"En plus de nos exigences précédentes, nous avons une nouvelle requête: que le soi-disant président Saakachvili démissionne", a lancé un des chefs de file de l'opposition, Konstantine Gamsakhourdia, devant plus de 12.000 manifestants, selon un journaliste de l'AFP sur place.
L'opposition avait réclamé la veille, devant plus de 50.000 manifestants, des législatives anticipées, une demande rejetée par le parti du président, le Mouvement national.
C'est le plus important mouvement de contestation en Géorgie, ex-république soviétique du Caucase du Sud, depuis la Révolution de la rose qui a porté au pouvoir Mikheïl Saakachvili il y a tout juste quatre ans.
"Saakachvili s'est comporté d'une telle façon que nous exigeons désormais une Géorgie sans Saakachvili. Démissionne!", a ajouté Davit Berdzenichvili, du parti républicain, une des principales formations d'opposition.
Si la veille des responsables de l'opposition appelaient déjà en ordre dispersé au départ de M. Saakachvili, des opposants plus modérés comme Davit Berdzenichvili insistaient alors sur le fait qu'ils se contenteraient d'un accord sur des élections anticipées.
Le président est quant à lui muet depuis le début des manifestations.
Samedi, de nombreux manifestants, dont plus de 250 ont passé la nuit sur la place, dans des conditions rudimentaires en l'absence de tentes, disaient leur colère face à son silence.
"Saakachvili n'a absolument rien dit. Comment peut-il rester silencieux quand des dizaines de milliers de gens descendent dans la rue?", s'emporte Levan Kaprindachvili, un manifestant de 23 ans.
Un membre du Mouvement pour une Géorgie unie, Gia Tortladzé, a menacé d'une grève générale si les autorités continuent à ignorer les demandes de l'opposition.
"Nous poursuivrons nos manifestations jusqu'à ce que les autorités acceptent l'ensemble de nos revendications, légitimes. Nous lancerons une grève nationale si les autorités ne nous écoutent pas", a lancé M. Tortladzé.
La manifestation est restée pacifique, malgré la hausse des revendications.
Parmi les manifestants figurent de nombreux déçus des ratés de la politique pro-occidentale de M. Saakachvili, qui en novembre 2003 était entré au parlement une rose à la main, soutenu par des milliers de manifestants.
Les partis d'opposition dénoncent la bonne réputation internationale du président qui dissimule, selon eux, la répression, l'instrumentalisation de la justice et un fossé grandissant entre riches et pauvres dans le pays.
Ils insistent sur le fait qu'il restent partisans de la politique pro-occidentale instaurée depuis quatre ans.
"Bien sûr, les gens veulent toujours le rapprochement avec l'Ouest, rejoindre l'Otan et l'Union européenne", explique Maïa Natchkebia, une manifestante de 39 ans.
"Nous ne sommes pas opposés à la politique internationale de Saakachvili, c'est sa politique intérieure et l'arrogance" des autorités qui sont en cause, ajoute-t-elle.
Nombre de manifestants disent être venus pour envoyer un avertissement au président Saakachvili, afin de lui rappeler que c'est à la faveur d'un mouvement populaire qu'il est arrivé au pouvoir et qu'il ne doit pas ignorer les voix dissidentes et des problèmes comme celui de la pauvreté.
Source: EDICOM
L'opposition avait réclamé la veille, devant plus de 50.000 manifestants, des législatives anticipées, une demande rejetée par le parti du président, le Mouvement national.
C'est le plus important mouvement de contestation en Géorgie, ex-république soviétique du Caucase du Sud, depuis la Révolution de la rose qui a porté au pouvoir Mikheïl Saakachvili il y a tout juste quatre ans.
"Saakachvili s'est comporté d'une telle façon que nous exigeons désormais une Géorgie sans Saakachvili. Démissionne!", a ajouté Davit Berdzenichvili, du parti républicain, une des principales formations d'opposition.
Si la veille des responsables de l'opposition appelaient déjà en ordre dispersé au départ de M. Saakachvili, des opposants plus modérés comme Davit Berdzenichvili insistaient alors sur le fait qu'ils se contenteraient d'un accord sur des élections anticipées.
Le président est quant à lui muet depuis le début des manifestations.
Samedi, de nombreux manifestants, dont plus de 250 ont passé la nuit sur la place, dans des conditions rudimentaires en l'absence de tentes, disaient leur colère face à son silence.
"Saakachvili n'a absolument rien dit. Comment peut-il rester silencieux quand des dizaines de milliers de gens descendent dans la rue?", s'emporte Levan Kaprindachvili, un manifestant de 23 ans.
Un membre du Mouvement pour une Géorgie unie, Gia Tortladzé, a menacé d'une grève générale si les autorités continuent à ignorer les demandes de l'opposition.
"Nous poursuivrons nos manifestations jusqu'à ce que les autorités acceptent l'ensemble de nos revendications, légitimes. Nous lancerons une grève nationale si les autorités ne nous écoutent pas", a lancé M. Tortladzé.
La manifestation est restée pacifique, malgré la hausse des revendications.
Parmi les manifestants figurent de nombreux déçus des ratés de la politique pro-occidentale de M. Saakachvili, qui en novembre 2003 était entré au parlement une rose à la main, soutenu par des milliers de manifestants.
Les partis d'opposition dénoncent la bonne réputation internationale du président qui dissimule, selon eux, la répression, l'instrumentalisation de la justice et un fossé grandissant entre riches et pauvres dans le pays.
Ils insistent sur le fait qu'il restent partisans de la politique pro-occidentale instaurée depuis quatre ans.
"Bien sûr, les gens veulent toujours le rapprochement avec l'Ouest, rejoindre l'Otan et l'Union européenne", explique Maïa Natchkebia, une manifestante de 39 ans.
"Nous ne sommes pas opposés à la politique internationale de Saakachvili, c'est sa politique intérieure et l'arrogance" des autorités qui sont en cause, ajoute-t-elle.
Nombre de manifestants disent être venus pour envoyer un avertissement au président Saakachvili, afin de lui rappeler que c'est à la faveur d'un mouvement populaire qu'il est arrivé au pouvoir et qu'il ne doit pas ignorer les voix dissidentes et des problèmes comme celui de la pauvreté.
Source: EDICOM
A lire également: