Au cours d’un grand meeting hier, il a demandé aux grévistes de "reprendre le travail sous peine de renvoi dans les plus bref délais".
Invitant le président de l’association des magistrats de Guinée Kéléfa Sall à la tribune, il l’a traité de "perturbateur et de subversif", avant de lancer : "je vais te mettre à la retraite anticipée".
"J’ai une liste de responsables du corps judiciaire qui mènent des actions contre le CNDD (conseil national pour la démocratie et le développement, junte) et le gouvernement et qui veulent mener le pays dans le gouffre", a ajouté le chef de la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 23 décembre.
"Je vais les devancer et saboter leurs actions subversives avant qu’ils ne provoquent la guerre dans ce pays", a affirmé le capitaine Camara, sans plus de précision.
Au cours de cette rencontre, plusieurs responsables des finances publiques sont intervenus à la demande du président autoproclamé pour "présenter la situation économique" de la Guinée et fustiger le comportement du personnel judiciaire.
Les magistrats grévistes exigent la suppression des tribunaux militaires parallèles à la justice mises en place par la junte, la signature et l’application du statut de la magistrature et une augmentation de salaire de près de 200%.
La grève du personnel judiciaire a été largement suivie hier dans tout le pays, selon des constatations.
A Labé (nord, Boké (nord-ouest), Kankan (est), N’Zérékoré (extrême sud-est) et Mamou (centre), les "audiences sont suspendues jusqu’à nouvel ordre", ont indiqué des magistrats joints dans ces villes depuis Conakry.
"Nous fermerons toutes les cours et les tribunaux tant que nos revendications ne seront pas satisfaites", a déclaré le président de l’association des magistrats de Guinée, Kéléfa Sall.
Des juridictions militaires ont été créées dans les garnisons de Guinée et jugent à la place des cours et tribunaux, selon les grévistes.
Source: Le Soleil
Invitant le président de l’association des magistrats de Guinée Kéléfa Sall à la tribune, il l’a traité de "perturbateur et de subversif", avant de lancer : "je vais te mettre à la retraite anticipée".
"J’ai une liste de responsables du corps judiciaire qui mènent des actions contre le CNDD (conseil national pour la démocratie et le développement, junte) et le gouvernement et qui veulent mener le pays dans le gouffre", a ajouté le chef de la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 23 décembre.
"Je vais les devancer et saboter leurs actions subversives avant qu’ils ne provoquent la guerre dans ce pays", a affirmé le capitaine Camara, sans plus de précision.
Au cours de cette rencontre, plusieurs responsables des finances publiques sont intervenus à la demande du président autoproclamé pour "présenter la situation économique" de la Guinée et fustiger le comportement du personnel judiciaire.
Les magistrats grévistes exigent la suppression des tribunaux militaires parallèles à la justice mises en place par la junte, la signature et l’application du statut de la magistrature et une augmentation de salaire de près de 200%.
La grève du personnel judiciaire a été largement suivie hier dans tout le pays, selon des constatations.
A Labé (nord, Boké (nord-ouest), Kankan (est), N’Zérékoré (extrême sud-est) et Mamou (centre), les "audiences sont suspendues jusqu’à nouvel ordre", ont indiqué des magistrats joints dans ces villes depuis Conakry.
"Nous fermerons toutes les cours et les tribunaux tant que nos revendications ne seront pas satisfaites", a déclaré le président de l’association des magistrats de Guinée, Kéléfa Sall.
Des juridictions militaires ont été créées dans les garnisons de Guinée et jugent à la place des cours et tribunaux, selon les grévistes.
Source: Le Soleil
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