Lundi, Moussa "Dadis" Camara a estimé que les propos tenus par Bernard Kouchner étaient "une façon d'atteindre à la dignité des peuples africains". "La Guinée n'est pas une sous-préfecture, n'est pas un arrondissement de la France", a-t-il déclaré lors d'un entretien à la chaîne France-24.
Lundi, le président du Burkina Faso Blaise Compaoré est arrivé à Conakry pour tenter une médiation dans la crise. M. Compaoré s'était vu confier cette tâche la semaine dernière par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO). Déjà médiateur en Côte d'Ivoire et au Togo, Blaise Compaoré est un ancien capitaine de marine parvenu au pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat au Burkina Faso en 1987.
"Je suis ici pour tenter une médiation entre le gouvernement militaire et les partis politiques, dans l'espoir d'apaiser la tension", a déclaré le président burkinabè à des journalistes à l'aéroport de Conakry.
Après avoir affirmé lors de son accession au pouvoir qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle prévue le 31 janvier, Moussa "Dadis" Camara entretient maintenant le flou. Il a toutefois affirmé vendredi que les élections auraient lieu à la date prévue, et qu'elles seraient "libres et équitables".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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