"Les citoyens doivent être libres de prendre des positions impopulaires, d'être en désaccord avec la sagesse populaire, de savoir qu'ils peuvent, en toute sécurité, défier l'autorité et les pratiques acceptées", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine à l'université d'Etat de Moscou.
"C'est pourquoi les attaques visant les journalistes et les défenseurs des droits de l'homme ici en Russie sont une source de grande préoccupation, parce qu'elles menacent les progrès", a-t-elle dit lors d'une séance de questions-réponses avec les étudiants.
Au même moment, des élus de l'opposition quittaient ostensiblement la Douma (chambre basse du Parlement) pour protester contre les résultats aux élections régionales de dimanche en Russie accordant une large victoire au parti présidentiel Russie unie.
La responsable de la diplomatique américaine a ajouté: "Certains, au sein de notre gouvernement et au sein du vôtre, vivent toujours dans le passé. Ils ne croient pas que les Etats-Unis et la Russie peuvent coopérer. Ils ne font pas confiance aux autres. Nous devons leur prouver qu'ils ont tort. C'est notre objectif - se montrer le plus coopératif possible".
Par la suite, Hillary Clinton s'est rendue à Kazar, au Tatarstan, pour y rencontrer le gouverneur de cette république membre de la Fédération de Russie.
Soucieuse de montrer son soutien à la diversité culturelle, elle a visité, la tête couverte d'un foulard jaune, une mosquée ainsi qu'une église orthodoxe dans cette république à majorité musulmane. "J'apprécie votre main tendue vers le monde islamique et l'Europe pour servir de modèle et de pont entre l'islam et la chrétienté", a-t-elle dit au gouverneur, Mintimer Chaimiëv.
A l'université de Moscou, l'auditoire l'a interrogée sur des questions très diverses comme l'arsenal nucléaire, ses lectures préférées ("Les Frères Karamazov", de Fiodor Dostoïevski, a-t-elle répondu), la guerre russo-géorgienne de l'été 2008.
Les étudiants ont plutôt bien réagi à son intervention de dix minutes, suivie de questions-réponses pendant une demi-heure.
"Je n'étais pas d'accord avec la politique de George W. Bush mais l'arrivée de Barack Obama a permis un début d'amélioration, et je crois que les relations entre Moscou et Washington vont aussi s'améliorer", a ainsi déclaré Valentina Mikhaïlova, une étudiante de 18 ans.
Dans une interview, mercredi, à la radio Echo de Moscou, Hillary Clinton a assuré avoir évoqué lors de ses entretiens de la veille avec le président Dmitri Medvedev et avec son homologue russe Sergueï Lavrov la question des droits de l'homme et de la démocratie en Russie.
"J'ai cité des noms, j'ai parlé des assassinats de journalistes, c'est un motif de grave préoccupation pas seulement pour les Etats-Unis mais aussi pour le peuple russe", a-t-elle déclaré.
Hillary Clinton n'a cependant pas réussi à obtenir le soutien des dirigeants russes pour un durcissement des sanctions contre l'Iran, et ce malgré de l'abandon par l'administration Obama du projet de bouclier antimissile que voulait déployer en Europe centrale George Bush.
"Je suis ravie du soutien apporté par les Russes dans le cadre des efforts de l'ensemble de la communauté internationale", a pourtant déclaré sur ABC News la secrétaire d'Etat. "Nous restons attachés à empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique. (...) Je crois que nous disposerons de l'appui de la Russie au cas où des sanctions deviendront nécessaires".
Les critiques d'Hillary Clinton sur les droits de l'homme et la démocratie en Russie, faites lors de rencontres avec des citoyens, n'ont pas été reprises par la télévision publique. Celle-ci a, en revanche, diffusé en direct sa conférence de presse avec son homologue russe, où elle n'évoquait pas les droits de l'homme.
Source: Reuters via Yahoo News
"C'est pourquoi les attaques visant les journalistes et les défenseurs des droits de l'homme ici en Russie sont une source de grande préoccupation, parce qu'elles menacent les progrès", a-t-elle dit lors d'une séance de questions-réponses avec les étudiants.
Au même moment, des élus de l'opposition quittaient ostensiblement la Douma (chambre basse du Parlement) pour protester contre les résultats aux élections régionales de dimanche en Russie accordant une large victoire au parti présidentiel Russie unie.
La responsable de la diplomatique américaine a ajouté: "Certains, au sein de notre gouvernement et au sein du vôtre, vivent toujours dans le passé. Ils ne croient pas que les Etats-Unis et la Russie peuvent coopérer. Ils ne font pas confiance aux autres. Nous devons leur prouver qu'ils ont tort. C'est notre objectif - se montrer le plus coopératif possible".
Par la suite, Hillary Clinton s'est rendue à Kazar, au Tatarstan, pour y rencontrer le gouverneur de cette république membre de la Fédération de Russie.
Soucieuse de montrer son soutien à la diversité culturelle, elle a visité, la tête couverte d'un foulard jaune, une mosquée ainsi qu'une église orthodoxe dans cette république à majorité musulmane. "J'apprécie votre main tendue vers le monde islamique et l'Europe pour servir de modèle et de pont entre l'islam et la chrétienté", a-t-elle dit au gouverneur, Mintimer Chaimiëv.
A l'université de Moscou, l'auditoire l'a interrogée sur des questions très diverses comme l'arsenal nucléaire, ses lectures préférées ("Les Frères Karamazov", de Fiodor Dostoïevski, a-t-elle répondu), la guerre russo-géorgienne de l'été 2008.
Les étudiants ont plutôt bien réagi à son intervention de dix minutes, suivie de questions-réponses pendant une demi-heure.
"Je n'étais pas d'accord avec la politique de George W. Bush mais l'arrivée de Barack Obama a permis un début d'amélioration, et je crois que les relations entre Moscou et Washington vont aussi s'améliorer", a ainsi déclaré Valentina Mikhaïlova, une étudiante de 18 ans.
Dans une interview, mercredi, à la radio Echo de Moscou, Hillary Clinton a assuré avoir évoqué lors de ses entretiens de la veille avec le président Dmitri Medvedev et avec son homologue russe Sergueï Lavrov la question des droits de l'homme et de la démocratie en Russie.
"J'ai cité des noms, j'ai parlé des assassinats de journalistes, c'est un motif de grave préoccupation pas seulement pour les Etats-Unis mais aussi pour le peuple russe", a-t-elle déclaré.
Hillary Clinton n'a cependant pas réussi à obtenir le soutien des dirigeants russes pour un durcissement des sanctions contre l'Iran, et ce malgré de l'abandon par l'administration Obama du projet de bouclier antimissile que voulait déployer en Europe centrale George Bush.
"Je suis ravie du soutien apporté par les Russes dans le cadre des efforts de l'ensemble de la communauté internationale", a pourtant déclaré sur ABC News la secrétaire d'Etat. "Nous restons attachés à empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique. (...) Je crois que nous disposerons de l'appui de la Russie au cas où des sanctions deviendront nécessaires".
Les critiques d'Hillary Clinton sur les droits de l'homme et la démocratie en Russie, faites lors de rencontres avec des citoyens, n'ont pas été reprises par la télévision publique. Celle-ci a, en revanche, diffusé en direct sa conférence de presse avec son homologue russe, où elle n'évoquait pas les droits de l'homme.
Source: Reuters via Yahoo News
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