Jean-Marie Doré s'était ouvertement interrogé sur la capacité du chef de la junte, le capitaine Moussa "Dadis" Camara, à diriger le pays après la tentative d'assassinat dont il a été victime le mois dernier. Il faisait aussi partie des dizaines de milliers de personnes qui s'étaient rassemblées dans un stade de la capitale en septembre dernier pour protester contre le chef de la junte.
Des membres de sa garde présidentielle avaient alors ouvert le feu sur la foule, tuant au moins 156 personnes. Des dizaines de femmes avaient été violées et Jean-Marie Doré avait lui-même été roué de coups par les hommes de Camara. Il garde chez lui un sac contenant les vêtements qu'il portait ce jour-là, maculés de sang.
Le capitaine Camara et le président par intérim, le général Sekouba Konaté, se sont mis d'accord sur le nom de Jean-Marie Doré, selon Idrissa Cherif, le ministre de l'Information de la junte qui a pris le pouvoir lors d'un putsch il y a un an.
"Jean-Marie Doré a été choisi en collaboration étroite entre les deux hommes et en présence de (Blaise) Compaoré", le président du Burkina Faso où le capitaine Camara est en convalescence, a-t-il ajouté.
D'après Idrissa Cherif, les deux hommes ont choisi 30 membres du gouvernement, répartis également entre la junte au pouvoir, l'opposition et les intellectuels guinéens. Chaque groupe a reçu 10 postes, a-t-il précisé.
Le capitaine Camara a accepté de rester en exil volontaire au Burkina Faso après avoir été soigné au Maroc et le général Konaté a été choisi pour assurer l'intérim et superviser l'organisation d'élections dans les six mois.
Le général Konaté, qui a persuadé Moussa "Dadis" Camara d'accepter la transition vers un régime civil, est rentré mardi à Conakry sous très haute protection. Il a passé les six derniers jours au Burkina Faso à négocier le départ de l'homme fort de la junte.
Des membres de sa garde présidentielle avaient alors ouvert le feu sur la foule, tuant au moins 156 personnes. Des dizaines de femmes avaient été violées et Jean-Marie Doré avait lui-même été roué de coups par les hommes de Camara. Il garde chez lui un sac contenant les vêtements qu'il portait ce jour-là, maculés de sang.
Le capitaine Camara et le président par intérim, le général Sekouba Konaté, se sont mis d'accord sur le nom de Jean-Marie Doré, selon Idrissa Cherif, le ministre de l'Information de la junte qui a pris le pouvoir lors d'un putsch il y a un an.
"Jean-Marie Doré a été choisi en collaboration étroite entre les deux hommes et en présence de (Blaise) Compaoré", le président du Burkina Faso où le capitaine Camara est en convalescence, a-t-il ajouté.
D'après Idrissa Cherif, les deux hommes ont choisi 30 membres du gouvernement, répartis également entre la junte au pouvoir, l'opposition et les intellectuels guinéens. Chaque groupe a reçu 10 postes, a-t-il précisé.
Le capitaine Camara a accepté de rester en exil volontaire au Burkina Faso après avoir été soigné au Maroc et le général Konaté a été choisi pour assurer l'intérim et superviser l'organisation d'élections dans les six mois.
Le général Konaté, qui a persuadé Moussa "Dadis" Camara d'accepter la transition vers un régime civil, est rentré mardi à Conakry sous très haute protection. Il a passé les six derniers jours au Burkina Faso à négocier le départ de l'homme fort de la junte.
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