'Je rappelle que la taxe carbone, qui est en réalité un moyen de lutter contre les émissions de carbone qui participent au réchauffement de la planète, est un engagement qui a été pris par l'ensemble des candidats à l'élection présidentielle de 2007, et donc, naturellement, nous mettrons en œuvre cette politique', a indiqué le chef du gouvernement. 'Nous ferons savoir dans les prochaines semaines les propositions qui seront soumises au Parlement', a-t-il précisé.
M.Fillon s'exprime alors que les journées d'été des Verts se sont ouvertes jeudi 20 août. Son propos permet au gouvernement de montrer qu'il reste bien présent sur le front écologique. Les formes de la contribution climat énergie se sont précisées avec le rapport remis par Michel Rocard au gouvernement le 28 juillet. Mais ses propositions soulèvent trois sujets de controverse.
Le taux avancé par la commission présidée par M.Rocard 32 euros la tonne de CO2, impliquant par exemple une hausse de 7 centimes du litre d'essence est jugé par beaucoup, dont Christine Lagarde, ministre de l'économie, trop élevé. Trop faible, il ferait manquer l'objectif de la contribution, qui est de rendre plus chère l'énergie pour favoriser la sobriété. Dans un entretien ( Le Monde du 21août), le député vert européen Daniel Cohn-Bendit indiquait que 'cette taxe n'est pas un moyen de renflouer le budget de l'Etat, mais une mesure qui nous permettra à moyen terme de faire d'énormes économies d'énergie'.
La contribution apparaît comme une nouvelle charge sur les ménages. Ils en assumeront 51% du montant, contre 40% pour les entreprises et 9% pour les administrations. Elle pourrait aussi accroître les inégalités, notamment à l'égard des foyers vivant à la campagne et contraints de se déplacer souvent en voiture et de se chauffer au fioul. Diverses mesures de compensations sont envisagées: le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, est favorable à un 'chèque vert' redistribué aux ménages. Les experts réfléchissent aussi à un allégement de la fiscalité pesant sur le travail.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
M.Fillon s'exprime alors que les journées d'été des Verts se sont ouvertes jeudi 20 août. Son propos permet au gouvernement de montrer qu'il reste bien présent sur le front écologique. Les formes de la contribution climat énergie se sont précisées avec le rapport remis par Michel Rocard au gouvernement le 28 juillet. Mais ses propositions soulèvent trois sujets de controverse.
Le taux avancé par la commission présidée par M.Rocard 32 euros la tonne de CO2, impliquant par exemple une hausse de 7 centimes du litre d'essence est jugé par beaucoup, dont Christine Lagarde, ministre de l'économie, trop élevé. Trop faible, il ferait manquer l'objectif de la contribution, qui est de rendre plus chère l'énergie pour favoriser la sobriété. Dans un entretien ( Le Monde du 21août), le député vert européen Daniel Cohn-Bendit indiquait que 'cette taxe n'est pas un moyen de renflouer le budget de l'Etat, mais une mesure qui nous permettra à moyen terme de faire d'énormes économies d'énergie'.
La contribution apparaît comme une nouvelle charge sur les ménages. Ils en assumeront 51% du montant, contre 40% pour les entreprises et 9% pour les administrations. Elle pourrait aussi accroître les inégalités, notamment à l'égard des foyers vivant à la campagne et contraints de se déplacer souvent en voiture et de se chauffer au fioul. Diverses mesures de compensations sont envisagées: le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, est favorable à un 'chèque vert' redistribué aux ménages. Les experts réfléchissent aussi à un allégement de la fiscalité pesant sur le travail.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN