Il inaugura, en même temps, l'exposition des travaux des dix équipes d'architectes internationaux qui ont participé à la consultation qu'il a lancée en 2008 sur le "grand pari de l'agglomération parisienne".
Le 5 mars, lors de la remise du rapport Balladur sur la réforme des collectivités locales, M. Sarkozy a rappelé la nécessité d'aller "impérativement" vers une "association plus étroite des différents échelons de décision" de l'agglomération parisienne. Il a toutefois renvoyé à plus tard le choix d'un nouveau "modèle d'administration". La proposition de M. Balladur de créer, par la loi, une "collectivité du Grand Paris", en supprimant quatre départements, dont celui de Paris, avait suscité une levée de boucliers des élus franciliens, en majorité de gauche.
M. Delanoë est depuis longtemps partisan d'un "mode de gouvernance" qui permette à Paris de sortir du cadre étroit du périphérique pour trouver, à l'échelle de la petite couronne, des solutions à la demande de logement, de transports et l'espace nécessaire à de grands projets d'urbanisme. Mais sa position de maire de la capitale lui impose un devoir de prudence. Toute volonté de sa part de "surmonter les barrières" de la capitale peut être assimilée à une tentative de sujétion, voire d'annexion des collectivités limitrophes.
Plutôt qu'"une communauté urbaine", comme l'avait évoqué M. Sarkozy, lors de son discours de Roissy en juin 2007, M. Delanoë prône une forme de fédération métropolitaine à géométrie variable en fonction des projets que les élus veulent mettre en commun. Cette démarche devrait trouver un début de concrétisation dans les prochains jours.
Le préfet d'Ile-de-France, Daniel Canepa, s'apprête à autoriser la création d'un syndicat mixte d'études baptisé Paris Métropole. Projet lancé en juin 2008 par M. Delanoë et porté par un noyau dur de maires de banlieue, droite et gauche confondues, cette structure sera dotée de moyens financiers pour expertiser des pistes de réforme en matière de logement, de transports, de solidarité fiscale au coeur de la région. Son périmètre est discontinu mais correspond en gros à l'agglomération parisienne sur un territoire de 8 millions d'habitants, soit les deux tiers de la population régionale.
Peuvent potentiellement y adhérer 174 collectivités. 84 d'entre elles ont déjà décidé d'y entrer, de gauche pour la plupart. Les Hauts-de-Seine, dont le conseil général est présidé par Patrick Devedjian (UMP), ont indiqué leur intention d'en faire partie.
Paris Métropole est programmé pour se substituer à la "conférence métropolitaine", instituée par le maire de Paris en 2006. Dans l'esprit de M. Delanoë, une fois créé et rallié par des collectivités de droite, Paris Métropole ne pourra pas se contenter de rester un simple syndicat d'études. Dans une tribune (Le Monde du 5 mars), M. Delanoë appelle à "imaginer collectivement les conditions d'une étape nouvelle". Cette structure doit être un "instrument" qui "impulse des dynamiques", qui puisse "hériter de compétences" en matière de logement, de transports, de développement économique, d'urbanisme et de fiscalité. "Il faudra deux ou trois ans pour créer une structure de gouvernance", confie Pierre Mansat, adjoint (PCF) de M. Delanoë, chargé de Paris Métropole.
M. Delanoë va toutefois devoir convaincre Jean-Paul Huchon et les grands élus franciliens. Membre de Paris Métropole, le patron (PS) de la Région souhaite qu'il reste un simple lieu de "délibération". Hostile à toute forme de Grand Paris qu'il considère comme un risque d'affaiblissement de l'institution régionale, il milite, en revanche, pour que les politiques "métropolitaines" (transports, logement) soient élaborées à l'échelle régionale, non pas à celle de l'agglomération.
Déjà, les premières frictions se sont fait jour. Alors que Paris Métropole va devoir élire un président pour un mandat d'un an, certains élus prêtent à M. Delanoë l'ambition de vouloir en prendre la tête. "Je ne postule pas à une quelconque direction de Paris Métropole, a-t-il confié au Monde, le 6 avril. Il me suffit d'apporter ma contribution sur le fond. Je peux le faire sans être le patron", insistait-il.
Le 30 mars, lors de la dernière réunion de la conférence métropolitaine consacrée aux travaux des architectes sur le Grand Paris, le cabinet de M. Delanoë avait prévu de distribuer un petit livre jaune dans lequel le maire se fait le promoteur de Paris Métropole. Mireille Ferri, vice-présidente (Verts) de la Région et des élus parmi lesquels Philippe Laurent, maire (app. UMP) de Sceaux, s'y sont opposés.
