Ces tests ont également incité les banques à lever des capitaux frais. (A ce titre, les tests de stress ont joué le même rôle qu'un plan de relance de Wall Street: les banques d'investissement sont en passe de ratisser des centaines de millions de dollars sous forme de commissions sur les nouvelles actions émises par des groupes comme Wells Fargo).
Il est aussi clair que les sociétés qu'on ne peut plus sauver - des entreprises quasi publiques telles que Fannie Mae et Freddie Mac, ainsi que des compagnies privées comme GMAC - recevront davantage d'aides fédérales. Le marché commence à faire un tri entre les entreprises vivantes et celles qui sont mortes. Ou, du moins, on injecte de l'argent dans les sociétés en fonction de leur état de santé.
Le secteur automobile en difficulté est également secoué. Chrysler a été placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites . Ford, qui a toujours semblé le mieux placé pour faire face à la tourmente, vient d'annoncer son intention d'émettre 300 millions d'actions, qui, aux prix actuel, lui rapporteraient plus de 1,5 milliard de dollars. Le fait que les investisseurs soient disposés à acheter des actions de Ford, dont la seule garantie réside dans l'avenir du groupe, est un véritable vote de confiance.
De son côté, soit General Motors (GM) restructure sa dette colossale avant le 1er juin - dont 27 milliards de dollars dus à des détenteurs d'obligations -, soit la société risque la faillite.
Si Moneybox était une chronique consacrée aux paris, nous conseillerions de miser sur la faillite de GM au même titre que Chrysler. Si c'était le cas, ce serait une nouvelle preuve du «syndrome de la créance vid... Lire la suite sur Slate.fr
Source: Slate via Yahoo News
Il est aussi clair que les sociétés qu'on ne peut plus sauver - des entreprises quasi publiques telles que Fannie Mae et Freddie Mac, ainsi que des compagnies privées comme GMAC - recevront davantage d'aides fédérales. Le marché commence à faire un tri entre les entreprises vivantes et celles qui sont mortes. Ou, du moins, on injecte de l'argent dans les sociétés en fonction de leur état de santé.
Le secteur automobile en difficulté est également secoué. Chrysler a été placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites . Ford, qui a toujours semblé le mieux placé pour faire face à la tourmente, vient d'annoncer son intention d'émettre 300 millions d'actions, qui, aux prix actuel, lui rapporteraient plus de 1,5 milliard de dollars. Le fait que les investisseurs soient disposés à acheter des actions de Ford, dont la seule garantie réside dans l'avenir du groupe, est un véritable vote de confiance.
De son côté, soit General Motors (GM) restructure sa dette colossale avant le 1er juin - dont 27 milliards de dollars dus à des détenteurs d'obligations -, soit la société risque la faillite.
Si Moneybox était une chronique consacrée aux paris, nous conseillerions de miser sur la faillite de GM au même titre que Chrysler. Si c'était le cas, ce serait une nouvelle preuve du «syndrome de la créance vid... Lire la suite sur Slate.fr
Source: Slate via Yahoo News