Des membres de l'ONG racontent avoir vu en fin de semaine dernière, depuis la frontière avec le territoire, des explosions d'obus au-dessus du camp de Jabaliya dégageant une fumée brûlante, signe de la présence de phosphore blanc.
Cette substance peut provoquer de graves brûlures en cas de contact avec la peau et déclencher des incendies au sol, rappelle HRW dans un communiqué. L'organisation appelle Israël à ne pas l'utiliser dans les zones densément peuplées de la Bande de Gaza. "La France s'associe à la demande faite par HRW aux autorités israéliennes de ne pas utiliser ces armes, du fait notamment de leur toxicité et de la densité de la population à Gaza", a déclaré de son côté lundi le ministère français des Affaires étrangères.
Le commandant Avital Leibovich, porte-parole de l'armée israélienne a refusé de confirmer l'utilisation par Israël de phosphore blanc, mais a affirmé que Tsahal "utilise des munitions en conformité avec le droit international".
HRW a précisé n'avoir aucun moyen d'enquêter pour savoir si des personnes ont été victimes de ces tirs, Israël ayant interdit à ses enquêteurs d'entrer dans l'étroite bande côtière. Des journalistes de l'Associated Press dans la bande de Gaza ont rapporté avoir vu dimanche plusieurs patients grièvement brûlés à l'hôpital Nasser, à Khan Younès, et dont les blessures pourraient avoir été provoquées par du phosphore, selon le médecin-chef.
Le phosphore blanc n'est pas considéré comme une arme chimique et les militaires peuvent l'utiliser, selon le droit international, dans les obus, bombes et roquettes pour créer des écrans de fumée destinés à masquer des mouvements de troupes, ou bien des explosions brillantes dans les airs pour illuminer un champ de bataille la nuit.
Israël n'est pas partie à la convention sur son usage. Mais en vertu des lois et coutumes de guerre, l'Etat hébreu est censé prendre toutes les précautions possibles pour minimiser l'impact du phosphore blanc sur les civils, souligne HRW.
"L'utilisation de phosphore blanc dans des zones densément peuplées comme un camp de réfugiés montre que les Israéliens ne prennent pas toutes les précautions possibles", accuse Marc Garlasco, un analyste de l'ONG. "C'est un risque inutile pour la population civile, non seulement à cause du risque de blessures mais aussi d'incendie de maisons et d'infrastructures."
Un photographe d'AP et une équipe de télévision basés à Gaza se sont rendus à l'hôpital Nasser dimanche et ont pris des images de plusieurs patients brûlés. L'un d'eux, Haitham Tahsin, a raconté qu'il se trouvait près de sa maison avec sa famille lorsque quelque chose a explosé en l'air. "J'ai vu des bombes et de la fumée blanche", a expliqué le blessé, brûlé au visage. "C'était très rouge avec de la fumée blanche. C'est la première fois que je vois une chose pareille."
Son cousin, allongé sur un autre lit d'hôpital, a été plus grièvement brûlé, sa peau se décollant par endroits de son visage et de son corps. Il portait d'épais bandages.
Selon le médecin-chef Youssef Abou Rish, les brûlures n'ont pas été provoquées par le feu, mais il n'a pas pu dire avec certitude ce qui les a produites. Des informations trouvées sur Internet laissent penser qu'elles pourraient avoir été causées par du phosphore blanc, a-t-il ajouté.
Israël avait utilisé du phosphore blanc durant la guerre du Liban à l'été 2006. L'armée américaine a également employé cette substance lors d'une opération en novembre 2004 contre des insurgés à Falloujah, en Irak.
Source: Yahoo News
Cette substance peut provoquer de graves brûlures en cas de contact avec la peau et déclencher des incendies au sol, rappelle HRW dans un communiqué. L'organisation appelle Israël à ne pas l'utiliser dans les zones densément peuplées de la Bande de Gaza. "La France s'associe à la demande faite par HRW aux autorités israéliennes de ne pas utiliser ces armes, du fait notamment de leur toxicité et de la densité de la population à Gaza", a déclaré de son côté lundi le ministère français des Affaires étrangères.
Le commandant Avital Leibovich, porte-parole de l'armée israélienne a refusé de confirmer l'utilisation par Israël de phosphore blanc, mais a affirmé que Tsahal "utilise des munitions en conformité avec le droit international".
HRW a précisé n'avoir aucun moyen d'enquêter pour savoir si des personnes ont été victimes de ces tirs, Israël ayant interdit à ses enquêteurs d'entrer dans l'étroite bande côtière. Des journalistes de l'Associated Press dans la bande de Gaza ont rapporté avoir vu dimanche plusieurs patients grièvement brûlés à l'hôpital Nasser, à Khan Younès, et dont les blessures pourraient avoir été provoquées par du phosphore, selon le médecin-chef.
Le phosphore blanc n'est pas considéré comme une arme chimique et les militaires peuvent l'utiliser, selon le droit international, dans les obus, bombes et roquettes pour créer des écrans de fumée destinés à masquer des mouvements de troupes, ou bien des explosions brillantes dans les airs pour illuminer un champ de bataille la nuit.
Israël n'est pas partie à la convention sur son usage. Mais en vertu des lois et coutumes de guerre, l'Etat hébreu est censé prendre toutes les précautions possibles pour minimiser l'impact du phosphore blanc sur les civils, souligne HRW.
"L'utilisation de phosphore blanc dans des zones densément peuplées comme un camp de réfugiés montre que les Israéliens ne prennent pas toutes les précautions possibles", accuse Marc Garlasco, un analyste de l'ONG. "C'est un risque inutile pour la population civile, non seulement à cause du risque de blessures mais aussi d'incendie de maisons et d'infrastructures."
Un photographe d'AP et une équipe de télévision basés à Gaza se sont rendus à l'hôpital Nasser dimanche et ont pris des images de plusieurs patients brûlés. L'un d'eux, Haitham Tahsin, a raconté qu'il se trouvait près de sa maison avec sa famille lorsque quelque chose a explosé en l'air. "J'ai vu des bombes et de la fumée blanche", a expliqué le blessé, brûlé au visage. "C'était très rouge avec de la fumée blanche. C'est la première fois que je vois une chose pareille."
Son cousin, allongé sur un autre lit d'hôpital, a été plus grièvement brûlé, sa peau se décollant par endroits de son visage et de son corps. Il portait d'épais bandages.
Selon le médecin-chef Youssef Abou Rish, les brûlures n'ont pas été provoquées par le feu, mais il n'a pas pu dire avec certitude ce qui les a produites. Des informations trouvées sur Internet laissent penser qu'elles pourraient avoir été causées par du phosphore blanc, a-t-il ajouté.
Israël avait utilisé du phosphore blanc durant la guerre du Liban à l'été 2006. L'armée américaine a également employé cette substance lors d'une opération en novembre 2004 contre des insurgés à Falloujah, en Irak.
Source: Yahoo News
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