Après plus de six heures de négociation, aucun accord n'a été trouvé, les discussions sur la question des salaires étant toujours le point de discorde.
«On fait du sur-place, on n'aborde pas le sujet de la réunion», a dénoncé, Dominique Nikonoff, délégué syndical central adjoint FO, à la mi journée, lors suspension de la réunion. «Dans le cadre des NAO, je suis venu pour parler des salaires et on n'a pas d'avancée sur ces questions», a-t-il poursuivi.
«On repart certainement sur un mouvement samedi», a prévenu Marylène Laure, de la CGT.
Seule la CFDT a discerné un «frémissement d'avancée».
Contre proposition syndicale rejetée
«Nous avons rendez-vous demain à la direction départementale du travail pour une tentative de médiation mais on se demande vraiment comment on va pouvoir sortir du conflit », a déclaré Marylène Laure, déléguée syndicale centrale CGT, en précisant qu'une «contre-proposition» avait été rejetée par la direction.
L'intersyndicale CGT-FO-CFDT qui demandait initialement 4% d'augmentation générale, a proposé une augmentation de 50 euros pour tous les salariés.
«Cette contre-proposition ne coûtera pas un sou de plus» que la proposition de la direction, qui a répété son offre d'une augmentation collective des salaires de 1% et une hausse au mérite de 1%, a estimé Salvatore Rinoldo de la CFDT.
Le directeur général d'Ikea France, Stefan Vanoverbeke, a estimé devant la presse qu'il n'y a «pas d'accord mais pas de blocage». «J'ai voulu tendre la main aux syndicats en m'engageant à ouvrir des chantiers sur les conditions de travail», a-t-il dit.
Salariés des dépôts protestent aussi les propositions de la direction.
Source: Liberation.fr via Yahoo
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