Source: Yahoo News
Le 5 mars, lors de la remise du rapport Balladur sur la réforme des collectivités locales, M. Sarkozy a rappelé la nécessité d'aller "impérativement" vers une "association plus étroite des différents échelons de décision" de l'agglomération parisienne. Il a toutefois renvoyé à plus tard le choix d'un nouveau "modèle d'administration". La proposition de M. Balladur de créer, par la loi, une "collectivité du Grand Paris", en supprimant quatre départements, dont celui de Paris, avait suscité une levée de boucliers des élus franciliens, en majorité de gauche.
M. Delanoë est depuis longtemps partisan d'un "mode de gouvernance" qui permette à Paris de sortir du cadre étroit du périphérique pour trouver, à l'échelle de la petite couronne, des solutions à la demande de logement, de transports et l'espace nécessaire à de grands projets d'urbanisme. Mais sa position de maire de la capitale lui impose un devoir de prudence. Toute volonté de sa part de "surmonter les barrières" de la capitale peut être assimilée à une tentative de sujétion, voire d'annexion des collectivités limitrophes.
Plutôt qu'"une communauté urbaine", comme l'avait évoqué M. Sarkozy, lors de son discours de Roissy en juin 2007, M. Delanoë prône une forme de fédération métropolitaine à géométrie variable en fonction des projets que les élus veulent mettre en commun. Cette démarche devrait trouver un début de concrétisation dans les prochains jours.
Le préfet d'Ile-de-France, Daniel Canepa, s'apprête à autoriser la création d'un syndicat mixte d'études baptisé Paris Métropole. Projet lancé en juin 2008 par M. Delanoë et porté par un noyau dur de maires de banlieue, droite et gauche confondues, cette structure sera dotée de moyens financiers pour expertiser des pistes de réforme en matière de logement, de transports, de solidarité fiscale au coeur de la région. Son périmètre est discontinu mais correspond en gros à l'agglomération parisienne sur un territoire de 8 millions d'habitants, soit les deux tiers de la population régionale.
Peuvent potentiellement y adhérer 174 collectivités. 84 d'entre elles ont déjà décidé d'y entrer, de gauche pour la plupart. Les Hauts-de-Seine, dont le conseil général est présidé par Patrick Devedjian (UMP), ont indiqué leur intention d'en faire partie.
Paris Métropole est programmé pour se substituer à la "conférence métropolitaine", instituée par le maire de Paris en 2006. Dans l'esprit de M. Delanoë, une fois créé et rallié par des collectivités de droite, Paris Métropole ne pourra pas se contenter de rester un simple syndicat d'études. Dans une tribune (Le Monde du 5 mars), M. Delanoë appelle à "imaginer collectivement les conditions d'une étape nouvelle". Cette structure doit être un "instrument" qui "impulse des dynamiques", qui puisse "hériter de compétences" en matière de logement, de transports, de développement économique, d'urbanisme et de fiscalité. "Il faudra deux ou trois ans pour créer une structure de gouvernance", confie Pierre Mansat, adjoint (PCF) de M. Delanoë, chargé de Paris Métropole.
M. Delanoë va toutefois devoir convaincre Jean-Paul Huchon et les grands élus franciliens. Membre de Paris Métropole, le patron (PS) de la Région souhaite qu'il reste un simple lieu de "délibération". Hostile à toute forme de Grand Paris qu'il considère comme un risque d'affaiblissement de l'institution régionale, il milite, en revanche, pour que les politiques "métropolitaines" (transports, logement) soient élaborées à l'échelle régionale, non pas à celle de l'agglomération.
Déjà, les premières frictions se sont fait jour. Alors que Paris Métropole va devoir élire un président pour un mandat d'un an, certains élus prêtent à M. Delanoë l'ambition de vouloir en prendre la tête. "Je ne postule pas à une quelconque direction de Paris Métropole, a-t-il confié au Monde, le 6 avril. Il me suffit d'apporter ma contribution sur le fond. Je peux le faire sans être le patron", insistait-il.
Le 30 mars, lors de la dernière réunion de la conférence métropolitaine consacrée aux travaux des architectes sur le Grand Paris, le cabinet de M. Delanoë avait prévu de distribuer un petit livre jaune dans lequel le maire se fait le promoteur de Paris Métropole. Mireille Ferri, vice-présidente (Verts) de la Région et des élus parmi lesquels Philippe Laurent, maire (app. UMP) de Sceaux, s'y sont opposés.
Source: Yahoo News
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