Il a avalisé l'extinction de l'action publique à l'encontre du Pr Jean-Claude Job, ancien président de France Hypophyse, décédé début octobre 2008 à l'âge de 86 ans.
Le jugement a été accueilli par un silence stupéfait des nombreuses parties civiles présentes dans la salle d'audience. Le président Olivier Perusset n'ayant pas lu les attendus de son jugement, les familles de victimes n'ont compris qu'une fois l'audience levée l'étendue du "scandale", selon Jeanne Goerrian, présidente de l'association des victimes de l'hormone de croissance.
Elle a dénoncé avec force "les tout-puissants qui s'arrogent le droit de tuer 116 enfants et d'en contaminer 800" et qui "échappent à toute sanction". "Nous n'en resterons pas là", a-t-elle prévenu, appelant le parquet "à tenir ses promesses faites en 2004 de faire appel de cette relaxe". Son avocat, Me Bernard Fau, a annoncé que les victimes allaient se retourner vers la ministre de la Justice afin qu'elle ordonne au parquet de faire appel.
Dans son jugement, le tribunal a estimé que l'enquête "ne permet pas d'affirmer que les pédiatres, biologistes et pharmaciens qui participaient au cycle d'élaboration et de distribution" de l'hormone de croissance "avaient conscience à partir de 1980 (...) d'exposer les malades traités par ce médicament au risque de contamination par la MCJ".
Le 21 mai dernier, le ministère public avait réclamé quatre ans d'emprisonnement avec sursis contre le Pr Job et Fernand Dray, 86 ans, professeur de pharmacie à l'Institut Pasteur. Deux ans avec sursis avaient été requis à l'encontre de Marc Mollet, 84 ans, responsable du conditionnement du produit au sein de la pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris, ainsi qu'un an avec sursis contre le Dr Elisabeth Mugnier, 59 ans, ancienne coordinatrice des médecins collecteurs.
Le ministère public, estimant difficile d'établir la responsabilité des trois autres prévenus, avait demandé leur relaxe. Il s'agit de l'ancien directeur de la pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris, Henri Cerceau, 71 ans, de l'ancien directeur de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé, Jacques Dangoumau, 73 ans, et d'un médecin prescripteur, le Dr Micheline Gourmelen, 72 ans.
Source: Yahoo News
Le jugement a été accueilli par un silence stupéfait des nombreuses parties civiles présentes dans la salle d'audience. Le président Olivier Perusset n'ayant pas lu les attendus de son jugement, les familles de victimes n'ont compris qu'une fois l'audience levée l'étendue du "scandale", selon Jeanne Goerrian, présidente de l'association des victimes de l'hormone de croissance.
Elle a dénoncé avec force "les tout-puissants qui s'arrogent le droit de tuer 116 enfants et d'en contaminer 800" et qui "échappent à toute sanction". "Nous n'en resterons pas là", a-t-elle prévenu, appelant le parquet "à tenir ses promesses faites en 2004 de faire appel de cette relaxe". Son avocat, Me Bernard Fau, a annoncé que les victimes allaient se retourner vers la ministre de la Justice afin qu'elle ordonne au parquet de faire appel.
Dans son jugement, le tribunal a estimé que l'enquête "ne permet pas d'affirmer que les pédiatres, biologistes et pharmaciens qui participaient au cycle d'élaboration et de distribution" de l'hormone de croissance "avaient conscience à partir de 1980 (...) d'exposer les malades traités par ce médicament au risque de contamination par la MCJ".
Le 21 mai dernier, le ministère public avait réclamé quatre ans d'emprisonnement avec sursis contre le Pr Job et Fernand Dray, 86 ans, professeur de pharmacie à l'Institut Pasteur. Deux ans avec sursis avaient été requis à l'encontre de Marc Mollet, 84 ans, responsable du conditionnement du produit au sein de la pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris, ainsi qu'un an avec sursis contre le Dr Elisabeth Mugnier, 59 ans, ancienne coordinatrice des médecins collecteurs.
Le ministère public, estimant difficile d'établir la responsabilité des trois autres prévenus, avait demandé leur relaxe. Il s'agit de l'ancien directeur de la pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris, Henri Cerceau, 71 ans, de l'ancien directeur de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé, Jacques Dangoumau, 73 ans, et d'un médecin prescripteur, le Dr Micheline Gourmelen, 72 ans.
Source: Yahoo News
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