Cette annonce est l'indication la plus claire à ce jour que le numéro américain de l'automobile s'apprête à déposer son bilan sous la supervision de l'administration Obama. Il s'agirait de la plus grosse faillite industrielle de l'histoire des Etats-Unis.
Le dépôt de bilan proprement dit pourrait avoir lieu d'ici lundi, 1er juin, date limite fixée par la Maison blanche au groupe pour lui présenter un projet viable.
Le futur GM issu de ce redressement judiciaire accéléré serait contrôlé à plus de 70% par l'Etat fédéral, qui apporterait au moins 40 milliards de dollars (29 milliards d'euros) supplémentaires à l'entreprise.
Selon le nouveau projet, les porteurs d'obligations, auxquels le constructeur doit environ 27 milliards de dollars, se verraient offrir dans un premier temps 10% du capital de l'entreprise restructurée, comme dans l'offre initiale qu'ils ont rejetée cette semaine.
Mais une nouvelle clause leur accorderait des options sur 15% supplémentaire du capital du nouveau GM, à condition qu'ils soutiennent le processus de vente accélérée des actifs sous l'égide du Trésor, similaire à celui mis en oeuvre par son concurrent Chrysler.
Un comité représentant les principaux créanciers obligataires a apporté son soutien au nouveau projet, qu'il considère comme "la meilleure alternative (...) dans la situation sombre et difficile actuelle". Mais deux autres groupes représentant des particuliers détenteurs d'obligations ont exprimé leur mécontentement.
Un haut responsable de l'administration Obama, qui a requis l'anonymat, a estimé que le redressement judiciaire pourrait prendre au moins 60 à 90 jours, voire davantage, et que GM pourrait recevoir 40 milliards de dollars d'aides publiques supplémentaires, dont neuf milliards proviendraient de l'Etat canadien.
Mais il a assuré que l'entreprise issue de la restructuration serait "très, très rentable".
Parallèlement aux discussions avec les porteurs d'obligations, les membres du syndicat United Auto Workers (UAW) étaient appelés jeudi à se prononcer sur le projet d'accord conclu entre leur centrale et la direction de GM. Les résultats initiaux du scrutin indiquent que les salariés devraient ratifier le texte.
L'UAW aurait 17,5% du capital du nouveau groupe et siégerait au conseil d'administration.
De son côté, Chrysler, en dépôt de bilan depuis le 30 avril, a une nouvelle fois plaidé sa cause devant la justice pour tenter d'obtenir le feu vert de celle-ci à son projet de reprise par un consortium emmené par Fiat et impliquant là encore les Etats américain et canadien.
Son directeur général, Bob Nardelli, a déclaré que la seule alternative à l'accord conclu avec Fiat serait une liquidation "cataclysmique" de son groupe.
Une reprise rapide de Chrysler par le groupe italien serait une victoire pour la Maison blanche, qui avait jugé possible dès le départ un règlement du dossier en deux à trois mois.
Mais l'équipe Obama doit aussi faire face aux difficultés liées au sort d'Opel, la filiale allemande de General Motors.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a annoncé qu'il évoquerait le sujet avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, après l'échec de 12 heures de discussions visant à assurer la poursuite du financement d'Opel en cas de dépôt de bilan de sa maison-mère.
La bataille pour la reprise d'Opel devrait se jouer entre Fiat et l'équipementier austro-canadien Magna mais la procédure pourrait être compliquée si les implications d'un dépôt de bilan de GM ne sont pas très rapidement précisées.
Plusieurs ministres allemands ont imputé à GM et au Trésor américain l'échec des discussions, qualifiées de "désastre" par plusieurs participants.
Washington a mal accueilli la proposition de Berlin de placer les actifs d'Opel à l'écart du reste du groupe pour les préserver en cas de dépôt de bilan. Quant à General Motors, il a choqué ses interlocuteurs en demandant à l'Allemagne de lui apporter 500 millions de dollars de financements.
Berlin a donné jusqu'à 14h00 (12h00 GMT) vendredi à Fiat et Magna pour conclure des protocoles d'accords avec GM et Washington, ce qui permettrait le déblocage de crédits relais. En cas de succès, les négociations avec l'ensemble des parties reprendraient à 16h00 (14h00 GMT).
