Manuel Zelaya a précisé qu'il se allait se rendre à la frontière nord du Nicaragua jeudi, pour pouvoir entrer au Honduras vendredi. "Je rentrerai désarmé, pacifiquement, afin que le Honduras puisse retrouver la paix et la tranquillité", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse, tard mercredi soir, "ma femme et mes enfants m'accompagneront et l'armée sera tenue pour responsable de tout dommage".
M. Zelaya a précisé que la médiation internationale avait échoué parce que "les auteurs du coup d'Etat ont totalement refusé de (le) réinstaller" au pouvoir.
L'armée du Honduras a déjà stoppé une tentative du président destitué de rentrer dans son pays, le 5 juillet, en bloquant la piste d'atterrissage de l'aéroport de la capitale, Tegucigalpa.
Oscar Arias, qui conduit la médiation destinée à sortir le Honduras de la crise politique, avait présenté mercredi un nouveau plan, proposant le retour du président destitué, sous certaines conditions. Cette proposition, si elle avait été acceptée par les deux parties, permettait à M. Zelaya de reprendre ses fonctions. En échange, il devait renoncer à son projet de référendum sur la réforme de la Constitution - projet à l'origine du coup d'Etat.
Au Costa Rica, les discussions sur la résolution de la crise se sont arrêtées lorsque que le gouvernement par intérim du Honduras, mené par Roberto Micheletti, a fait savoir qu'il rejetait la proposition finale d'Oscar Arias.
Le président costaricain avait prévenu que ce plan en onze points constituait sa dernière tentative pour trouver une solution pacifique, ajoutant qu'en cas d'échec, les deux parties devraient se tourner vers l'Organisation des Etats américains (OEA), en vue de la désignation d'un nouveau médiateur.
Dimanche, une première proposition de conciliation avait déjà été jugée "inacceptable" par Carlos Lopez, qui représente le président de facto du Honduras, Roberto Micheletti.
M. Zelaya a été renversé par l'armée et expulsé de son pays le 28 juin, quelques heures avant la tenue d'un référendum qui était destiné à l'autoriser à briguer un second mandat. En effet, le Congrès et la Cour suprême du Honduras s'étaient opposés à ce projet. Jugeant qu'une telle consultation était contraire à la loi fondamentale, la Cour suprême avait délivré un mandat d'arrêt contre Zelaya. L'armée avait décidé, à la place, d'envoyer le président en exil.
Source: Associated Presse via Yahoo News
M. Zelaya a précisé que la médiation internationale avait échoué parce que "les auteurs du coup d'Etat ont totalement refusé de (le) réinstaller" au pouvoir.
L'armée du Honduras a déjà stoppé une tentative du président destitué de rentrer dans son pays, le 5 juillet, en bloquant la piste d'atterrissage de l'aéroport de la capitale, Tegucigalpa.
Oscar Arias, qui conduit la médiation destinée à sortir le Honduras de la crise politique, avait présenté mercredi un nouveau plan, proposant le retour du président destitué, sous certaines conditions. Cette proposition, si elle avait été acceptée par les deux parties, permettait à M. Zelaya de reprendre ses fonctions. En échange, il devait renoncer à son projet de référendum sur la réforme de la Constitution - projet à l'origine du coup d'Etat.
Au Costa Rica, les discussions sur la résolution de la crise se sont arrêtées lorsque que le gouvernement par intérim du Honduras, mené par Roberto Micheletti, a fait savoir qu'il rejetait la proposition finale d'Oscar Arias.
Le président costaricain avait prévenu que ce plan en onze points constituait sa dernière tentative pour trouver une solution pacifique, ajoutant qu'en cas d'échec, les deux parties devraient se tourner vers l'Organisation des Etats américains (OEA), en vue de la désignation d'un nouveau médiateur.
Dimanche, une première proposition de conciliation avait déjà été jugée "inacceptable" par Carlos Lopez, qui représente le président de facto du Honduras, Roberto Micheletti.
M. Zelaya a été renversé par l'armée et expulsé de son pays le 28 juin, quelques heures avant la tenue d'un référendum qui était destiné à l'autoriser à briguer un second mandat. En effet, le Congrès et la Cour suprême du Honduras s'étaient opposés à ce projet. Jugeant qu'une telle consultation était contraire à la loi fondamentale, la Cour suprême avait délivré un mandat d'arrêt contre Zelaya. L'armée avait décidé, à la place, d'envoyer le président en exil.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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