Frédéric Mitterrand en scène et au spectacle à Avignon

Rappelant qu'il n'est en place que depuis trois semaines (en «formation permanente accélérée»), et réclamant du «temps pour réfléchir», il a confirmé son intention «de ne pas se laisser paralyser par la techno-structure». Le terme est revenu dans sa bouche pour désigner les services de l'Etat.

Le ministre a aussi dit vouloir remettre «la relation avec les artistes» au centre de son action, pour ne pas «s'enfermer dans des conversations avec des professionnels de la profession». Il dit ne pas avoir pour l'heure de «philosophie» concernant l'élaboration d'une loi d'orientation pour la culture - demande relayée notamment par le Syndeac, qui regroupes les responsables de théâtres publics.

Trois jours après la clôture des Entretiens de Valois pour le spectacle vivant, les organisations syndicales sont mobilisées pour obtenir une augmentation de moyens et font état d'une baisse de 35 millions d'euros par an pour la création. Une assemblée générale doit se tenir le 17 juillet dans la cour d'honneur pour soutenir ces revendications. Les syndicats rappellent surtout qu'ils avaient été reçus par Sarkozy le 23 mars, et que celui-ci s'était déclaré ouvert à l'idée d'un plan de relance pour le secteur. Le ministre a fait part de son intention d'aller à l'Elysée «voir ce qu'il en est», estimant par ailleurs que sa nomination s'inscrit dans une «inflexion très forte des orientations du Président en matière culturelle».

Interrogé sur ses rapports avec Marin Karmitz, qui anime le conseil pour la création artistique mis en place au début de l'année par Sarkozy, il a rappelé qu'il connaissait Karmitz depuis quarante ans et qu'il n'avait «aucune raison de se méfier de... lire la suite de l'article sur Libération.fr



Source: Libération via Yahoo News