Le deuil national est de 45 jours. Pendant toute cette période, plusieurs restrictions sont en vigueur, ce qui modifie considérablement la vie quotidienne des habitants de la capitale.
L’interminable file d’attente devant les magasins qui n’ont le droit d’ouvrir que le matin : passé 14 heures, tous les commerces sont fermés jusqu’au lendemain. C’est également le cas pour le marché qui ne fonctionne que dans la matinée. Les bars et les débits de boissons, eux, sont totalement fermés et n’auront le droit de rouvrir qu’à l’issue de cette période de deuil national.
Et quant à ceux qui oseraient braver l’interdiction, les autorités ont été bien claires : l’établissement sera définitivement fermé sans aucun espoir de reprendre un jour ses activités.
La population se débrouille donc autrement depuis le début de la semaine. Les rues très animées le matin redeviennent désertes passé 14 heures.
Ici personne n’ose manifester publiquement des réserves quant à la durée de ce deuil. Les langues se délient dans les conversations privées. Les commerçants ont peur par exemple pour leurs recettes et beaucoup se demandent s’ils disposeront de suffisamment de trésorerie à la fin du mois pour régler le salaire des employés.
Enfin les chauffeurs de taxi, qui n’ont presque plus de clients dans l’après-midi et la soirée, estiment que leur revenu a été divisé par deux depuis le début de la semaine.
Source: Rewmi
L’interminable file d’attente devant les magasins qui n’ont le droit d’ouvrir que le matin : passé 14 heures, tous les commerces sont fermés jusqu’au lendemain. C’est également le cas pour le marché qui ne fonctionne que dans la matinée. Les bars et les débits de boissons, eux, sont totalement fermés et n’auront le droit de rouvrir qu’à l’issue de cette période de deuil national.
Et quant à ceux qui oseraient braver l’interdiction, les autorités ont été bien claires : l’établissement sera définitivement fermé sans aucun espoir de reprendre un jour ses activités.
La population se débrouille donc autrement depuis le début de la semaine. Les rues très animées le matin redeviennent désertes passé 14 heures.
Ici personne n’ose manifester publiquement des réserves quant à la durée de ce deuil. Les langues se délient dans les conversations privées. Les commerçants ont peur par exemple pour leurs recettes et beaucoup se demandent s’ils disposeront de suffisamment de trésorerie à la fin du mois pour régler le salaire des employés.
Enfin les chauffeurs de taxi, qui n’ont presque plus de clients dans l’après-midi et la soirée, estiment que leur revenu a été divisé par deux depuis le début de la semaine.
Source: Rewmi
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