Le feu, qui s'est déclaré mercredi près du camp militaire de Carpiagne, entre Cassis et Marseille, a détruit 1.300 hectares de garrigue selon la préfecture. Il a atteint les quartiers de la Barasse et de Vaufrèges, à Marseille.
L'incendie, qui n'a pas fait de victime, était maîtrisé jeudi depuis le début d'après-midi, mais l'inquiétude demeurait et les services restaient mobilisés, ont dit les pompiers.
Ces derniers surveillaient 21 km en lisière de la région incendiée et ont dit redouter que le mistral, annoncé vendredi, ne provoque une reprise.
Le Premier ministre, François Fillon, accompagné des ministres de l'Intérieur et de la Défense, Brice Hortefeux et Hervé Morin, s'est rendu jeudi au camp militaire de Carpiagne et a promis des sanctions.
Le responsable de l'exercice de tir à balles traçantes qui auraient embrasé la garrigue a été suspendu par le ministère dans l'attente des résultats d'une enquête interne de commandement, a dit à Reuters le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense.
Le militaire a été placé en garde à vue en fin de matinée dans les locaux de la gendarmerie et pourrait répondre des chefs de destruction de biens par violation délibérée d'une obligation de sécurité et violation des consignes.
Ce militaire qui, selon Hervé Morin, "n'a pas respecté les consignes", est un sous-officier qui commandait des légionnaires d'Aubagne utilisant ces munitions munies d'un dispositif pyrotechnique émettant lumière et fumée.
L'incendie, qui n'a pas fait de victime, était maîtrisé jeudi depuis le début d'après-midi, mais l'inquiétude demeurait et les services restaient mobilisés, ont dit les pompiers.
Ces derniers surveillaient 21 km en lisière de la région incendiée et ont dit redouter que le mistral, annoncé vendredi, ne provoque une reprise.
Le Premier ministre, François Fillon, accompagné des ministres de l'Intérieur et de la Défense, Brice Hortefeux et Hervé Morin, s'est rendu jeudi au camp militaire de Carpiagne et a promis des sanctions.
Le responsable de l'exercice de tir à balles traçantes qui auraient embrasé la garrigue a été suspendu par le ministère dans l'attente des résultats d'une enquête interne de commandement, a dit à Reuters le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense.
Le militaire a été placé en garde à vue en fin de matinée dans les locaux de la gendarmerie et pourrait répondre des chefs de destruction de biens par violation délibérée d'une obligation de sécurité et violation des consignes.
Ce militaire qui, selon Hervé Morin, "n'a pas respecté les consignes", est un sous-officier qui commandait des légionnaires d'Aubagne utilisant ces munitions munies d'un dispositif pyrotechnique émettant lumière et fumée.
GAUDIN PARLE DE "STUPIDITÉ"
Pour les autorités locales et nationales, l'origine du feu ne fait guère de doute, même si officiellement elles attendent les résultats de l'enquête militaire et de l'instruction judiciaire en cours pour prendre des décisions.
"Cet incendie a été manifestement déclenché par une faute professionnelle qui a été commise, puisque des balles traçantes ont été utilisées au camp militaire", a dit François Fillon.
"Il y aura des sanctions prises contre ceux qui ont commis ces fautes professionnelles graves", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a rappelé que ce type de munition était en principe interdit dans les camps militaire du Sud, sauf dérogation, ce qui n'était pas le cas.
Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a fait part de sa colère devant les journalistes, parlant de "stupidité".
Reuters: François Revilla, avec Thierry Lévêque à Paris, édité par Gérard Bon
"Cet incendie a été manifestement déclenché par une faute professionnelle qui a été commise, puisque des balles traçantes ont été utilisées au camp militaire", a dit François Fillon.
"Il y aura des sanctions prises contre ceux qui ont commis ces fautes professionnelles graves", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a rappelé que ce type de munition était en principe interdit dans les camps militaire du Sud, sauf dérogation, ce qui n'était pas le cas.
Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a fait part de sa colère devant les journalistes, parlant de "stupidité".
Reuters: François Revilla, avec Thierry Lévêque à Paris, édité par Gérard Bon
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