Le désistement de Gul Agha Sherzaï, populaire gouverneur de la province orientale de Nangarhar, porte un coup aux espoirs de l'opposition de réunir une coalition susceptible de chasser Karzaï du pouvoir.
Cet ex-chef moudjahid du temps de l'occupation soviétique était en pourparlers avec d'autres opposants pour former un "ticket" avec deux candidats à la vice-présidence qui aurait dépassé les clivages ethniques.
Mais, lors d'une conférence de presse dans sa capitale provinciale de Djalalabad, il a déclaré que Karzaï, qui a confirmé lundi qu'il briguerait un nouveau mandat, l'avait convaincu de ne pas se présenter contre lui.
"J'ai rendu visite au président et étreint son jeune fils, et j'ai décidé de retirer ma candidature aux élections présidentielles", a-t-il dit.
Sherzaï, qui a assuré renoncer à diriger une coalition d'opposition, a précisé qu'il avait proposé de démissionner de son mandat de gouverneur mais que le président lui avait demandé de rester à son poste.
"Hamid Karzaï considère Gul Agha Sherzaï comme un très bon gouverneur, travailleur, et un bon conseiller et il refuse donc sa démission", confirme la présidence dans un communiqué.
Elle souligne que le renoncement de Sherzaï à sa candidature présidentielle est "un pas positif" susceptible de renforcer l'unité du peuple afghan.
Les candidats à la présidence disposent d'encore une semaine pour se faire connaître et les opposants à Karzaï se concertent en privé pour trouver une solution de rechange à la candidature de Sherzaï, un Pachtoune comme Karzaï.
Mais l'opposition paraît désemparée, d'autant qu'un autre leader en vue de l'opposition, l'ancien vice-président Qasim Fahim, un Tadjik, s'est lui aussi rallié le mois dernier à Karzaï.
Ce dernier a été installé au pouvoir par la coalition internationale qui a chassé les taliban du pouvoir en 2001. Il avait été confirmé à son poste en 2004 lors d'élections démocratiques, les premières dans l'histoire du pays.
Aujourd'hui Karzaï fait face à un recrudescence sensible de la guérilla des taliban ainsi qu'à des accusations de faiblesse et de corruption.
Mais au vu de l'état de l'opposition, c'est un président en position de force qui se rendra la semaine prochaine à Washington pour y rencontrer Barack Obama, et participer à un sommet tripartie avec son homologue pakistanais Asif Ali Zardari.
L'administration Obama avait initialement dénoncé l'inefficacité de Karzaï avant de mettre une sourdine à ses critiques.
Source: Yahoo News
Cet ex-chef moudjahid du temps de l'occupation soviétique était en pourparlers avec d'autres opposants pour former un "ticket" avec deux candidats à la vice-présidence qui aurait dépassé les clivages ethniques.
Mais, lors d'une conférence de presse dans sa capitale provinciale de Djalalabad, il a déclaré que Karzaï, qui a confirmé lundi qu'il briguerait un nouveau mandat, l'avait convaincu de ne pas se présenter contre lui.
"J'ai rendu visite au président et étreint son jeune fils, et j'ai décidé de retirer ma candidature aux élections présidentielles", a-t-il dit.
Sherzaï, qui a assuré renoncer à diriger une coalition d'opposition, a précisé qu'il avait proposé de démissionner de son mandat de gouverneur mais que le président lui avait demandé de rester à son poste.
"Hamid Karzaï considère Gul Agha Sherzaï comme un très bon gouverneur, travailleur, et un bon conseiller et il refuse donc sa démission", confirme la présidence dans un communiqué.
Elle souligne que le renoncement de Sherzaï à sa candidature présidentielle est "un pas positif" susceptible de renforcer l'unité du peuple afghan.
Les candidats à la présidence disposent d'encore une semaine pour se faire connaître et les opposants à Karzaï se concertent en privé pour trouver une solution de rechange à la candidature de Sherzaï, un Pachtoune comme Karzaï.
Mais l'opposition paraît désemparée, d'autant qu'un autre leader en vue de l'opposition, l'ancien vice-président Qasim Fahim, un Tadjik, s'est lui aussi rallié le mois dernier à Karzaï.
Ce dernier a été installé au pouvoir par la coalition internationale qui a chassé les taliban du pouvoir en 2001. Il avait été confirmé à son poste en 2004 lors d'élections démocratiques, les premières dans l'histoire du pays.
Aujourd'hui Karzaï fait face à un recrudescence sensible de la guérilla des taliban ainsi qu'à des accusations de faiblesse et de corruption.
Mais au vu de l'état de l'opposition, c'est un président en position de force qui se rendra la semaine prochaine à Washington pour y rencontrer Barack Obama, et participer à un sommet tripartie avec son homologue pakistanais Asif Ali Zardari.
L'administration Obama avait initialement dénoncé l'inefficacité de Karzaï avant de mettre une sourdine à ses critiques.
Source: Yahoo News
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