La compagnie prévoit d'assurer 70% de ses vols "dans les prochains jours" alors que, mercredi, elle comptait pouvoir être en mesure de réaliser 90% de ses vols court et moyen-courriers vers la France et l'Europe et 100% des long-courriers.
eudi à 13H00, la direction d'Air France dénombrait 40% de ses personnels navigants commerciaux (PNC) en grève, à la suite de l'appel lancé par sept des huit syndicats de PNC pour les salaires et les conditions de travail, pendant le premier week-end des vacances scolaires de la Toussaint.
Selon un communiqué d'une intersyndicale CFTC-FO-SNPNC-Sud-Unsa-CGT, "pas moins de 390 vols (...) ont été annulés" jeudi, et "158 le sont d'ores et déjà" pour vendredi.
La direction a démenti dans la soirée les chiffres syndicaux "qui relèvent de la pure et simple fantaisie", confirmant ses prévisions de 7O% de trafic pour vendredi. "L'annulation de certains vols correspond à la volonté de la compagnie d'éviter à ses passagers de connaître des désagréments", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Les syndicats évoquent une grève "historique". Selon eux, 60% des PNC étaient en grève jeudi après-midi à Roissy et 80% à Orly, les deux seules bases de rattachement des hôtesses et stewards d'Air France.
Selon une source aéroportuaire, 171 vols au départ de Roissy avaient été annulés jeudi à 18H00 et 63 à Orly.
Fait rare, des vols long courriers ont dû être annulés à Roissy, a reconnu Air France. Un Paris-Washington notamment a été annulé en milieu d'après-midi. Mais la plupart des annulations et des retards, qui s'élevaient jusqu'à trois heures par vol, ont touché les destinations françaises et européennes.
A Orly, les navettes pour Marseille, Nice ou Toulouse notamment ont été les plus durement touchées par les annulations et on a compté jusqu'à une heure de retard sur certains vols.
"C'est une mobilisation historique pour les PNC, c'est le signe qu'il y a vraiment un ras-le-bol. L'entreprise, en manque de personnels non grévistes, a été obligée d'annuler des vols long-courriers, ce qui est très rare en cas de grève", a déclaré à l'AFP Eyal Jonas de la CGT.
De son côté, l'Unsa "dénonce", dans un communiqué, "le refus de la direction d'Air France de débloquer le budget nécessaire à l'amélioration des conditions de travail et de salaires", et estime que la direction de la compagnie "prend la responsabilité d'enclencher un conflit majoritaire qui va entraîner un cycle de perturbation sociale sur les mois à venir".
Une assemblée générale des sept syndicats qui appellent à la grève, sur les huit syndicats de navigants, doit se tenir vendredi à 14H00 devant le siège d'Air France à Roissy "pour faire le point", selon les syndicats.
Selon les syndicats et plusieurs sources aéroportuaires, la grève pourrait s'amplifier dans les jours qui viennent. Car les navigants non grévistes qui ont embarqué jeudi devront respecter des plages de repos qui peuvent s'élever à trois jours s'ils ont pris place sur un long-courrier.
"La direction va être submergée. A ce rythme là plus aucun avion ne partira samedi", a estimé Thierry Haas, secrétaire de la CFTC.
Le préavis déposé par l'intersyndicale CFTC-FO-SNPNC-SUD-Unsa (60% des navigants), qui court jusqu'à lundi, va être renforcé par celui déposé pour vendredi et samedi par la CGT et la CFDT (21%).
Air France compte quelque 15.000 PNC, soit un quart de ses effectifs.
Le dernier grand mouvement de PNC, sur la réduction du temps de travail, remonte à 1998 et avait cloué au sol la moitié des vols pendant 48 heures.
Air France invite sa clientèle à consulter le site www.airfrance.fr. Un numéro de téléphone vert a également été mis en place à l'attention des passagers résidant en France: 0800 240 260.
eudi à 13H00, la direction d'Air France dénombrait 40% de ses personnels navigants commerciaux (PNC) en grève, à la suite de l'appel lancé par sept des huit syndicats de PNC pour les salaires et les conditions de travail, pendant le premier week-end des vacances scolaires de la Toussaint.
Selon un communiqué d'une intersyndicale CFTC-FO-SNPNC-Sud-Unsa-CGT, "pas moins de 390 vols (...) ont été annulés" jeudi, et "158 le sont d'ores et déjà" pour vendredi.
La direction a démenti dans la soirée les chiffres syndicaux "qui relèvent de la pure et simple fantaisie", confirmant ses prévisions de 7O% de trafic pour vendredi. "L'annulation de certains vols correspond à la volonté de la compagnie d'éviter à ses passagers de connaître des désagréments", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Les syndicats évoquent une grève "historique". Selon eux, 60% des PNC étaient en grève jeudi après-midi à Roissy et 80% à Orly, les deux seules bases de rattachement des hôtesses et stewards d'Air France.
Selon une source aéroportuaire, 171 vols au départ de Roissy avaient été annulés jeudi à 18H00 et 63 à Orly.
Fait rare, des vols long courriers ont dû être annulés à Roissy, a reconnu Air France. Un Paris-Washington notamment a été annulé en milieu d'après-midi. Mais la plupart des annulations et des retards, qui s'élevaient jusqu'à trois heures par vol, ont touché les destinations françaises et européennes.
A Orly, les navettes pour Marseille, Nice ou Toulouse notamment ont été les plus durement touchées par les annulations et on a compté jusqu'à une heure de retard sur certains vols.
"C'est une mobilisation historique pour les PNC, c'est le signe qu'il y a vraiment un ras-le-bol. L'entreprise, en manque de personnels non grévistes, a été obligée d'annuler des vols long-courriers, ce qui est très rare en cas de grève", a déclaré à l'AFP Eyal Jonas de la CGT.
De son côté, l'Unsa "dénonce", dans un communiqué, "le refus de la direction d'Air France de débloquer le budget nécessaire à l'amélioration des conditions de travail et de salaires", et estime que la direction de la compagnie "prend la responsabilité d'enclencher un conflit majoritaire qui va entraîner un cycle de perturbation sociale sur les mois à venir".
Une assemblée générale des sept syndicats qui appellent à la grève, sur les huit syndicats de navigants, doit se tenir vendredi à 14H00 devant le siège d'Air France à Roissy "pour faire le point", selon les syndicats.
Selon les syndicats et plusieurs sources aéroportuaires, la grève pourrait s'amplifier dans les jours qui viennent. Car les navigants non grévistes qui ont embarqué jeudi devront respecter des plages de repos qui peuvent s'élever à trois jours s'ils ont pris place sur un long-courrier.
"La direction va être submergée. A ce rythme là plus aucun avion ne partira samedi", a estimé Thierry Haas, secrétaire de la CFTC.
Le préavis déposé par l'intersyndicale CFTC-FO-SNPNC-SUD-Unsa (60% des navigants), qui court jusqu'à lundi, va être renforcé par celui déposé pour vendredi et samedi par la CGT et la CFDT (21%).
Air France compte quelque 15.000 PNC, soit un quart de ses effectifs.
Le dernier grand mouvement de PNC, sur la réduction du temps de travail, remonte à 1998 et avait cloué au sol la moitié des vols pendant 48 heures.
Air France invite sa clientèle à consulter le site www.airfrance.fr. Un numéro de téléphone vert a également été mis en place à l'attention des passagers résidant en France: 0800 240 260.
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