.
Tous les ponts reliant le District de Columbia et la Virginie ont également été fermés, la police ne laissant passer que les véhicules autorisés, les piétons et les cyclistes. Le centre-ville s'est transformé en vaste marché offrant T-shirts et tasses Obama aussi bien que de la nourriture, de l'eau, des écharpes ou des chaufferettes pour les mains.
On ne pouvait pas davantage circuler dans le centre de Washington, où certains parkings étaient interdits d'accès par mesure de sécurité. Pour cette même raison, deux stations de métro proches du National Mall ne devaient pas ouvrir de la journée.
Quant aux taxis, bon nombre ont décidé de ne pas travailler ce mardi, du fait des restrictions imposées par les autorités du District de Columbia mais aussi pour avoir la possibilité de suivre l'investiture de Barack Obama.
La police attendait entre un et deux millions de personnes. Les organisateurs du national Park Service tablaient sur une foule record, supérieure aux 1,2 million de personnes venues assister à l'investiture de Lyndon Johnson en 1965. L'investiture de Ronald Reagan en 1981 avait attiré environ 500.000 spectateurs, et celle de Bill Clinton en 1993, environ 800.000, selon des estimations des autorités.
Dans la foule mardi, un homme noir de 73 ans avouait son émotion. Christian Alderson se trouvait à Memphis, dans le Tennessee, quand Martin Luther King a été assassiné en 1968. Aujourd'hui, dit-il, "pour moi, c'est un rêve qui devient réalité".
Source: Yahoo News
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