Le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, a expliqué mardi que les suspects étaient détenus sur la frégate de la marine russe qui a retrouvé le cargo lundi, à environ 480 kilomètre au large des îles du Cap Vert, alors que sa destination était l'Algérie en Méditerranée.
Un peu plus tôt, cité par les agences officielles, il avait précisé que les pirates présumés -originaires d'Estonie, de Lettonie et de Russie- ont été arrêtés sans qu'un coup de feu ait été tiré. Les quinze membres d'équipage ont été transférés sur la frégate russe pour être interrogés, a-t-il ajouté.
Les raisons de cet acte de piratage, sur un cargo vieux de 18 ans transportant un chargement de bois d'une valeur de 1,3 million d'euros, ne sont pas précisément connues pour l'instant. Certains experts de la sécurité et du transport en mer estiment que le trajet du navire pourrait avoir eu un objectif secret.
L'"Arctic Sea" avait quitté la Finlande le 21 juillet à destination de l'Algérie où son arrivée était prévue le 4 août. Le 30 juillet, la police suédoise a révélé que le propriétaire du cargo avait rapporté une première tentative de détournement par des hommes masqués, au large de l'île de Gotland.
Le navire avait alors déjà franchi la Manche, d'où il avait eu un contact radio avec l'Angleterre le 28 juillet. La dernière trace de l'"Arctic Sea" avait été repérée le lendemain au large des côtes françaises.
Mikhaïl Voitenko, le rédacteur en chef du Bulletin maritime en ligne Sovfracht, a déclaré mardi qu'il avait pu parler avec certains des membres d'équipage de l'"Arctic sea". "Le navire avait tous les moyens de communication et les alarmes d'urgence modernes, et il naviguait dans des zones où les téléphones portables classiques fonctionnent", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse. "Détourner le navire sans que personne ne puisse lancer un signal -pas une alarme ne s'est déclenchée- pouvez-vous imaginer que cela soit possible? Moi non."
M. Voitenko, dont l'entreprise, Sovfracht, est spécialisée dans la lutte anti-piraterie, a également affirmé que le détournement de l'"Arctic Sea" était au-dessus des moyens des pirates ordinaires. "L'opération coûte plus cher que le navire et sa cargaison ensemble". Selon lui, le bateau transportait une cargaison non déclarée.
L'analyste Iulia Latinina, qui écrit dans le journal en ligne "Yejednevni Journal", a expliqué qu'elle soupçonnait l'implication de services secrets. Elle a rapporté l'hypothèse selon laquelle l'"Arctic sea" aurait pu être utilisé dans le cadre d'un trafic de matériel nucléaire.
Les autorités portuaires de Pietarsaari, en Suède, ont confirmé que le cargo était bien chargé de bois destiné à trois société algériennes, et précisé qu'une inspection du navire n'avait décelé aucune radiation.
Pour l'expert britannique en sécurité maritime Nick Davis, il pourrait s'agir d'une affaire criminelle de tentative d'extorsion de fonds auprès du propriétaire du navire. Les enquêteurs finlandais ont précisé qu'une demande de rançon avait été formulée.
Les observateurs ont aussi souligné le temps mis par les autorités russes pour réagir. Le président Dimitri Medvedev a lancé les recherches le 12 août, uniquement après les appels publics lancés par les familles des membres d'équipages.
L"Arctic Sea", qui navigue sous pavillon maltais, a pour armateur une société finlandaise, Solchart, dont la direction est russe. Une autre société apportant le soutien technique est basée dans la ville russe d'Arkhangelsk, d'où viennent les quinze membres d'équipage.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Un peu plus tôt, cité par les agences officielles, il avait précisé que les pirates présumés -originaires d'Estonie, de Lettonie et de Russie- ont été arrêtés sans qu'un coup de feu ait été tiré. Les quinze membres d'équipage ont été transférés sur la frégate russe pour être interrogés, a-t-il ajouté.
Les raisons de cet acte de piratage, sur un cargo vieux de 18 ans transportant un chargement de bois d'une valeur de 1,3 million d'euros, ne sont pas précisément connues pour l'instant. Certains experts de la sécurité et du transport en mer estiment que le trajet du navire pourrait avoir eu un objectif secret.
L'"Arctic Sea" avait quitté la Finlande le 21 juillet à destination de l'Algérie où son arrivée était prévue le 4 août. Le 30 juillet, la police suédoise a révélé que le propriétaire du cargo avait rapporté une première tentative de détournement par des hommes masqués, au large de l'île de Gotland.
Le navire avait alors déjà franchi la Manche, d'où il avait eu un contact radio avec l'Angleterre le 28 juillet. La dernière trace de l'"Arctic Sea" avait été repérée le lendemain au large des côtes françaises.
Mikhaïl Voitenko, le rédacteur en chef du Bulletin maritime en ligne Sovfracht, a déclaré mardi qu'il avait pu parler avec certains des membres d'équipage de l'"Arctic sea". "Le navire avait tous les moyens de communication et les alarmes d'urgence modernes, et il naviguait dans des zones où les téléphones portables classiques fonctionnent", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse. "Détourner le navire sans que personne ne puisse lancer un signal -pas une alarme ne s'est déclenchée- pouvez-vous imaginer que cela soit possible? Moi non."
M. Voitenko, dont l'entreprise, Sovfracht, est spécialisée dans la lutte anti-piraterie, a également affirmé que le détournement de l'"Arctic Sea" était au-dessus des moyens des pirates ordinaires. "L'opération coûte plus cher que le navire et sa cargaison ensemble". Selon lui, le bateau transportait une cargaison non déclarée.
L'analyste Iulia Latinina, qui écrit dans le journal en ligne "Yejednevni Journal", a expliqué qu'elle soupçonnait l'implication de services secrets. Elle a rapporté l'hypothèse selon laquelle l'"Arctic sea" aurait pu être utilisé dans le cadre d'un trafic de matériel nucléaire.
Les autorités portuaires de Pietarsaari, en Suède, ont confirmé que le cargo était bien chargé de bois destiné à trois société algériennes, et précisé qu'une inspection du navire n'avait décelé aucune radiation.
Pour l'expert britannique en sécurité maritime Nick Davis, il pourrait s'agir d'une affaire criminelle de tentative d'extorsion de fonds auprès du propriétaire du navire. Les enquêteurs finlandais ont précisé qu'une demande de rançon avait été formulée.
Les observateurs ont aussi souligné le temps mis par les autorités russes pour réagir. Le président Dimitri Medvedev a lancé les recherches le 12 août, uniquement après les appels publics lancés par les familles des membres d'équipages.
L"Arctic Sea", qui navigue sous pavillon maltais, a pour armateur une société finlandaise, Solchart, dont la direction est russe. Une autre société apportant le soutien technique est basée dans la ville russe d'Arkhangelsk, d'où viennent les quinze membres d'équipage.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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