Fin 2008, Martine Aubry avait été élue première secrétaire par les militants avec seulement 102 voix d'avance sur Ségolène Royal. A l'époque, ses partisans n'avaient pas manqué de pointer un système de fraude électorale à grande échelle.
Les auteurs de ce livre-choc, Antonin André et Karim Rissouli, journalistes à Europe 1, reviennent sur le déroulement du vote dans le fief lillois d'Aubry, assurant que «la victoire de Martine a été fabriquée de toutes pièces». Ils relatent notamment les propos de son conseiller politique à la mairie de Lille, Guillaume Blanc, surnommé la «Stasi» par les propres militants PS à cause de ses rapports systématiques rédigés pour Aubry après la moindre prise de parole d'un responsable local.
«On ne prend plus de gants, on bourre les urnes»
Ségolène Royal ayant obtenu un score plus élevé que prévu au premier tour du vote des militants, «plus question de tergiverser. Quelle que soit la méthode, ce soir, il faut barrer la route de Ségolène Royal» au second tour, écrivent les deux journalistes.
François Lamy, bras droit de Martine Aubry, au coeur de tous les soupçons de fraudes. (François Bouchon / Le Figaro)
Guillaume Blanc aurait alors donné des consignes édifiantes à une secrétaire de section : «On ne prend plus de gants, on bourre les urnes». Par SMS, il ordonne aux autres patrons de sections «de ne pas communiquer leurs résultats à la fédération du Nord, comme le prévoit pourtant le code électoral socialiste».
L'entourage de la future première secrétaire - Claude Bartolone, Christophe Borgel, Françoi... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
Les auteurs de ce livre-choc, Antonin André et Karim Rissouli, journalistes à Europe 1, reviennent sur le déroulement du vote dans le fief lillois d'Aubry, assurant que «la victoire de Martine a été fabriquée de toutes pièces». Ils relatent notamment les propos de son conseiller politique à la mairie de Lille, Guillaume Blanc, surnommé la «Stasi» par les propres militants PS à cause de ses rapports systématiques rédigés pour Aubry après la moindre prise de parole d'un responsable local.
«On ne prend plus de gants, on bourre les urnes»
Ségolène Royal ayant obtenu un score plus élevé que prévu au premier tour du vote des militants, «plus question de tergiverser. Quelle que soit la méthode, ce soir, il faut barrer la route de Ségolène Royal» au second tour, écrivent les deux journalistes.
François Lamy, bras droit de Martine Aubry, au coeur de tous les soupçons de fraudes. (François Bouchon / Le Figaro)
Guillaume Blanc aurait alors donné des consignes édifiantes à une secrétaire de section : «On ne prend plus de gants, on bourre les urnes». Par SMS, il ordonne aux autres patrons de sections «de ne pas communiquer leurs résultats à la fédération du Nord, comme le prévoit pourtant le code électoral socialiste».
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Source: Le Figaro via Yahoo News
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