Appuyées par des chars, les troupes au sol appuyées par des chars se sont enfoncées davantage dans Gaza, ratissant les ruelles étroites et les caves à la recherche de combattants du Hamas.
Sur le front diplomatique, des médiateurs égyptiens ont invité le Hamas à accepter une proposition de trêve, et signe d'espoir, Israël a envoyé un négociateur de haut rang au Caire pour des entretiens sur un cessez-le-feu, qualifiés de décisifs. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon est aussi en route pour la région pour joindre sa voix aux efforts diplomatiques en cours.
Dans le même temps, Israël a annoncé l'envoi d'un émissaire pour des discussions "déterminantes", jeudi, au Caire. L'envoi de ce responsable du ministère de la Défense pourrait être le signe d'un progrès. Cela faisait plusieurs jours qu'Amos Gilad reportait ce déplacement en Egypte, qui tente une médiation pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. La délégation du mouvement islamiste a de son côté repris les discussions au Caire avec les responsables du renseignement égyptien.
En prélude à la visite de Ban Ki-moon, l'ambassadrice d'Israël aux Nations unies, Gabriela Shalev, lui a adressé une lettre dans laquelle elle accuse le Hamas de mettre délibérément en danger les civils à Gaza. Elle soutient que le Hamas a un poste de commandement situé sous le principal hôpital de Gaza, l'hôpital Shifa, et que les militants "tirent couramment depuis l'intérieur des maisons des civils qui sont pris en otages, et empêchés de fuir par le Hamas".
Selon des responsables de la Défense israélienne qui ont requis l'anonymat, en fonction des résultats des discussions "déterminantes" qui auront lieu au Caire, Israël décidera d'avancer vers un cessez-le-feu ou de passer au contraire à une nouvelle phase, plus dure encore, de son offensive.
Mardi, le ministre de la défense israélien Ehoud Barak, interrogé sur les buts de guerre de son pays, a répondu que la plupart était atteints, mais "probablement pas tous". La ville de Gaza et ses 400.000 habitants sont encerclés. Pour cette même journée, les autorités de santé palestiniennes ont fait état d'au moins 42 morts.
Mercredi matin, un avion israélien a tiré un missile sur l'ancien hôtel de ville de Gaza, d'après des témoins. L'immeuble de 1910 utilisé depuis quelques années comme tribunal a été détruit et plusieurs magasins aux alentours sont endommagés.
L'armée israélienne a communiqué sur trois soldats blessés dans les combats de mardi, dont un officier touché par une bombe alors qu'il fouillait une maison dans le nord de Gaza.
Les hôpitaux palestiniens ont recensé au moins 940 morts palestiniens, dont la moitié sont des civils. Treize Israéliens, dont dix militaires ont été tués.
Alors que l'opération Plomb durci" est entrée dans sa 19e journée, les tirs de mortiers et de roquettes du Hamas ont largement diminué, même si environ quinze projectiles sont tombés sur Israël mardi, sans blesser personne. En revanche, les colonnes de fumée dues aux tirs israéliens sont devenues des visions courantes dans le ciel de la Bande de Gaza et pour ses 1,4 millions d'habitants. Avec la fermeture des frontières du territoire, les Gazaouis n'ont nulle part où fuir les combats.
Source: Yahoo News
Sur le front diplomatique, des médiateurs égyptiens ont invité le Hamas à accepter une proposition de trêve, et signe d'espoir, Israël a envoyé un négociateur de haut rang au Caire pour des entretiens sur un cessez-le-feu, qualifiés de décisifs. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon est aussi en route pour la région pour joindre sa voix aux efforts diplomatiques en cours.
Dans le même temps, Israël a annoncé l'envoi d'un émissaire pour des discussions "déterminantes", jeudi, au Caire. L'envoi de ce responsable du ministère de la Défense pourrait être le signe d'un progrès. Cela faisait plusieurs jours qu'Amos Gilad reportait ce déplacement en Egypte, qui tente une médiation pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. La délégation du mouvement islamiste a de son côté repris les discussions au Caire avec les responsables du renseignement égyptien.
En prélude à la visite de Ban Ki-moon, l'ambassadrice d'Israël aux Nations unies, Gabriela Shalev, lui a adressé une lettre dans laquelle elle accuse le Hamas de mettre délibérément en danger les civils à Gaza. Elle soutient que le Hamas a un poste de commandement situé sous le principal hôpital de Gaza, l'hôpital Shifa, et que les militants "tirent couramment depuis l'intérieur des maisons des civils qui sont pris en otages, et empêchés de fuir par le Hamas".
Selon des responsables de la Défense israélienne qui ont requis l'anonymat, en fonction des résultats des discussions "déterminantes" qui auront lieu au Caire, Israël décidera d'avancer vers un cessez-le-feu ou de passer au contraire à une nouvelle phase, plus dure encore, de son offensive.
Mardi, le ministre de la défense israélien Ehoud Barak, interrogé sur les buts de guerre de son pays, a répondu que la plupart était atteints, mais "probablement pas tous". La ville de Gaza et ses 400.000 habitants sont encerclés. Pour cette même journée, les autorités de santé palestiniennes ont fait état d'au moins 42 morts.
Mercredi matin, un avion israélien a tiré un missile sur l'ancien hôtel de ville de Gaza, d'après des témoins. L'immeuble de 1910 utilisé depuis quelques années comme tribunal a été détruit et plusieurs magasins aux alentours sont endommagés.
L'armée israélienne a communiqué sur trois soldats blessés dans les combats de mardi, dont un officier touché par une bombe alors qu'il fouillait une maison dans le nord de Gaza.
Les hôpitaux palestiniens ont recensé au moins 940 morts palestiniens, dont la moitié sont des civils. Treize Israéliens, dont dix militaires ont été tués.
Alors que l'opération Plomb durci" est entrée dans sa 19e journée, les tirs de mortiers et de roquettes du Hamas ont largement diminué, même si environ quinze projectiles sont tombés sur Israël mardi, sans blesser personne. En revanche, les colonnes de fumée dues aux tirs israéliens sont devenues des visions courantes dans le ciel de la Bande de Gaza et pour ses 1,4 millions d'habitants. Avec la fermeture des frontières du territoire, les Gazaouis n'ont nulle part où fuir les combats.
Source: Yahoo News
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