Selon la note mensuelle de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), l’Indice général d’activité (Iga), a enregistré, au mois de juin 2009, un repli de 4,3% en rythme mensuel. Ce repli est imputable aux sous-secteurs de l’élevage et de la pêche et au secteur tertiaire. Ainsi, au terme de ce premier semestre, l’activité économique hors administration et agriculture, mesurée par l’Iga, a reculé de 0,6%, en moyenne. Toutefois, le secteur secondaire a enregistré une légère hausse de 0,7% sur la période, du fait de la reprise des activités extractives et surtout des huileries. La baisse observée dans les sous-secteurs de l’énergie et des BTP a atténué ces performances.
Les principales contraintes, citées par les entreprises en juin 2009, portent essentiellement sur l’environnement des affaires dans le secteur industriel et dans le secteur tertiaire. Dans le secteur des bâtiments et des travaux publics, ce sont les créances des clients qui constituent la principale contrainte. En juin 2009, les prix à la consommation ont enregistré un repli de 0,3% sur un mois, en raison principalement des produits alimentaires dont les prix ont baissé de 1,2%. Néanmoins, suivant l’enquête de perception de la conjoncture par les ménages, les dépenses alimentaires et d’électricité des ménages ont globalement augmenté par rapport au mois précédent.
Les prix des produits importés ont baissé de plus de 2%, en rythme mensuel, dénotant une nette désinflation importée. Les produits locaux ont aussi observé la même tendance (-1%). En moyenne sur le premier semestre 2009, l’inflation est ressortie à 0,7%, comparée à la même période en 2008. Dans l’Uemoa, les prix à la consommation, en juin 2009, ont baissé de 0,2% sur un mois et de 0,9% sur l’année. Le taux d’inflation, au terme du premier semestre 2009, est estimé à 3,4%, tiré par la plupart des pays, notamment le Niger (8,8%) et le Burkina Faso (5,1%). Le Sénégal, avec 0,7%, a enregistré le taux le plus bas. Cette situation s’explique en partie par le ralentissement de l’activité interne et la détente des prix internationaux. En conséquence, la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise a connu une amélioration de 0,2% sur un mois, du fait d’un différentiel d’inflation favorable, quoique atténué par l’appréciation du F Cfa de 0,5% vis-à-vis de la monnaie des pays partenaires.
Une amélioration de la compétitivité de 0,2%
Les échanges du Sénégal avec l’extérieur sont caractérisés, en juin 2009, par un repli de 11,5% des exportations et une hausse de 37% des importations. La situation cumulée sur le premier semestre 2009 s’est traduite par une progression de 2,8% des exportations et une baisse de 14% des importations. Ainsi, il ressort une amélioration de 184,5 milliards du déficit de la balance commerciale qui s’est établi à 630,7 milliards FCFA à fin juin 2009, contre 815,2 milliards à la même période de 2008. S’agissant des finances publiques, la gestion budgétaire au titre du premier semestre 2009 s’est traduite par une légère évolution de 0,2% des recettes budgétaires qui sont estimées à 565 milliards et par une progression de 9,6% des dépenses totales et prêts nets qui sont évaluées à 704,9 milliards.
Source: Le Soleil
Les principales contraintes, citées par les entreprises en juin 2009, portent essentiellement sur l’environnement des affaires dans le secteur industriel et dans le secteur tertiaire. Dans le secteur des bâtiments et des travaux publics, ce sont les créances des clients qui constituent la principale contrainte. En juin 2009, les prix à la consommation ont enregistré un repli de 0,3% sur un mois, en raison principalement des produits alimentaires dont les prix ont baissé de 1,2%. Néanmoins, suivant l’enquête de perception de la conjoncture par les ménages, les dépenses alimentaires et d’électricité des ménages ont globalement augmenté par rapport au mois précédent.
Les prix des produits importés ont baissé de plus de 2%, en rythme mensuel, dénotant une nette désinflation importée. Les produits locaux ont aussi observé la même tendance (-1%). En moyenne sur le premier semestre 2009, l’inflation est ressortie à 0,7%, comparée à la même période en 2008. Dans l’Uemoa, les prix à la consommation, en juin 2009, ont baissé de 0,2% sur un mois et de 0,9% sur l’année. Le taux d’inflation, au terme du premier semestre 2009, est estimé à 3,4%, tiré par la plupart des pays, notamment le Niger (8,8%) et le Burkina Faso (5,1%). Le Sénégal, avec 0,7%, a enregistré le taux le plus bas. Cette situation s’explique en partie par le ralentissement de l’activité interne et la détente des prix internationaux. En conséquence, la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise a connu une amélioration de 0,2% sur un mois, du fait d’un différentiel d’inflation favorable, quoique atténué par l’appréciation du F Cfa de 0,5% vis-à-vis de la monnaie des pays partenaires.
Une amélioration de la compétitivité de 0,2%
Les échanges du Sénégal avec l’extérieur sont caractérisés, en juin 2009, par un repli de 11,5% des exportations et une hausse de 37% des importations. La situation cumulée sur le premier semestre 2009 s’est traduite par une progression de 2,8% des exportations et une baisse de 14% des importations. Ainsi, il ressort une amélioration de 184,5 milliards du déficit de la balance commerciale qui s’est établi à 630,7 milliards FCFA à fin juin 2009, contre 815,2 milliards à la même période de 2008. S’agissant des finances publiques, la gestion budgétaire au titre du premier semestre 2009 s’est traduite par une légère évolution de 0,2% des recettes budgétaires qui sont estimées à 565 milliards et par une progression de 9,6% des dépenses totales et prêts nets qui sont évaluées à 704,9 milliards.
Source: Le Soleil