"C'est la responsabilité de la direction actuelle du PS de faire en sorte que ceux qui ont fraudé au sein du parti soient sanctionnés", a-t-elle expliqué sur France-Inter. "Il faut que la direction prenne des initiatives pour sanctionner ce qui s'est passé, peut-être saisir la justice".
Il faut "saisir les tribunaux sur les fraudes, si elles sont avérées, voir ce qu'il en advient dans le cadre d'un contentieux électoral de ce qu'il convient de faire", a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes. "Le PS n'est pas une zone de non-droit: frauder un vote que ce soit dans une association, dans un parti, dans une société, c'est un délit pénal".
"Même si c'est douloureux, même si c'est difficile, il faut que la loi soit appliquée parce que les militants socialistes ont le droit de voir cette loi appliquée", a martelé Ségolène Royal. "La direction ne peut pas faire comme si de rien était".
"Je m'exprimerai plus longuement mardi prochain, je ferai une déclaration solennelle", a précisé Ségolène Royal, qui ne "sait pas encore" si elle va attaquer personnellement en justice.
"Je ne veux pas faire de cette question une affaire personnelle ni une occasion de revanche en quoi que ce soit", a assuré l'ancienne candidate à la présidentielle. Mais "il ne faudrait pas que ceux qui sont à l'origine des fraudes, ou qui ont couvert ces fraudes, instrumentalisent la lassitude des militants pour que rien ne se passe, parce que ce serait très, très grave pour le PS".
Quant à un nouveau vote, l'ancienne candidate à la présidence a estimé qu'"il faut savoir ce que les militants souhaitent" et éventuellement les "consulter". Et d'écarter tout départ du PS: "Je ne donnerai pas ce plaisir à la poignée d'éléphants qui ont organisé ou couvert ces fraudes d'abandonner les militants".
Le député socialiste de l'Essonne Julien Dray s'est montré hostile à une action en justice, car il "pense qu'il faut faire très attention à cela". "Quelque part, on met le PS dans les mains de la justice et ce n'est pas le meilleur service qu'on puisse rendre au PS et à la gauche".
"Le PS est une famille militante et ces choses-là doivent se discuter entre militants et militantes", a justifié M. Dray sur France-Info. "Quand le congrès (de Reims) a eu lieu, j'ai été le premier à demander à ce qu'on revote, mais il y a une décision collective à laquelle s'est soumise Ségolène Royal, c'était de dire 'on tourne la page".
Source: Associated Presse via Yahoo News
Il faut "saisir les tribunaux sur les fraudes, si elles sont avérées, voir ce qu'il en advient dans le cadre d'un contentieux électoral de ce qu'il convient de faire", a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes. "Le PS n'est pas une zone de non-droit: frauder un vote que ce soit dans une association, dans un parti, dans une société, c'est un délit pénal".
"Même si c'est douloureux, même si c'est difficile, il faut que la loi soit appliquée parce que les militants socialistes ont le droit de voir cette loi appliquée", a martelé Ségolène Royal. "La direction ne peut pas faire comme si de rien était".
"Je m'exprimerai plus longuement mardi prochain, je ferai une déclaration solennelle", a précisé Ségolène Royal, qui ne "sait pas encore" si elle va attaquer personnellement en justice.
"Je ne veux pas faire de cette question une affaire personnelle ni une occasion de revanche en quoi que ce soit", a assuré l'ancienne candidate à la présidentielle. Mais "il ne faudrait pas que ceux qui sont à l'origine des fraudes, ou qui ont couvert ces fraudes, instrumentalisent la lassitude des militants pour que rien ne se passe, parce que ce serait très, très grave pour le PS".
Quant à un nouveau vote, l'ancienne candidate à la présidence a estimé qu'"il faut savoir ce que les militants souhaitent" et éventuellement les "consulter". Et d'écarter tout départ du PS: "Je ne donnerai pas ce plaisir à la poignée d'éléphants qui ont organisé ou couvert ces fraudes d'abandonner les militants".
Le député socialiste de l'Essonne Julien Dray s'est montré hostile à une action en justice, car il "pense qu'il faut faire très attention à cela". "Quelque part, on met le PS dans les mains de la justice et ce n'est pas le meilleur service qu'on puisse rendre au PS et à la gauche".
"Le PS est une famille militante et ces choses-là doivent se discuter entre militants et militantes", a justifié M. Dray sur France-Info. "Quand le congrès (de Reims) a eu lieu, j'ai été le premier à demander à ce qu'on revote, mais il y a une décision collective à laquelle s'est soumise Ségolène Royal, c'était de dire 'on tourne la page".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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