Si l'Angola concurrence le Nigeria pour le rang de premier producteur de pétrole d'Afrique, les deux tiers de sa population vivent avec moins de deux dollars par jour. Et le pays figure en 158e position dans un classement de 180 pays par ordre de corruption croissante établi par Transparency International.
"La corruption est un problème partout et, là où elle sévit, elle affaiblit la confiance en la démocratie, elle déforme la gouvernance", a dit la secrétaire d'Etat américaine lors d'une conférence de presse donnée avec son homologue angolais Assunçao dos Anjos.
La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont l'un des principaux thèmes de la tournée africaine de Clinton, qui fait écho à la visite effectuée en juillet au Ghana par le président Barack Obama. Celui-ci avait appelé les pays d'Afrique à se concentrer sur la gouvernance et à mettre fin aux guerres qui dévastent de nombreuses régions du continent.
"Bien entendu, nous avons soulevé ce point avec le ministre, mais je crois juste d'ajouter que l'Angola a pris des initiatives en faveur de la transparence", a dit Clinton, premier chef de la diplomatie américaine à se rendre dans le pays depuis 2002.
Selon un responsable américain, Clinton a été très directe dans ses entretiens avec Dos Anjos en ce qui concerne le problème de la corruption en Angola, et elle a aussi recommandé au pays de jouer un rôle régional plus important.
"Ils évoluent dans le bon sens, aussi est-il préférable de les encourager", a-t-il dit.
Le parti d'opposition de l'Unita, que Washington a soutenu financièrement contre le gouvernement durant la guerre civile de 1975-2002, a demandé à Hillary Clinton de faire pression sur le gouvernement pour qu'il ne repousse pas la première élection présidentielle angolaise depuis près de vingt ans.
L'Unita accuse le président José Eduardo dos Santos de retarder le scrutin, initialement prévu pour 2009, afin de prolonger sa mainmise de trois décennies sur le pouvoir.
Dos Anjos a assuré que son gouvernement redoublait d'efforts pour favoriser le développement de la transparence et arracher des millions d'Angolais à la pauvreté. "Malheureusement, nous ne pouvons pas éradiquer la pauvreté d'un coup de baguette magique", a-t-il dit.
Clinton a exprimé l'espoir que le scrutin présidentiel ait lieu dans un délai acceptable et des conditions équitables.
Le gouvernement souhaite différer cette élection en vue d'approuver une nouvelle constitution. Dos Anjos a dit que la présidentielle serait probablement reportée d'un an.
"On nous a critiqués parce que nous n'organisions pas d'élections législatives, nous avons demandé un délai et nous les avons faites. Nous demandons aujourd'hui un délai pour (la présidentielle)", a dit le ministre des Affaires étrangères.
Clinton, qui a entamé en début de semaine un voyage dans sept pays d'Afrique, rencontrera lundi le président dos Santos avant de se rendre en République démocratique du Congo (RDC).
Les sociétés américaines espèrent que la visite de Clinton leur permettra d'accroître leurs parts de marché en Angola, où elles font face à l'influence grandissante de la Chine.
"(Les Angolais) se sont liés avec les Chinois et les Etats-Unis ne leur ont plus prêté attention", souligne Stephen Morrison, du Centre pour les études stratégiques et internationales, basé à Washington.
Clinton a aussi abordé la sécurité alimentaire en exhortant les autorités angolaises à diversifier leurs activités économiques en insistant sur l'agriculture, secteur où leur pays était autrefois exportateur.
Source: Reuters via Yahoo News
"La corruption est un problème partout et, là où elle sévit, elle affaiblit la confiance en la démocratie, elle déforme la gouvernance", a dit la secrétaire d'Etat américaine lors d'une conférence de presse donnée avec son homologue angolais Assunçao dos Anjos.
La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont l'un des principaux thèmes de la tournée africaine de Clinton, qui fait écho à la visite effectuée en juillet au Ghana par le président Barack Obama. Celui-ci avait appelé les pays d'Afrique à se concentrer sur la gouvernance et à mettre fin aux guerres qui dévastent de nombreuses régions du continent.
"Bien entendu, nous avons soulevé ce point avec le ministre, mais je crois juste d'ajouter que l'Angola a pris des initiatives en faveur de la transparence", a dit Clinton, premier chef de la diplomatie américaine à se rendre dans le pays depuis 2002.
Selon un responsable américain, Clinton a été très directe dans ses entretiens avec Dos Anjos en ce qui concerne le problème de la corruption en Angola, et elle a aussi recommandé au pays de jouer un rôle régional plus important.
"Ils évoluent dans le bon sens, aussi est-il préférable de les encourager", a-t-il dit.
Le parti d'opposition de l'Unita, que Washington a soutenu financièrement contre le gouvernement durant la guerre civile de 1975-2002, a demandé à Hillary Clinton de faire pression sur le gouvernement pour qu'il ne repousse pas la première élection présidentielle angolaise depuis près de vingt ans.
L'Unita accuse le président José Eduardo dos Santos de retarder le scrutin, initialement prévu pour 2009, afin de prolonger sa mainmise de trois décennies sur le pouvoir.
Dos Anjos a assuré que son gouvernement redoublait d'efforts pour favoriser le développement de la transparence et arracher des millions d'Angolais à la pauvreté. "Malheureusement, nous ne pouvons pas éradiquer la pauvreté d'un coup de baguette magique", a-t-il dit.
Clinton a exprimé l'espoir que le scrutin présidentiel ait lieu dans un délai acceptable et des conditions équitables.
Le gouvernement souhaite différer cette élection en vue d'approuver une nouvelle constitution. Dos Anjos a dit que la présidentielle serait probablement reportée d'un an.
"On nous a critiqués parce que nous n'organisions pas d'élections législatives, nous avons demandé un délai et nous les avons faites. Nous demandons aujourd'hui un délai pour (la présidentielle)", a dit le ministre des Affaires étrangères.
Clinton, qui a entamé en début de semaine un voyage dans sept pays d'Afrique, rencontrera lundi le président dos Santos avant de se rendre en République démocratique du Congo (RDC).
Les sociétés américaines espèrent que la visite de Clinton leur permettra d'accroître leurs parts de marché en Angola, où elles font face à l'influence grandissante de la Chine.
"(Les Angolais) se sont liés avec les Chinois et les Etats-Unis ne leur ont plus prêté attention", souligne Stephen Morrison, du Centre pour les études stratégiques et internationales, basé à Washington.
Clinton a aussi abordé la sécurité alimentaire en exhortant les autorités angolaises à diversifier leurs activités économiques en insistant sur l'agriculture, secteur où leur pays était autrefois exportateur.
Source: Reuters via Yahoo News
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