Source: Reuters via Yhaoo News
Le dépôt de bilan proprement dit pourrait avoir lieu d'ici lundi, 1er juin, date limite fixée par la Maison blanche au groupe pour lui présenter un projet viable.
Le futur GM issu de ce redressement judiciaire accéléré serait contrôlé à plus de 70% par l'Etat fédéral, qui apporterait au moins 40 milliards de dollars (29 milliards d'euros) supplémentaires à l'entreprise.
Selon le nouveau projet, les porteurs d'obligations, auxquels le constructeur doit environ 27 milliards de dollars, se verraient offrir dans un premier temps 10% du capital de l'entreprise restructurée, comme dans l'offre initiale qu'ils ont rejetée cette semaine.
Mais une nouvelle clause leur accorderait des options sur 15% supplémentaire du capital du nouveau GM, à condition qu'ils soutiennent le processus de vente accélérée des actifs sous l'égide du Trésor, similaire à celui mis en oeuvre par son concurrent Chrysler.
Un comité représentant les principaux créanciers obligataires a apporté son soutien au nouveau projet, qu'il considère comme "la meilleure alternative (...) dans la situation sombre et difficile actuelle". Mais deux autres groupes représentant des particuliers détenteurs d'obligations ont exprimé leur mécontentement.
Un haut responsable de l'administration Obama, qui a requis l'anonymat, a estimé que le redressement judiciaire pourrait prendre au moins 60 à 90 jours, voire davantage, et que GM pourrait recevoir 40 milliards de dollars d'aides publiques supplémentaires, dont neuf milliards proviendraient de l'Etat canadien.
Mais il a assuré que l'entreprise issue de la restructuration serait "très, très rentable".
Parallèlement aux discussions avec les porteurs d'obligations, les membres du syndicat United Auto Workers (UAW) étaient appelés jeudi à se prononcer sur le projet d'accord conclu entre leur centrale et la direction de GM. Les résultats initiaux du scrutin indiquent que les salariés devraient ratifier le texte.
L'UAW aurait 17,5% du capital du nouveau groupe et siégerait au conseil d'administration.
De son côté, Chrysler, en dépôt de bilan depuis le 30 avril, a une nouvelle fois plaidé sa cause devant la justice pour tenter d'obtenir le feu vert de celle-ci à son projet de reprise par un consortium emmené par Fiat et impliquant là encore les Etats américain et canadien.
Son directeur général, Bob Nardelli, a déclaré que la seule alternative à l'accord conclu avec Fiat serait une liquidation "cataclysmique" de son groupe.
Une reprise rapide de Chrysler par le groupe italien serait une victoire pour la Maison blanche, qui avait jugé possible dès le départ un règlement du dossier en deux à trois mois.
Mais l'équipe Obama doit aussi faire face aux difficultés liées au sort d'Opel, la filiale allemande de General Motors.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a annoncé qu'il évoquerait le sujet avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, après l'échec de 12 heures de discussions visant à assurer la poursuite du financement d'Opel en cas de dépôt de bilan de sa maison-mère.
La bataille pour la reprise d'Opel devrait se jouer entre Fiat et l'équipementier austro-canadien Magna mais la procédure pourrait être compliquée si les implications d'un dépôt de bilan de GM ne sont pas très rapidement précisées.
Plusieurs ministres allemands ont imputé à GM et au Trésor américain l'échec des discussions, qualifiées de "désastre" par plusieurs participants.
Washington a mal accueilli la proposition de Berlin de placer les actifs d'Opel à l'écart du reste du groupe pour les préserver en cas de dépôt de bilan. Quant à General Motors, il a choqué ses interlocuteurs en demandant à l'Allemagne de lui apporter 500 millions de dollars de financements.
Berlin a donné jusqu'à 14h00 (12h00 GMT) vendredi à Fiat et Magna pour conclure des protocoles d'accords avec GM et Washington, ce qui permettrait le déblocage de crédits relais. En cas de succès, les négociations avec l'ensemble des parties reprendraient à 16h00 (14h00 GMT).
Source: Reuters via Yhaoo News