"La priorité la plus urgente est de créer les conditions à un arrêt durable des violences", indiquent les Huit. Ils demandent "le retour des soldats israéliens sains et saufs de Gaza et du Liban, l'arrêt des bombardements du territoire israélien, l'arrêt des opérations militaires israéliennes" au Liban et à Gaza, "le retrait rapide des forces israéliennes de Gaza, et enfin la libération des ministres et parlementaires palestiniens arrêtés".
S'il dénonce les "extrémistes" et ceux qui les soutiennent, le G8 prend soin de ne pas citer de nom de pays. Mais Washington a clairement mis en cause la Syrie et l'Iran. Le G8 a en revanche renoncé à réclamer un cessez-le-feu immédiat, faute d'accord. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a rejeté ouvertement les appels en ce sens, déclarant devant la presse que si l'on ne traitait pas les causes de fond du conflit, la situation pourrait encore empirer. Le président George W. Bush a aussi réaffirmé qu'Israël avait "tout à fait le droit de se défendre contre les attaques terroristes", venant selon lui du mouvement chiite Hezbollah et de ses appuis régionaux. Mais, l'Etat hébreu doit faire attention aux "conséquences" et "c'est pourquoi nous demandons de faire preuve de retenue" dans les opérations, a-t-il ajouté.
Le G8 est également partisan de la création d'une nouvelle mission d'observation au Liban sous l'égide des Nations unies.
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S'il dénonce les "extrémistes" et ceux qui les soutiennent, le G8 prend soin de ne pas citer de nom de pays. Mais Washington a clairement mis en cause la Syrie et l'Iran. Le G8 a en revanche renoncé à réclamer un cessez-le-feu immédiat, faute d'accord. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a rejeté ouvertement les appels en ce sens, déclarant devant la presse que si l'on ne traitait pas les causes de fond du conflit, la situation pourrait encore empirer. Le président George W. Bush a aussi réaffirmé qu'Israël avait "tout à fait le droit de se défendre contre les attaques terroristes", venant selon lui du mouvement chiite Hezbollah et de ses appuis régionaux. Mais, l'Etat hébreu doit faire attention aux "conséquences" et "c'est pourquoi nous demandons de faire preuve de retenue" dans les opérations, a-t-il ajouté.
Le G8 est également partisan de la création d'une nouvelle mission d'observation au Liban sous l'égide des Nations unies.
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