Les bombardements de l'artillerie et de l'aviation israéliennes ont continué contre le territoire, faisant au moins 25 morts, selon des sources médicales palestiniennes. Dans le même temps, les activistes palestiniens ont encore tiré une trentaine de roquettes sur le sud d'Israël, selon l'armée.
La décision de poursuivre la guerre a été prise par le cabinet de sécurité israélien qui compte 12 ministres, lors d'une réunion présidée par le Premier ministre sortant Ehud Olmert à Tel-Aviv.
"L'Etat d'Israël a le droit de défendre ses citoyens et, à cette fin, l'armée continuera d'agir pour atteindre les objectifs de son opération, c'est-à-dire changer la réalité sécuritaire dans le sud d'Israël", a indiqué le cabinet dans un communiqué.
"Les opérations se poursuivront aussi pour empêcher la contrebande d'armes dans la bande de Gaza", ajoute le communiqué.
Peu auparavant, M. Olmert avait souligné qu'Israël "n'a jamais accepté qu'une influence extérieure décide de son droit à défendre ses citoyens".
Le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé qu'il ne s'estimait pas "concerné" par la résolution du Conseil de sécurité.
Une délégation du Hamas doit se rendre au Caire samedi afin de discuter du plan égyptien pour un cessez-le-feu, a indiqué à l'AFP Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du bureau politique du mouvement, basé à Damas.
A l'appel des islamistes du Hamas à une "journée de colère" contre l'offensive, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Amman, Koweït, Bagdad, en Egypte et en Cisjordanie occupée ainsi qu'à Jérusalem-est, où des heurts ont opposé lanceurs de pierres et policiers.
Avant l'aube, Israël a lancé, selon l'armée, des raids aériens contre plus de 50 cibles et procédé à tirs d'artillerie.
Au moins 25 Palestiniens ont été tués, dont deux femmes et une fillette ainsi que six membres d'une même famille, selon des sources médicales palestiniennes.
Selon des témoins, l'armée a en outre arrêté quelque 300 Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza.
L'armée israélienne a fait état du tir d'une trentaine de roquettes sur le sud d'Israël depuis Gaza, faisant un blessé léger. Des roquettes de type Grad se sont abattues à Beersheba, à quelque 40 km du territoire palestinien, ainsi que dans la région d'Ashdod.
L'offensive israélienne destinée à contraindre le Hamas à cesser ses tirs de roquettes, a coûté la vie à au moins 785 Palestiniens, dont 230 enfants et 92 femmes et des dizaines d'autres civils, et fait plus de 3.300 blessés depuis son lancement le 27 décembre, selon un dernier bilan de sources médicales à Gaza.
Trois civils et 10 soldats israéliens ont été tués et 154 blessés pendant cette période, selon l'armée.
Un chef du Hamas, Moushir à al-Masri, a affirmé que "la résistance n'a subi que peu de pertes dans sa bataille contre l'occupant".
La branche armée du Hamas a affirmé avoir tué vendredi huit soldats dans une embuscade dans le nord de la bande de Gaza.
Dans ce qu'elle a qualifié "de l'un des plus graves incidents" depuis le début de l'offensive, l'Office de l'ONU pour la coordination humanitaire, citant des témoins, a affirmé que l'armée avait tué 30 civils le 5 janvier.
Ils faisaient partie d'un groupe de 110 Palestiniens que les soldats avaient rassemblés dans une maison du quartier de Zeitoun à Gaza, selon l'ONU.
Adoptée par 14 des 15 membres du Conseil de sécurité --les Etats-Unis s'abstenant--, la résolution 1860 "appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza".
Elle "condamne toute violence et hostilité dirigées contre des civils et tout acte de terrorisme", sans désigner explicitement les tirs de roquettes du Hamas, et appelle "à la fourniture sans obstructions (...) de l'aide humanitaire".
Le texte appelle aussi les Etats à favoriser la mise en place à Gaza de dispositifs garantissant la fin de la contrebande d'armes depuis l'Egypte et "la réouverture des points de passage".
L'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), déplorant une situation humanitaire "critique", a suspendu pour le 2e jour consécutif l'essentiel de ses opérations à Gaza après qu'un de ses convois eut été touché par des obus israéliens et un chauffeur palestinien tué.
Un million de personnes vivent sans électricité, 750.000 sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours qui risquent de s'arrêter en cas de manque d'essence, selon l'ONU.
La Haute commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme, Navi Pillay, a dénoncé de "très graves violations de droits de l'homme" dans la bande de Gaza et demandé une enquête indépendante sur les violences commises depuis le début de l'offensive israélienne.
Le Comité international de la Croix-Rouge a à son tour annoncé avoir temporairement réduit ses activités à Gaza-ville après qu'un de ses véhicules eut essuyé des tirs.
