Les conditions sanitaires sont déplorables, ont souligné les responsables locaux vendredi, ajoutant qu'elles étaient propices à propager des épidémies, alors que la pluie continuait de tomber vendredi, après deux mois de précipitations ininterrompues. Dix Etats sont concernés sur les 26 que compte le pays, soit l'équivalent de trois fois la taille de l'Alaska.
Des gens, qui ont perdu leurs maisons en bois ou en brique, ont trouvé refuge dans des enclos à vaches, où ils s'entassent jusqu'à six, dans des hamacs, sur des matelas et à même le sol. D'autres se sont réfugiés dans des cabanes, normalement utilisées pour vendre des bibelots ou des produits bovins lors de la foire annuelle. Ils ont reçu du gouvernement du riz et des haricots. Les porcs, les poulets et les chiens qu'ils ont emmenés avec eux, errent autour de leurs cabanes.
A Belterra, à quelque 1.100km de Bacabal, dans l'Etat du Maranhão, au nord-est du Brésil, les pluies ont provoqué l'affleurement des cercueils du cimetière, qui se promènent désormais sur la rivière avoisinante, en direction de la forêt amazonienne.
C'est justement dans l'Etat du Maranhão que les eaux sont actuellement au plus haut, ont détruit les ponts et empêchent tout accès par l'eau. Les glissements de terrain ont stoppé la progression des camions, venus apporter vivres et fournitures.
Les météorologistes prévoient que les pluies se poursuivront encore plusieurs semaines et que les eaux pourraient atteindre des niveaux record jamais vus depuis 1953 en juin.
Les habitants doivent aussi faire face à l'invasion d'animaux, parfois aux morsures mortelles: anacondas, serpents à sonnettes, rongeurs, vers, lézards, alligators, que l'on retrouve en plein milieu des villes et des villages et scorpions, qui ont fui en même temps que les habitants.
Source: Yahoo News
Des gens, qui ont perdu leurs maisons en bois ou en brique, ont trouvé refuge dans des enclos à vaches, où ils s'entassent jusqu'à six, dans des hamacs, sur des matelas et à même le sol. D'autres se sont réfugiés dans des cabanes, normalement utilisées pour vendre des bibelots ou des produits bovins lors de la foire annuelle. Ils ont reçu du gouvernement du riz et des haricots. Les porcs, les poulets et les chiens qu'ils ont emmenés avec eux, errent autour de leurs cabanes.
A Belterra, à quelque 1.100km de Bacabal, dans l'Etat du Maranhão, au nord-est du Brésil, les pluies ont provoqué l'affleurement des cercueils du cimetière, qui se promènent désormais sur la rivière avoisinante, en direction de la forêt amazonienne.
C'est justement dans l'Etat du Maranhão que les eaux sont actuellement au plus haut, ont détruit les ponts et empêchent tout accès par l'eau. Les glissements de terrain ont stoppé la progression des camions, venus apporter vivres et fournitures.
Les météorologistes prévoient que les pluies se poursuivront encore plusieurs semaines et que les eaux pourraient atteindre des niveaux record jamais vus depuis 1953 en juin.
Les habitants doivent aussi faire face à l'invasion d'animaux, parfois aux morsures mortelles: anacondas, serpents à sonnettes, rongeurs, vers, lézards, alligators, que l'on retrouve en plein milieu des villes et des villages et scorpions, qui ont fui en même temps que les habitants.
Source: Yahoo News
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