Heinz Barth, qui fut l'un des responsables du massacre commis par des SS à Oradour-sur-Glane, près de Limoges (Haute-Vienne) le 10 juin 1944, "n'a eu aucun regret" vis-à-vis des victimes et de leurs familles, raconte Robert Hébras, 82 ans, un des six rescapés du massacre, dont deux seulement sont encore en vie.
"Nous étions présents en 1983, lors de son procès à Berlin-Est. Quand il s'est rendu compte qu'il y avait des survivants (du massacre), il a été surpris", poursuit M. Hébras, qui vit aujourd'hui à Saint-Junien (Haute-Vienne).
"Son seul regret, c'est qu'il y ait eu des survivants pour témoigner", estime-t-il, ajoutant que l'ancien lieutenant nazi n'avait adressé aucune sorte d'excuses aux familles des victimes, alors que "les bourreaux devraient demander pardon".
"Je pense que pour lui c'était un détail. Il y pensait certainement moins que nous", déplore M. Hébras.
"Il n'a pas eu un mot de regret, rien du tout. +C'était la guerre+, a-t-il dit", rapporte Jean-Marcel Darthout, 83 ans, l'autre rescapé du massacre encore en vie et qui réside à Saint-Victurnien (Haute-Vienne).
Robert Hébras et Jean-Marcel Darthout, âgés d'une vingtaine d'années au moments des faits, sont des miraculés du massacre d'Oradour, dans lequel plus de 200 femmes et autant d'enfants ont péri, enfermés et brûlés vifs dans l'église, tandis que près de 200 hommes ont été abattus à la mitrailleuse dans des granges, ensuite incendiées.
"Nous étions une soixantaine d'hommes enfermés dans une grange", sur lesquels les SS ont ouvert le feu avant d'incendier le bâtiment, raconte M. Darthout. "J'ai réussi à sortir sous le feu, avec quatre balles dans la jambe", explique-t-il, ajoutant que "cinq hommes" ont pu au total s'échapper de cette grange.
"Seule une femme a réussi à s'échapper de l'église", a-t-il précisé, soulignant qu'il n'y avait eu aucun autre rescapé.
Les rescapés, tout comme les représentants des victimes, ne comprennent pas que Heinz Barth, condamné en RDA en 1983 à la prison à vie pour crimes de guerre, ait pu bénéficier d'une libération anticipée en 1997.
Il "aurait dû être condamné plus durement" pour ce crime "qui dépasse l'entendement humain", selon Claude Milord, président de l'Association nationale des familles des martyrs d'Oradour-sur-Glane, qui souligne que sa libération par anticipation avait "choqué" les habitants du village.
Libéré à 76 ans "soit-disant pour raison de santé", l'ancien criminel de guerre nazi, décédé le 6 août, "ne devait pas être bien malade, puisqu'il a vécu encore plus de dix ans après sa libération", s'indigne M. Hébras.
"Nous étions présents en 1983, lors de son procès à Berlin-Est. Quand il s'est rendu compte qu'il y avait des survivants (du massacre), il a été surpris", poursuit M. Hébras, qui vit aujourd'hui à Saint-Junien (Haute-Vienne).
"Son seul regret, c'est qu'il y ait eu des survivants pour témoigner", estime-t-il, ajoutant que l'ancien lieutenant nazi n'avait adressé aucune sorte d'excuses aux familles des victimes, alors que "les bourreaux devraient demander pardon".
"Je pense que pour lui c'était un détail. Il y pensait certainement moins que nous", déplore M. Hébras.
"Il n'a pas eu un mot de regret, rien du tout. +C'était la guerre+, a-t-il dit", rapporte Jean-Marcel Darthout, 83 ans, l'autre rescapé du massacre encore en vie et qui réside à Saint-Victurnien (Haute-Vienne).
Robert Hébras et Jean-Marcel Darthout, âgés d'une vingtaine d'années au moments des faits, sont des miraculés du massacre d'Oradour, dans lequel plus de 200 femmes et autant d'enfants ont péri, enfermés et brûlés vifs dans l'église, tandis que près de 200 hommes ont été abattus à la mitrailleuse dans des granges, ensuite incendiées.
"Nous étions une soixantaine d'hommes enfermés dans une grange", sur lesquels les SS ont ouvert le feu avant d'incendier le bâtiment, raconte M. Darthout. "J'ai réussi à sortir sous le feu, avec quatre balles dans la jambe", explique-t-il, ajoutant que "cinq hommes" ont pu au total s'échapper de cette grange.
"Seule une femme a réussi à s'échapper de l'église", a-t-il précisé, soulignant qu'il n'y avait eu aucun autre rescapé.
Les rescapés, tout comme les représentants des victimes, ne comprennent pas que Heinz Barth, condamné en RDA en 1983 à la prison à vie pour crimes de guerre, ait pu bénéficier d'une libération anticipée en 1997.
Il "aurait dû être condamné plus durement" pour ce crime "qui dépasse l'entendement humain", selon Claude Milord, président de l'Association nationale des familles des martyrs d'Oradour-sur-Glane, qui souligne que sa libération par anticipation avait "choqué" les habitants du village.
Libéré à 76 ans "soit-disant pour raison de santé", l'ancien criminel de guerre nazi, décédé le 6 août, "ne devait pas être bien malade, puisqu'il a vécu encore plus de dix ans après sa libération", s'indigne M. Hébras.