Au Liban, l'armée et la force de l'ONU ont annoncé vendredi soir la découverte dans le sud du Liban d'une cache d'armes contenant un lance-roquettes et des roquettes, au lendemain du tir de quatre projectiles sur Israël.
Source: Yahoo News
La décision de poursuivre la guerre a été prise par le cabinet de sécurité israélien qui compte 12 ministres, lors d'une réunion présidée par le Premier ministre sortant Ehud Olmert à Tel-Aviv.
"L'Etat d'Israël a le droit de défendre ses citoyens et, à cette fin, l'armée continuera d'agir pour atteindre les objectifs de son opération, c'est-à-dire changer la réalité sécuritaire dans le sud d'Israël", a indiqué le cabinet dans un communiqué.
"Les opérations se poursuivront aussi pour empêcher la contrebande d'armes dans la bande de Gaza", ajoute le communiqué.
Peu auparavant, M. Olmert avait souligné qu'Israël "n'a jamais accepté qu'une influence extérieure décide de son droit à défendre ses citoyens".
Le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé qu'il ne s'estimait pas "concerné" par la résolution du Conseil de sécurité.
Une délégation du Hamas doit se rendre au Caire samedi afin de discuter du plan égyptien pour un cessez-le-feu, a indiqué à l'AFP Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du bureau politique du mouvement, basé à Damas.
A l'appel des islamistes du Hamas à une "journée de colère" contre l'offensive, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Amman, Koweït, Bagdad, en Egypte et en Cisjordanie occupée ainsi qu'à Jérusalem-est, où des heurts ont opposé lanceurs de pierres et policiers.
Avant l'aube, Israël a lancé, selon l'armée, des raids aériens contre plus de 50 cibles et procédé à tirs d'artillerie.
Au moins 25 Palestiniens ont été tués, dont deux femmes et une fillette ainsi que six membres d'une même famille, selon des sources médicales palestiniennes.
Selon des témoins, l'armée a en outre arrêté quelque 300 Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza.
L'armée israélienne a fait état du tir d'une trentaine de roquettes sur le sud d'Israël depuis Gaza, faisant un blessé léger. Des roquettes de type Grad se sont abattues à Beersheba, à quelque 40 km du territoire palestinien, ainsi que dans la région d'Ashdod.
L'offensive israélienne destinée à contraindre le Hamas à cesser ses tirs de roquettes, a coûté la vie à au moins 785 Palestiniens, dont 230 enfants et 92 femmes et des dizaines d'autres civils, et fait plus de 3.300 blessés depuis son lancement le 27 décembre, selon un dernier bilan de sources médicales à Gaza.
Trois civils et 10 soldats israéliens ont été tués et 154 blessés pendant cette période, selon l'armée.
Un chef du Hamas, Moushir à al-Masri, a affirmé que "la résistance n'a subi que peu de pertes dans sa bataille contre l'occupant".
La branche armée du Hamas a affirmé avoir tué vendredi huit soldats dans une embuscade dans le nord de la bande de Gaza.
Dans ce qu'elle a qualifié "de l'un des plus graves incidents" depuis le début de l'offensive, l'Office de l'ONU pour la coordination humanitaire, citant des témoins, a affirmé que l'armée avait tué 30 civils le 5 janvier.
Ils faisaient partie d'un groupe de 110 Palestiniens que les soldats avaient rassemblés dans une maison du quartier de Zeitoun à Gaza, selon l'ONU.
Adoptée par 14 des 15 membres du Conseil de sécurité --les Etats-Unis s'abstenant--, la résolution 1860 "appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza".
Elle "condamne toute violence et hostilité dirigées contre des civils et tout acte de terrorisme", sans désigner explicitement les tirs de roquettes du Hamas, et appelle "à la fourniture sans obstructions (...) de l'aide humanitaire".
Le texte appelle aussi les Etats à favoriser la mise en place à Gaza de dispositifs garantissant la fin de la contrebande d'armes depuis l'Egypte et "la réouverture des points de passage".
L'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), déplorant une situation humanitaire "critique", a suspendu pour le 2e jour consécutif l'essentiel de ses opérations à Gaza après qu'un de ses convois eut été touché par des obus israéliens et un chauffeur palestinien tué.
Un million de personnes vivent sans électricité, 750.000 sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours qui risquent de s'arrêter en cas de manque d'essence, selon l'ONU.
La Haute commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme, Navi Pillay, a dénoncé de "très graves violations de droits de l'homme" dans la bande de Gaza et demandé une enquête indépendante sur les violences commises depuis le début de l'offensive israélienne.
Le Comité international de la Croix-Rouge a à son tour annoncé avoir temporairement réduit ses activités à Gaza-ville après qu'un de ses véhicules eut essuyé des tirs.
Au Liban, l'armée et la force de l'ONU ont annoncé vendredi soir la découverte dans le sud du Liban d'une cache d'armes contenant un lance-roquettes et des roquettes, au lendemain du tir de quatre projectiles sur Israël.
Source: Yahoo News
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