Au dernier jour de son procès devant la cour d'assises de Sankt-Pölten, près de Vienne, le père incestueux autrichien est entré dans la salle d'audience à visage découvert, alors que, les jours précédents, il se cachait derrière un grand classeur. Puis il a déclaré qu'il "regrettait (ses gestes) de tout son cœur".
De ce procès, il faudra notamment retenir, selon Philomé Robert, la plaidoirie de la procureure. Christiane Burkheiser a insisté sur le fait que "Fritzl a toujours été calme et posé dans ses actions et (qu'il) s'est montré méthodique. Voilà pourquoi la peine maximale a été requise" - à savoir : la prison à vie.
De son côté, l'avocat de la défense, Me Rudolf Mayer, a demandé le bénéfice de "circonstances atténuantes" pour son client.
Philomé Robert relate que l’avocat de Fritzl "a insisté sur les troubles de la personnalité (de son client) et a préconisé qu'il soit soigné". Il a par ailleurs souligné le fait qu’il n’y a pas eu de meurtre.
Josef Fritzl est en effet accusé d’esclavage, de viols, de séquestration, d'inceste et de meurtre par négligence sur l’un des sept enfants qu’il a eu avec sa fille, peu après la naissance du nourrisson.
Mercredi, ce procès sans précédent en Autriche a connu un revirement spectaculaire lorsque Josef Fritzl s'est reconnu coupable de ces six chefs d'accusation, alors qu'il récusait jusque-là tout responsabilité dans la mort de l'enfant.
Selon son avocat, c’est le bouleversant témoignage de sa fille, Elisabeth, qui a fini par convaincre Fritzl qu'il était responsable du drame.
Agée de 42 ans, Elisabeth a relaté ce que le procureur a qualifié de "martyre inimaginable" enduré pendant plus de la moitié de sa vie, dans un témoignage-vidéo de onze heures, diffusé à huis clos devant la cour.
Le verdict est attendu en début d'après-midi, après les délibérations des huit jurés.
De ce procès, il faudra notamment retenir, selon Philomé Robert, la plaidoirie de la procureure. Christiane Burkheiser a insisté sur le fait que "Fritzl a toujours été calme et posé dans ses actions et (qu'il) s'est montré méthodique. Voilà pourquoi la peine maximale a été requise" - à savoir : la prison à vie.
De son côté, l'avocat de la défense, Me Rudolf Mayer, a demandé le bénéfice de "circonstances atténuantes" pour son client.
Philomé Robert relate que l’avocat de Fritzl "a insisté sur les troubles de la personnalité (de son client) et a préconisé qu'il soit soigné". Il a par ailleurs souligné le fait qu’il n’y a pas eu de meurtre.
Josef Fritzl est en effet accusé d’esclavage, de viols, de séquestration, d'inceste et de meurtre par négligence sur l’un des sept enfants qu’il a eu avec sa fille, peu après la naissance du nourrisson.
Mercredi, ce procès sans précédent en Autriche a connu un revirement spectaculaire lorsque Josef Fritzl s'est reconnu coupable de ces six chefs d'accusation, alors qu'il récusait jusque-là tout responsabilité dans la mort de l'enfant.
Selon son avocat, c’est le bouleversant témoignage de sa fille, Elisabeth, qui a fini par convaincre Fritzl qu'il était responsable du drame.
Agée de 42 ans, Elisabeth a relaté ce que le procureur a qualifié de "martyre inimaginable" enduré pendant plus de la moitié de sa vie, dans un témoignage-vidéo de onze heures, diffusé à huis clos devant la cour.
Le verdict est attendu en début d'après-midi, après les délibérations des huit jurés.
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