Ingrid Betancourt a 46 ans. La plus médiatisée des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a passé ce mardi, jour de Noël, son sixième anniversaire en captivité, alors que ses proches s'inquiètent pour sa santé.
Après des jours d'incertitude et de spéculations sur le moment de cette libération, on annonçait mardi une conférence de presse du président vénézuélien Hugo Chavez pour mercredi. Chavez, médiateur dans la crise avant de se faire récuser par son homologue colombien Alvaro Uribe, devrait, selon le ministre vénézuélien de la Communication Willian Lara, donner des précisions sur ce qu'il a qualifié de "formules" pour le processus de libération des otages.
Mardi soir, selon l'Elysée, Hugo Chavez a téléphoné à son homologue français Nicolas Sarkozy, qui s'est impliqué dans le dossier des otages et a récemment adressé des messages aux guérilleros, leur demandant "solennellement" de libérer Ingrid Betancourt.
Pour les proches d'Ingrid Betancourt, bouleversés par les "preuves de vie" reçues en novembre, ces images la montrant amaigrie, abattue et visiblement en mauvaise santé, et des lettres pleines de tristesse, ce 25 décembre était poignant.
Son mari, Juan Carlos Lecompte, s'est souvenu du dernier anniversaire/jour de Noël passé avec sa femme, en 2001. "C'état une soirée intime, avec juste quelques membres de la famille, comme Ingrid les aimait. Les enfants plaisantaient, lui disant qu'en entrant dans la quarantaine, elle arrivait au quatrième étage de la vie".
"Ce 25 décembre sera très triste pour moi (...) je ne sais pas si je la récupérerai jamais, et j'espère seulement que l'année prochaine nous l'aurons près de nous".
Juan Carlos Lecompte, comme il l'a déjà souvent fait par le passé, a passé quasiment toute la semaine écoulée à bord d'un petit avion, lançant 22.000 photos des enfants d'Ingrid au-dessus des zones de jungle où pourrait se trouver sa femme, avec pour seul espoir qu'une de ces photos l'atteigne pour son anniversaire.
"Il y a urgence. Sa santé est précaire", a-t-il ajouté. "Nous ne pouvons pas attendre des mois ou des années, c'est une question de jour et de semaines. Nous avons peur qu'elle meure en captivité".
Source: http://fr.news.yahoo.com
Après des jours d'incertitude et de spéculations sur le moment de cette libération, on annonçait mardi une conférence de presse du président vénézuélien Hugo Chavez pour mercredi. Chavez, médiateur dans la crise avant de se faire récuser par son homologue colombien Alvaro Uribe, devrait, selon le ministre vénézuélien de la Communication Willian Lara, donner des précisions sur ce qu'il a qualifié de "formules" pour le processus de libération des otages.
Mardi soir, selon l'Elysée, Hugo Chavez a téléphoné à son homologue français Nicolas Sarkozy, qui s'est impliqué dans le dossier des otages et a récemment adressé des messages aux guérilleros, leur demandant "solennellement" de libérer Ingrid Betancourt.
Pour les proches d'Ingrid Betancourt, bouleversés par les "preuves de vie" reçues en novembre, ces images la montrant amaigrie, abattue et visiblement en mauvaise santé, et des lettres pleines de tristesse, ce 25 décembre était poignant.
Son mari, Juan Carlos Lecompte, s'est souvenu du dernier anniversaire/jour de Noël passé avec sa femme, en 2001. "C'état une soirée intime, avec juste quelques membres de la famille, comme Ingrid les aimait. Les enfants plaisantaient, lui disant qu'en entrant dans la quarantaine, elle arrivait au quatrième étage de la vie".
"Ce 25 décembre sera très triste pour moi (...) je ne sais pas si je la récupérerai jamais, et j'espère seulement que l'année prochaine nous l'aurons près de nous".
Juan Carlos Lecompte, comme il l'a déjà souvent fait par le passé, a passé quasiment toute la semaine écoulée à bord d'un petit avion, lançant 22.000 photos des enfants d'Ingrid au-dessus des zones de jungle où pourrait se trouver sa femme, avec pour seul espoir qu'une de ces photos l'atteigne pour son anniversaire.
"Il y a urgence. Sa santé est précaire", a-t-il ajouté. "Nous ne pouvons pas attendre des mois ou des années, c'est une question de jour et de semaines. Nous avons peur qu'elle meure en captivité".
Source: http://fr.news.yahoo.com