Le chef du gouvernement a assuré qu'il n'était pas question de prendre des mesures de court terme pour faire face aux turbulences sur les marchés financiers et s'est engagé à maintenir la discipline budgétaire pour contrer l'inflation, alors que les économistes craignent un ralentissement significatif de la croissance britannique dans les mois qui viennent.
"Dans ces temps difficiles, nous avons pu maintenir un cap ferme et je vous assure que nous continuerons à prendre toutes les mesures pour garder notre stabilité chèrement acquise", a assuré le Premier ministre.
M. Brown a également affirmé que son gouvernement avait dû prendre des "décisions difficiles" concernant l'avenir de la banque Northern Rock et avait cherché à "protéger l'argent du contribuable", une préoccupation qui a présidé selon lui au choix du groupe Virgin comme probable repreneur de l'établissement bancaire.
Il a également défendu un projet de réforme fiscale vilipendé par la CBI, qui craint que l'instauration d'une taxe unique de 18% sur les plus values de capitaux ne décourage d'investir certains entrepreneurs antérieurement taxés à 10%, en affirmant que ce taux serait l'un des plus faibles des économies développées.
Le gouvernement a dû faire face à une vague de critiques de l'opposition ces dernières semaines sur sa gestion du sauvetage de Northern Rock et son coût potentiel pour les finances publiques, alors que la banque doit plus de 26 milliards de livres, soit 36 milliards d'euros, à la Banque d'Angleterre.
De plus, la réputation du ministre des Finances Alistair Darling, un proche de M. Brown, a été ternie la semaine dernière par la révélation que le fisc avait perdu des données informatiques confidentielles portant sur près de la moitié de la population.
Dans ce contexte, la popularité du parti travailliste, déjà en baisse depuis que Gordon Brown avait renoncé le mois dernier à convoquer des élections anticipées, ne cesse de dégringoler. Le Labour ne dispose plus que de 31% d'intentions de vote en sa faveur, contre 37% aux Conservateurs, selon un sondage paru samedi dans le Guardian.
Le Premier ministre s'est livré à ce plaidoyer d'une demi-heure en faveur de son action, à l'occasion de la conférence annuelle organisée lundi et mardi à Londres par la puissante Confederation of British Industry (CBI), le principal syndicat patronal du Royaume-Uni.
Une manifestation à laquelle il assistait pour la première fois en tant que Premier ministre, mais dont il est en fait un habitué puisqu'il y avait participé tous les ans depuis 1997 en tant que ministre des Finances de Tony Blair.
La CBI regroupe 240.000 entreprises de tous les secteurs de l'économie britannique, dont les quatre-cinquièmes des groupes du Footsie-100, l'indice vedette de la Bourse de Londres.
L'auditoire s'est contenté de quelques applaudissements polis à la fin du discours du Premier ministre, tandis que le directeur général de la CBI, Richard Lambert, a jugé la prestation assez réussie.
"Je pense qu'il s'est en plutôt bien tiré", a-t-il déclaré à l'AFP, saluant le fait le Premier ministre ait abordé des sujets de préoccupation majeurs pour les entreprises, comme le manque de qualification des travailleurs.
Mardi, ce sera au tour d'Alistair Darling d'intervenir, au deuxième jour de la conférence de la CBI, qui sera marqué également par un discours du chef des Conservateurs, David Cameron, qui ne devrait pas manquer de pourfendre à nouveau l'action du gouvernement.
"Dans ces temps difficiles, nous avons pu maintenir un cap ferme et je vous assure que nous continuerons à prendre toutes les mesures pour garder notre stabilité chèrement acquise", a assuré le Premier ministre.
M. Brown a également affirmé que son gouvernement avait dû prendre des "décisions difficiles" concernant l'avenir de la banque Northern Rock et avait cherché à "protéger l'argent du contribuable", une préoccupation qui a présidé selon lui au choix du groupe Virgin comme probable repreneur de l'établissement bancaire.
Il a également défendu un projet de réforme fiscale vilipendé par la CBI, qui craint que l'instauration d'une taxe unique de 18% sur les plus values de capitaux ne décourage d'investir certains entrepreneurs antérieurement taxés à 10%, en affirmant que ce taux serait l'un des plus faibles des économies développées.
Le gouvernement a dû faire face à une vague de critiques de l'opposition ces dernières semaines sur sa gestion du sauvetage de Northern Rock et son coût potentiel pour les finances publiques, alors que la banque doit plus de 26 milliards de livres, soit 36 milliards d'euros, à la Banque d'Angleterre.
De plus, la réputation du ministre des Finances Alistair Darling, un proche de M. Brown, a été ternie la semaine dernière par la révélation que le fisc avait perdu des données informatiques confidentielles portant sur près de la moitié de la population.
Dans ce contexte, la popularité du parti travailliste, déjà en baisse depuis que Gordon Brown avait renoncé le mois dernier à convoquer des élections anticipées, ne cesse de dégringoler. Le Labour ne dispose plus que de 31% d'intentions de vote en sa faveur, contre 37% aux Conservateurs, selon un sondage paru samedi dans le Guardian.
Le Premier ministre s'est livré à ce plaidoyer d'une demi-heure en faveur de son action, à l'occasion de la conférence annuelle organisée lundi et mardi à Londres par la puissante Confederation of British Industry (CBI), le principal syndicat patronal du Royaume-Uni.
Une manifestation à laquelle il assistait pour la première fois en tant que Premier ministre, mais dont il est en fait un habitué puisqu'il y avait participé tous les ans depuis 1997 en tant que ministre des Finances de Tony Blair.
La CBI regroupe 240.000 entreprises de tous les secteurs de l'économie britannique, dont les quatre-cinquièmes des groupes du Footsie-100, l'indice vedette de la Bourse de Londres.
L'auditoire s'est contenté de quelques applaudissements polis à la fin du discours du Premier ministre, tandis que le directeur général de la CBI, Richard Lambert, a jugé la prestation assez réussie.
"Je pense qu'il s'est en plutôt bien tiré", a-t-il déclaré à l'AFP, saluant le fait le Premier ministre ait abordé des sujets de préoccupation majeurs pour les entreprises, comme le manque de qualification des travailleurs.
Mardi, ce sera au tour d'Alistair Darling d'intervenir, au deuxième jour de la conférence de la CBI, qui sera marqué également par un discours du chef des Conservateurs, David Cameron, qui ne devrait pas manquer de pourfendre à nouveau l'action du gouvernement.
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