Au quatrième jour de sa tournée en Afrique sub-saharienne, Hillary Clinton s'entretiendra avec son homologue sud-africain. Jeudi, elle a déclaré qu'elle appellerait Pretoria à faire pression sur le Zimbabwe, où les réformes politiques tardent à venir aux yeux des donateurs occidentaux.
L'Afrique du Sud, a-t-elle souligné jeudi, doit "essayer d'user de son influence pour atténuer les effets négatifs de la présidence ininterrompue du président (Robert) Mugabe".
Le nouveau président sud-africain Jacob Zuma, que la chef de la diplomatie américaine doit rencontrer samedi à Durban, est plus dur que son prédécesseur Thabo Mbeki vis-à-vis du Zimbabwe, mais les Etats-Unis attendent encore davantage.
Avant de délivrer plus d'aide ou de lever les sanctions prises contre Robert Mugabe et certains de ses partisans, Washington souhaite que soient mises en œuvres des réformes politiques, économiques et sociales.
Le président Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, a accepté de partager le pouvoir avec l'opposition emmenée par Morgan Tsvangirai, actuel Premier ministre.
Le chef de l'Etat, réélu l'année dernière à l'issue d'un scrutin très controversé, est tenu responsable de la faillite économique de son pays, qu'il impute de son côté aux sanctions internationales.
Hillary Clinton semble attendre beaucoup des changements de gouvernement en Afrique du Sud et aux Etats-Unis, qui pourraient aussi donner un tour nouveau aux relations bilatérales.
"Sous Thabo Mbeki, les relations Etats-Unis - Afrique du Sud n'étaient pas aussi chaudes et amicales que beaucoup de gens le pensaient", a expliqué sous le sceau de l'anonymat un haut responsable américain.
Outre la situation au Zimbabwe voisin, un désaccord profond s'exprimait notamment sur la façon de gérer l'épidémie de sida, que l'ancien président sud-africain combattait trop mollement aux yeux des Etats-Unis.
Très ferme au Kenya, où elle a invité les dirigeants en place à appliquer les réformes promises et lutter contre la corruption et les violations des droits de l'homme, Hillary Clinton devrait plutôt s'attacher à resserrer les liens économiques et diplomatiques avec l'Afrique du Sud, selon un responsable.
"Le gouvernement sud-africain n'a pas les graves problèmes de corruption qui minent le gouvernement kényan", a-t-il observé.
Source: Reuters via Yahoo News
L'Afrique du Sud, a-t-elle souligné jeudi, doit "essayer d'user de son influence pour atténuer les effets négatifs de la présidence ininterrompue du président (Robert) Mugabe".
Le nouveau président sud-africain Jacob Zuma, que la chef de la diplomatie américaine doit rencontrer samedi à Durban, est plus dur que son prédécesseur Thabo Mbeki vis-à-vis du Zimbabwe, mais les Etats-Unis attendent encore davantage.
Avant de délivrer plus d'aide ou de lever les sanctions prises contre Robert Mugabe et certains de ses partisans, Washington souhaite que soient mises en œuvres des réformes politiques, économiques et sociales.
Le président Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, a accepté de partager le pouvoir avec l'opposition emmenée par Morgan Tsvangirai, actuel Premier ministre.
Le chef de l'Etat, réélu l'année dernière à l'issue d'un scrutin très controversé, est tenu responsable de la faillite économique de son pays, qu'il impute de son côté aux sanctions internationales.
Hillary Clinton semble attendre beaucoup des changements de gouvernement en Afrique du Sud et aux Etats-Unis, qui pourraient aussi donner un tour nouveau aux relations bilatérales.
"Sous Thabo Mbeki, les relations Etats-Unis - Afrique du Sud n'étaient pas aussi chaudes et amicales que beaucoup de gens le pensaient", a expliqué sous le sceau de l'anonymat un haut responsable américain.
Outre la situation au Zimbabwe voisin, un désaccord profond s'exprimait notamment sur la façon de gérer l'épidémie de sida, que l'ancien président sud-africain combattait trop mollement aux yeux des Etats-Unis.
Très ferme au Kenya, où elle a invité les dirigeants en place à appliquer les réformes promises et lutter contre la corruption et les violations des droits de l'homme, Hillary Clinton devrait plutôt s'attacher à resserrer les liens économiques et diplomatiques avec l'Afrique du Sud, selon un responsable.
"Le gouvernement sud-africain n'a pas les graves problèmes de corruption qui minent le gouvernement kényan", a-t-il observé.
Source: Reuters via Yahoo News
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