Pour le cinéaste comme pour de nombreux Américains, Goldman Sachs reste le diable. L'entregent, la qualité du lobbying, l'influence politique que l'on attribue à la première banque d'affaires du monde impressionnent toujours autant. Les administrations passent, 'GS' reste. Son nom condense presque à lui seul l'identité des milieux d'affaires américains. 'Quelque chose de similaire à ce que furent longtemps les Rothschild en Europe', note le recteur de la Business School de l'université de New York, Thomas Cooley.
Goldman, dite encore 'la firme', continue de susciter louanges et jalousies - détestation parfois. Non seulement la banque est très rentable, mais admirateurs comme contempteurs admettent que sa 'culture d'entreprise' lui confère des avantages inégalés. Et louanges et jalousies portent de plus en plus sur ses supposées connexions politiques. D'où son sobriquet : 'GS' comme 'Government Sachs'.
Goldman souffre désormais d'un 'problème d'image', notait le Wall Street Journal en juillet. En 2007, les 30 000 salariés de Goldman dans le monde ont géré 22 200 milliards de dollars d'actifs. Son PDG a perçu la plus forte rétribution de l'histoire de la finance : 74 millions de dollars, dont 41 en stock-options. La banque a eu un seul trimestre déficitaire en 2008 et a ensuite réalisé les plus gros profits de son existence : 5,3 milliards de dollars de bénéfices nets au premier semestre 2009 ! Depuis son niveau le plus faible, en novembre 2008, le cours de l'action GS a plus que triplé !
Classé à la 20e place en 2008 dans la liste annuelle des '100 personnalités les plus influentes' du magazine Vanity Fair, Lloyd Blankfein, le PDG de GS, s'est retrouvé au premier rang de ce classement en 2009. Explication du magazine : 'Difficile de trouver une institution financière qui a aussi bien traversé la crise que Goldman Sachs.' ... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Goldman, dite encore 'la firme', continue de susciter louanges et jalousies - détestation parfois. Non seulement la banque est très rentable, mais admirateurs comme contempteurs admettent que sa 'culture d'entreprise' lui confère des avantages inégalés. Et louanges et jalousies portent de plus en plus sur ses supposées connexions politiques. D'où son sobriquet : 'GS' comme 'Government Sachs'.
Goldman souffre désormais d'un 'problème d'image', notait le Wall Street Journal en juillet. En 2007, les 30 000 salariés de Goldman dans le monde ont géré 22 200 milliards de dollars d'actifs. Son PDG a perçu la plus forte rétribution de l'histoire de la finance : 74 millions de dollars, dont 41 en stock-options. La banque a eu un seul trimestre déficitaire en 2008 et a ensuite réalisé les plus gros profits de son existence : 5,3 milliards de dollars de bénéfices nets au premier semestre 2009 ! Depuis son niveau le plus faible, en novembre 2008, le cours de l'action GS a plus que triplé !
Classé à la 20e place en 2008 dans la liste annuelle des '100 personnalités les plus influentes' du magazine Vanity Fair, Lloyd Blankfein, le PDG de GS, s'est retrouvé au premier rang de ce classement en 2009. Explication du magazine : 'Difficile de trouver une institution financière qui a aussi bien traversé la crise que Goldman Sachs.' ... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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