Les juges militaires examineront cette demande ce mercredi sur la base navale américaine, a déclaré un responsable impliqué dans les procès, souhaitant garder l'anonymat.
Si elle est acceptée, cette requête conduira à l'interruption de 21 affaires en cours, dont celles concernant cinq prisonniers accusés d'avoir comploté en vue des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, et qui sont passibles de la peine de mort.
Les procureurs ont expliqué dans leur requête écrite qu'ils demandaient cette suspension "dans l'intérêt de la justice".
Barack Obama a fait de la fermeture du camp de Guantanamo, ouvert en janvier 2002 pour détenir les "combattants ennemis" de la guerre contre le terrorisme après les attentats du 11-Septembre, l'une des priorités de son début de mandat.
Ce camp installé sur la base de Guantanamo, à Cuba, est devenu le symbole de dérapages commis dans le cadre de la lutte contre les réseaux armés islamistes par l'administration de son prédécesseur George Bush.
Les militants des droits de l'homme, comme les avocats militaires, ont appelé le nouveau président à fermer les tribunaux spéciaux, connus formellement sous le nom de commissions spéciales, et de transférer les prévenus devant des juridictions régulières.
"Dans le but de donner au président nouvellement investi et à son administration le temps de réexaminer l'ensemble de la procédure des commissions militaires, et plus particulièrement les cas actuellement examinés devant les commissions militaires, le secrétaire à la Défense a, sur ordre du président, donné instruction au procureur en chef de demander l'ajournement pendant 120 jours de toutes les affaires en cours", déclarent les procureurs.
Environ 245 détenus étrangers se trouvent encore dans le camp de détention. L'administration Bush avait déclaré son intention de juger 80 prisonniers pour crimes de guerre, mais seules trois affaires ont été bouclées.
Les avocats de la défense étaient favorables à ce gel des tribunaux spéciaux. Ils soulignaient que ces instances autorisaient la prise en compte d'éléments à charge sur la base de rumeurs et de témoignages recueillis sous la contrainte, ajoutant que les ingérences politiques ne garantissaient aucune équité aux procès.
Source: Yahoo News
Si elle est acceptée, cette requête conduira à l'interruption de 21 affaires en cours, dont celles concernant cinq prisonniers accusés d'avoir comploté en vue des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, et qui sont passibles de la peine de mort.
Les procureurs ont expliqué dans leur requête écrite qu'ils demandaient cette suspension "dans l'intérêt de la justice".
Barack Obama a fait de la fermeture du camp de Guantanamo, ouvert en janvier 2002 pour détenir les "combattants ennemis" de la guerre contre le terrorisme après les attentats du 11-Septembre, l'une des priorités de son début de mandat.
Ce camp installé sur la base de Guantanamo, à Cuba, est devenu le symbole de dérapages commis dans le cadre de la lutte contre les réseaux armés islamistes par l'administration de son prédécesseur George Bush.
Les militants des droits de l'homme, comme les avocats militaires, ont appelé le nouveau président à fermer les tribunaux spéciaux, connus formellement sous le nom de commissions spéciales, et de transférer les prévenus devant des juridictions régulières.
"Dans le but de donner au président nouvellement investi et à son administration le temps de réexaminer l'ensemble de la procédure des commissions militaires, et plus particulièrement les cas actuellement examinés devant les commissions militaires, le secrétaire à la Défense a, sur ordre du président, donné instruction au procureur en chef de demander l'ajournement pendant 120 jours de toutes les affaires en cours", déclarent les procureurs.
Environ 245 détenus étrangers se trouvent encore dans le camp de détention. L'administration Bush avait déclaré son intention de juger 80 prisonniers pour crimes de guerre, mais seules trois affaires ont été bouclées.
Les avocats de la défense étaient favorables à ce gel des tribunaux spéciaux. Ils soulignaient que ces instances autorisaient la prise en compte d'éléments à charge sur la base de rumeurs et de témoignages recueillis sous la contrainte, ajoutant que les ingérences politiques ne garantissaient aucune équité aux procès.
Source: Yahoo News
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