Arrivée à Barcelone des deux Espagnols libérés par Al-Qaïda au Maghreb islamique
Les deux employés d'une organisation humanitaire espagnole libérés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) sont arrivés mardi à Barcelone. Albert Vilalta et Roque Pascual, qui travaillent pour l'ONG catalane Barcelona Accio Solidaria, étaient retenus par le groupe depuis fin novembre 2009. Selon le quotidien espagnol "El Mundo", Madrid a versé une rançon de 3,8 millions d'euros en échange de leur libération. Le gouvernement espagnol s'est refusé à tout commentaire. Les deux hommes et leur collègue Alicia Gamez avaient été enlevés le 29 novembre 2009 en Mauritanie puis transférés dans un camp d'AQMI au Mali voisin. Alicia Gamez a été libérée le 10 mars 2010 et est rentrée en Espagne le 12. AQMI affirme l'avoir relâchée parce qu'elle s'est convertie à l'islam. L'ONG et les autorités espagnoles ont annoncé lundi la libération de ses deux collègues. Ils ont d'abord rejoint Ouagadougou, au Burkina Faso, en provenance du Mali, avant de gagner Barcelone, où ils ont été accueillis tôt mardi matin par leur famille et des représentants du gouvernement espagnol. Blessé par balles à la jambe alors qu'il tentait d'échapper à ses preneurs d'otage le jour de son enlèvement, Albert Vilalta marchait à l'aide d'une béquille. "Maintenant, nous sommes libres, je suis très heureux et très ému", a-t-il dit. Avec Roque Pasqual, il a remercié le gouvernement espagnol pour ses efforts déployés sur le plan diplomatique afin d'obtenir leur libération. "Cela aura été 268 jours de souffrance pour eux et pour leurs familles", avait déclaré lundi à la presse le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, à Madrid. Cette libération est intervenue quelques jours après l'extradition vers le Mali d'un ressortissant malien, Omar Ould Sid Ahmed Ould Hama, alias Omar Sahraoui, condamné en Mauritanie à 12 années de prison pour cet enlèvement. AQMI avait posé ce retour comme une des conditions à la libération des deux humanitaires. Omar Sahraoui a été extradé le 15 août.(AP)
'Il est plus facile de survivre en groupe'
Pour les trente-trois mineurs chiliens qui vont devoir attendre des mois avant de remonter à la surface, l'épreuve sera autant psychologique que physique. 'Il est plus facile de survivre en groupe. Seul, vous pouvez être conduit au désespoir, vous dire que vous êtes cuit. En groupe, si vous flanchez, les autres vous soutiennent', a expliqué à l'Agence France presse Michel Siffre, spéléologue et scientifique, qui a volontairement passé deux mois seul, 100 mètres sous la surface de la terre, en 1962. 'En principe, lorsque la survie est en jeu, le groupe fait corps. Dans toutes les expériences de survie, les problèmes psychologiques se sont posés après la sortie. Face au danger, on tient', confirme Henry Vaumoron, secrétaire général de la Fédération française de spéléologie. 'Mais comme pour le radeau de la Méduse, où les rescapés se sont entretués, ou l'accident d'un avion uruguayen dans la Cordillière des Andes en 1972, où ils ont survécu grâce au cannibalisme, cela peut dégénérer', rappelle M. Siffre. Une expérience menée il y a plusieurs décennies par la NASA sur une équipe en autarcie complète avait montré que quatre des membres de la mission ne pouvaient plus supporter le cinquième et voulaient même le tuer, explique-t-il. 'Dans les situations de survie, cela devient darwinien, les plus forts survivent. Et l'attitude mentale est primordiale. Il faut y croire. Ceux qui croient en leur survie ont plus de chances de s'en sortir que ceux qui s'abandonnent au sort', rappelle M. Siffre.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités
Les deux employés d'une organisation humanitaire espagnole libérés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) sont arrivés mardi à Barcelone. Albert Vilalta et Roque Pascual, qui travaillent pour l'ONG catalane Barcelona Accio Solidaria, étaient retenus par le groupe depuis fin novembre 2009. Selon le quotidien espagnol "El Mundo", Madrid a versé une rançon de 3,8 millions d'euros en échange de leur libération. Le gouvernement espagnol s'est refusé à tout commentaire. Les deux hommes et leur collègue Alicia Gamez avaient été enlevés le 29 novembre 2009 en Mauritanie puis transférés dans un camp d'AQMI au Mali voisin. Alicia Gamez a été libérée le 10 mars 2010 et est rentrée en Espagne le 12. AQMI affirme l'avoir relâchée parce qu'elle s'est convertie à l'islam. L'ONG et les autorités espagnoles ont annoncé lundi la libération de ses deux collègues. Ils ont d'abord rejoint Ouagadougou, au Burkina Faso, en provenance du Mali, avant de gagner Barcelone, où ils ont été accueillis tôt mardi matin par leur famille et des représentants du gouvernement espagnol. Blessé par balles à la jambe alors qu'il tentait d'échapper à ses preneurs d'otage le jour de son enlèvement, Albert Vilalta marchait à l'aide d'une béquille. "Maintenant, nous sommes libres, je suis très heureux et très ému", a-t-il dit. Avec Roque Pasqual, il a remercié le gouvernement espagnol pour ses efforts déployés sur le plan diplomatique afin d'obtenir leur libération. "Cela aura été 268 jours de souffrance pour eux et pour leurs familles", avait déclaré lundi à la presse le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, à Madrid. Cette libération est intervenue quelques jours après l'extradition vers le Mali d'un ressortissant malien, Omar Ould Sid Ahmed Ould Hama, alias Omar Sahraoui, condamné en Mauritanie à 12 années de prison pour cet enlèvement. AQMI avait posé ce retour comme une des conditions à la libération des deux humanitaires. Omar Sahraoui a été extradé le 15 août.(AP)
'Il est plus facile de survivre en groupe'
Pour les trente-trois mineurs chiliens qui vont devoir attendre des mois avant de remonter à la surface, l'épreuve sera autant psychologique que physique. 'Il est plus facile de survivre en groupe. Seul, vous pouvez être conduit au désespoir, vous dire que vous êtes cuit. En groupe, si vous flanchez, les autres vous soutiennent', a expliqué à l'Agence France presse Michel Siffre, spéléologue et scientifique, qui a volontairement passé deux mois seul, 100 mètres sous la surface de la terre, en 1962. 'En principe, lorsque la survie est en jeu, le groupe fait corps. Dans toutes les expériences de survie, les problèmes psychologiques se sont posés après la sortie. Face au danger, on tient', confirme Henry Vaumoron, secrétaire général de la Fédération française de spéléologie. 'Mais comme pour le radeau de la Méduse, où les rescapés se sont entretués, ou l'accident d'un avion uruguayen dans la Cordillière des Andes en 1972, où ils ont survécu grâce au cannibalisme, cela peut dégénérer', rappelle M. Siffre. Une expérience menée il y a plusieurs décennies par la NASA sur une équipe en autarcie complète avait montré que quatre des membres de la mission ne pouvaient plus supporter le cinquième et voulaient même le tuer, explique-t-il. 'Dans les situations de survie, cela devient darwinien, les plus forts survivent. Et l'attitude mentale est primordiale. Il faut y croire. Ceux qui croient en leur survie ont plus de chances de s'en sortir que ceux qui s'abandonnent au sort', rappelle M. Siffre.(lemonde)
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