Goma, qui abrite des dizaines de milliers de réfugiés ou de déplacés dans des villages de tente, est situé dans l'une des zones les plus dangereuses au monde pour les femmes et les enfants, de l'avis des ONG humanitaires.
"Nous sommes très préoccupés par les victimes civiles, tant les morts que les viols", a dit Hillary Clinton lors d'une conférence de presse.
L'armée gouvernementale et les 17.000 hommes de la Mission des Nations unies au Congo - la plus importante jamais déployée dans le monde - s'efforcent tant bien que mal de stabiliser l'est de la République démocratique du Congo, dont les richesses minières et les haines ancestrales attisent les tensions.
La RDC a salué le succès de son opération militaire contre les groupes de rebelles opérant dans la région, mais ces derniers ont en représailles tué des centaines de civils et contraint des milliers d'autres à fuir leur domicile.
Hillary Clinton, qui a fait de la dénonciation des violences envers les femmes l'une des priorités de sa visite, a rencontré des victimes de violences sexuelles et a exhorté la RDC et l'Onu à punir leurs auteurs.
"Les atrocités dont un si grand nombre ont souffert distillent l'essence même du mal. Ceux qui attaquent les populations civiles en recourant systématiquement au viol sont coupables de crimes contre l'humanité", a dit la secrétaire d'Etat à des employés d'ONG.
Après sa rencontre avec le président Kabila, Hillary Clinton s'est rendue à Mugunga, un camp de personnes déplacées proche de Goma où 18.000 personnes se sont réfugiées.
Elle a écouté des récits de viols et a dit à ses interlocutrices qu'elle voulait leur venir en aide.
"J'ai dit au président Kabila que nous voulons aider à mettre fin aux violences afin que vous puissiez rentrer chez vous", a-t-elle déclaré à Chantal Mapendo, dirigeante d'un groupe de femmes du camp.
Hillary Clinton a aussi soulevé la question de la contrebande de minerais comme la cassitérite et le coltan, qui sert pour la fabrication de téléphones portables, dont le trafic alimente toutes les guérillas.
"La communauté internationale doit commencer à étudier les mesures que nous pouvons prendre pour tenter d'empêcher que les richesses en minerais de la RDC aboutissent dans les mains de ceux qui financent les violences", a-t-elle dit.
"Tant que le commerce des minerais ne sera pas devenu légal et transparent, aucune paix ne sera possible au Congo", estime John Prendergast, un spécialiste de l'Afrique.
La secrétaire d'Etat, qui visite au pas de charge sept pays africains en onze jours, est attendue après Goma au Nigeria, la nation la plus peuplée du continent où la corruption est florissante.
Elle ira ensuite au Liberia, pays jadis meurtri par une terrible guerre civile, et dans l'archipel du Cap-Vert, au large du Sénégal, avant de rentrer à Washington vendredi.
Les observateurs s'interrogent sur les chances de voir sa visite peser sur la situation au Congo.
"Tout ce que nous avons obtenu, c'est une série de cartes de visite", dit Christine Schuler-De Schryver, qui se présente comme une militante internationale.
Hillary Clinton a elle-même reconnu qu'elle n'avait pas le pouvoir de résoudre les problèmes du Congo en une visite.
"Je ne veux pas faire de promesses excessives. Je ne suis pas ici pour laisser une carte de visite, mais je n'ai pas non plus de baguette magique", a-t-elle dit.
Source: Reuters via Yhaoo News
"Nous sommes très préoccupés par les victimes civiles, tant les morts que les viols", a dit Hillary Clinton lors d'une conférence de presse.
L'armée gouvernementale et les 17.000 hommes de la Mission des Nations unies au Congo - la plus importante jamais déployée dans le monde - s'efforcent tant bien que mal de stabiliser l'est de la République démocratique du Congo, dont les richesses minières et les haines ancestrales attisent les tensions.
La RDC a salué le succès de son opération militaire contre les groupes de rebelles opérant dans la région, mais ces derniers ont en représailles tué des centaines de civils et contraint des milliers d'autres à fuir leur domicile.
Hillary Clinton, qui a fait de la dénonciation des violences envers les femmes l'une des priorités de sa visite, a rencontré des victimes de violences sexuelles et a exhorté la RDC et l'Onu à punir leurs auteurs.
"Les atrocités dont un si grand nombre ont souffert distillent l'essence même du mal. Ceux qui attaquent les populations civiles en recourant systématiquement au viol sont coupables de crimes contre l'humanité", a dit la secrétaire d'Etat à des employés d'ONG.
Après sa rencontre avec le président Kabila, Hillary Clinton s'est rendue à Mugunga, un camp de personnes déplacées proche de Goma où 18.000 personnes se sont réfugiées.
Elle a écouté des récits de viols et a dit à ses interlocutrices qu'elle voulait leur venir en aide.
"J'ai dit au président Kabila que nous voulons aider à mettre fin aux violences afin que vous puissiez rentrer chez vous", a-t-elle déclaré à Chantal Mapendo, dirigeante d'un groupe de femmes du camp.
Hillary Clinton a aussi soulevé la question de la contrebande de minerais comme la cassitérite et le coltan, qui sert pour la fabrication de téléphones portables, dont le trafic alimente toutes les guérillas.
"La communauté internationale doit commencer à étudier les mesures que nous pouvons prendre pour tenter d'empêcher que les richesses en minerais de la RDC aboutissent dans les mains de ceux qui financent les violences", a-t-elle dit.
"Tant que le commerce des minerais ne sera pas devenu légal et transparent, aucune paix ne sera possible au Congo", estime John Prendergast, un spécialiste de l'Afrique.
La secrétaire d'Etat, qui visite au pas de charge sept pays africains en onze jours, est attendue après Goma au Nigeria, la nation la plus peuplée du continent où la corruption est florissante.
Elle ira ensuite au Liberia, pays jadis meurtri par une terrible guerre civile, et dans l'archipel du Cap-Vert, au large du Sénégal, avant de rentrer à Washington vendredi.
Les observateurs s'interrogent sur les chances de voir sa visite peser sur la situation au Congo.
"Tout ce que nous avons obtenu, c'est une série de cartes de visite", dit Christine Schuler-De Schryver, qui se présente comme une militante internationale.
Hillary Clinton a elle-même reconnu qu'elle n'avait pas le pouvoir de résoudre les problèmes du Congo en une visite.
"Je ne veux pas faire de promesses excessives. Je ne suis pas ici pour laisser une carte de visite, mais je n'ai pas non plus de baguette magique", a-t-elle dit.
Source: Reuters via Yhaoo News
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